Texte intégral
Aujourd'hui pour aller plus loin, pour préparer et réussir ensemble l'alternance je propose de réunir les familles gaullistes, centristes et libérales dans une fédération de l'opposition.
Bref, faire au niveau national ce qui se fait souvent avec sagesse au niveau local.
Faire ce qu'attendent avec beaucoup de bon sens, beaucoup de Français.
Quelle crédibilité aurait une opposition qui lorsqu'elle parle d'Europe se propose d'unir des nations si différentes par leur taille, leur culture, leur tradition ou leur choix politique dans une fédération d'Etats ou d'un groupe pionnier, si elle n'était ne pas capable en France de fédérer aussi des familles si proches.
Voilà pourquoi je crois que le moment est venu de cette offre publique des fédérations.
Ce que l'on attend du prochain Président de la République, le premier président de la nouvelle France du nouveau siècle, c'est qu'il nous dise non pas voici ce que je vais faire, voici ce que mon gouvernement fera ou ce que l'Etat va faire, mais voici ce que je vais vous permettre de faire.
Choisir librement l'école de vos enfants, épargner librement pour votre retraite, dépenser plus librement votre argent parce l'Etat prélèvera moins...
Choisir de travailler plus de travailler moins, de travailler librement.
Créer votre entreprise, vous mettre à votre compte.
Et que l'Education, la culture, l'aide sociale, la santé, le logement, l'environnement ne soient plus gérés, commandés, réglementés, depuis le haut, depuis Paris, mais laissés librement à la gestion de nos provinces et de nos collectivités locales.
Qu'il nous dise aussi, qu'en revanche l'Etat exercera son rôle sans complaisance et sans faiblesse.
Qu'il nous dise ce qu'il ne laissera plus faire.
Qu'il ne laissera plus les barreurs de route, les casseurs de vitrine, les poseurs de bombe, imposer leurs lois.
Que certes le droit de grève est sacré, mais que le droit de grève c'est d'arrêter son travail mais pas d'arrêter le travail des autres.
Que la sécurité des citoyens et la première chose que l'on est en droit d'attendre de l'Etat
Que le l'Etat n'assure pas ses vraies missions lorsqu'il donne moins chaque année au budget de la Justice et de la police que pour boucher les trous de la SNCF.
Que l'État, enfin, pour être respecté doit être lui-même respectable. Et que tout sera fait pour extirper la corruption et sanctionner les abus de biens publics et les gaspillages de l'argent des contribuables.
Qui, mieux que nous, peut représenter...
Oui, mes amis, à cette échéance là, pour être à la rencontre de cette attente là, nous n'aurons pas besoin de nous travestir, de nous contredire, de multiplier les contorsions, nous aurons tout simplement à être nous même.
Car notre ligne, n'est pas le zig zag ni l'opportunisme, mais celle de convictions ancrées depuis longtemps.
Depuis toujours nous avons combattu le communisme et tous ses avatars quand d'autres hésitaient entre la complicité et la complaisance.
Depuis la chute du Mur de Berlin, nous avons voulu construire la grande Europe, quand d'autres comme Jacques Delors disaient Non à la réunification, ou comme Mitterrand n'y croyaient pas, car son astrologue n'y croyait pas.
Depuis longtemps nous croyons au retour du plein emploi quant d'autres, jusque dans les rangs de l'opposition, pronostiquaient la fin du travail et la nécessité de partager les derniers emplois ou imaginaient naïvement qu'il fallait mobiliser les préfets pour créer les emplois quand nous nous disions que mieux valait libérer les entrepreneurs.
Depuis toujours aussi nous avons dénoncé la fuite en avant dans la dépense publique, quant d'autres l'exaltaient ou la pratiquaient.
Depuis déjà bien longtemps nous avons annoncé la nouvelle économie, avec nos amis les nouveaux économistes.
Depuis toujours nous avons cru dans les PME et le travail indépendant quant les hauts fonctionnaires n'avaient d'yeux que pour la grande entreprise, et si possible publique, dans laquelle ils pourraient pantoufler.
Depuis longtemps encore nous avons dénoncé de cet urbanisme fou, des ces cités ghettos construites volontairement ou l'on rassemblait les pauvres avec les pauvres, bien vite devenues explosives avec le chômage, et cette politique d'immigration aveugle et débridée. Cité ghettos avec école ghettos, dont les enfants les plus pauvres ne peuvent pas sortir, carte scolaire oblige.
Cela fait aussi bien longtemps que nous avons dénoncé ces politiques d'assistance qui enferment des familles entières dans la dépendance sociale.
Bien longtemps encore que nous avons proposé des solutions et des réformes pour l'Etat, l'Education, la santé, les retraites.
Des solutions que l'on nous disait impossibles et qui pourtant depuis, ont été mis en oeuvre avec succès partout autour de nous.
C'est au milieu des années 80, alors que nous savions déjà que nos systèmes de retraites exploseraient à l'horizon de 2005, que nous avons proposé de créer des fonds de pensions pour offrir à tous les Français une garantie pour leur retraite.
Je pourrais ainsi, avec vous, poursuivre longtemps.
Mais vous aurez compris cette conviction qui m'anime et qui doit nous animer aujourd'hui.
On ne fera pas entrer la France dans le nouveau monde sans une vraie rupture avec l'étatisme, le dirigisme et le Jacobinisme du 20ème siècle.
Et les convictions qui sont depuis longtemps les nôtres sont aujourd'hui au rendez-vous du nouveau monde, du nouveau siècle. Et si elles sont attendues, elles devront être entendues.
On ne construira pas une France sur des choix mous.
De l'audace. De l'audace.
La fortune sourit aux audacieux.
(source http://www.demlib.com, le 30 décembre 2002)
Bref, faire au niveau national ce qui se fait souvent avec sagesse au niveau local.
Faire ce qu'attendent avec beaucoup de bon sens, beaucoup de Français.
Quelle crédibilité aurait une opposition qui lorsqu'elle parle d'Europe se propose d'unir des nations si différentes par leur taille, leur culture, leur tradition ou leur choix politique dans une fédération d'Etats ou d'un groupe pionnier, si elle n'était ne pas capable en France de fédérer aussi des familles si proches.
Voilà pourquoi je crois que le moment est venu de cette offre publique des fédérations.
Ce que l'on attend du prochain Président de la République, le premier président de la nouvelle France du nouveau siècle, c'est qu'il nous dise non pas voici ce que je vais faire, voici ce que mon gouvernement fera ou ce que l'Etat va faire, mais voici ce que je vais vous permettre de faire.
Choisir librement l'école de vos enfants, épargner librement pour votre retraite, dépenser plus librement votre argent parce l'Etat prélèvera moins...
Choisir de travailler plus de travailler moins, de travailler librement.
Créer votre entreprise, vous mettre à votre compte.
Et que l'Education, la culture, l'aide sociale, la santé, le logement, l'environnement ne soient plus gérés, commandés, réglementés, depuis le haut, depuis Paris, mais laissés librement à la gestion de nos provinces et de nos collectivités locales.
Qu'il nous dise aussi, qu'en revanche l'Etat exercera son rôle sans complaisance et sans faiblesse.
Qu'il nous dise ce qu'il ne laissera plus faire.
Qu'il ne laissera plus les barreurs de route, les casseurs de vitrine, les poseurs de bombe, imposer leurs lois.
Que certes le droit de grève est sacré, mais que le droit de grève c'est d'arrêter son travail mais pas d'arrêter le travail des autres.
Que la sécurité des citoyens et la première chose que l'on est en droit d'attendre de l'Etat
Que le l'Etat n'assure pas ses vraies missions lorsqu'il donne moins chaque année au budget de la Justice et de la police que pour boucher les trous de la SNCF.
Que l'État, enfin, pour être respecté doit être lui-même respectable. Et que tout sera fait pour extirper la corruption et sanctionner les abus de biens publics et les gaspillages de l'argent des contribuables.
Qui, mieux que nous, peut représenter...
Oui, mes amis, à cette échéance là, pour être à la rencontre de cette attente là, nous n'aurons pas besoin de nous travestir, de nous contredire, de multiplier les contorsions, nous aurons tout simplement à être nous même.
Car notre ligne, n'est pas le zig zag ni l'opportunisme, mais celle de convictions ancrées depuis longtemps.
Depuis toujours nous avons combattu le communisme et tous ses avatars quand d'autres hésitaient entre la complicité et la complaisance.
Depuis la chute du Mur de Berlin, nous avons voulu construire la grande Europe, quand d'autres comme Jacques Delors disaient Non à la réunification, ou comme Mitterrand n'y croyaient pas, car son astrologue n'y croyait pas.
Depuis longtemps nous croyons au retour du plein emploi quant d'autres, jusque dans les rangs de l'opposition, pronostiquaient la fin du travail et la nécessité de partager les derniers emplois ou imaginaient naïvement qu'il fallait mobiliser les préfets pour créer les emplois quand nous nous disions que mieux valait libérer les entrepreneurs.
Depuis toujours aussi nous avons dénoncé la fuite en avant dans la dépense publique, quant d'autres l'exaltaient ou la pratiquaient.
Depuis déjà bien longtemps nous avons annoncé la nouvelle économie, avec nos amis les nouveaux économistes.
Depuis toujours nous avons cru dans les PME et le travail indépendant quant les hauts fonctionnaires n'avaient d'yeux que pour la grande entreprise, et si possible publique, dans laquelle ils pourraient pantoufler.
Depuis longtemps encore nous avons dénoncé de cet urbanisme fou, des ces cités ghettos construites volontairement ou l'on rassemblait les pauvres avec les pauvres, bien vite devenues explosives avec le chômage, et cette politique d'immigration aveugle et débridée. Cité ghettos avec école ghettos, dont les enfants les plus pauvres ne peuvent pas sortir, carte scolaire oblige.
Cela fait aussi bien longtemps que nous avons dénoncé ces politiques d'assistance qui enferment des familles entières dans la dépendance sociale.
Bien longtemps encore que nous avons proposé des solutions et des réformes pour l'Etat, l'Education, la santé, les retraites.
Des solutions que l'on nous disait impossibles et qui pourtant depuis, ont été mis en oeuvre avec succès partout autour de nous.
C'est au milieu des années 80, alors que nous savions déjà que nos systèmes de retraites exploseraient à l'horizon de 2005, que nous avons proposé de créer des fonds de pensions pour offrir à tous les Français une garantie pour leur retraite.
Je pourrais ainsi, avec vous, poursuivre longtemps.
Mais vous aurez compris cette conviction qui m'anime et qui doit nous animer aujourd'hui.
On ne fera pas entrer la France dans le nouveau monde sans une vraie rupture avec l'étatisme, le dirigisme et le Jacobinisme du 20ème siècle.
Et les convictions qui sont depuis longtemps les nôtres sont aujourd'hui au rendez-vous du nouveau monde, du nouveau siècle. Et si elles sont attendues, elles devront être entendues.
On ne construira pas une France sur des choix mous.
De l'audace. De l'audace.
La fortune sourit aux audacieux.
(source http://www.demlib.com, le 30 décembre 2002)