Texte intégral
Je voudrais tout d'abord vous dire combien je suis heureuse de vous rencontrer ici ce soir, à l'occasion de cette trop brève visite au Cambodge. Je tiens à remercier Monsieur l'Ambassadeur d'avoir organisé cette réception et je voudrais ici rendre hommage à la qualité de son travail.
En voyant votre nombre et la diversité de vos compétences, je perçois mieux l'ampleur de nos secteurs d'intervention dans ce pays : agronomie, archéologie, droit, formation administrative, enseignement du français, médecine, coopération militaire, audiovisuel et bien d'autres domaines encore. J'ai d'autant plus de plaisir à vous rencontrer ce soir, que vous tous, chacun dans son domaine de compétence mais aussi dans ses relations quotidiennes avec ses amis cambodgiens, êtes les plus actifs propagateurs dans ce pays, de la Francophonie dont j'ai la responsabilité au sein du gouvernement.
Le plaisir que j'éprouve à être parmi vous tient aussi à la profonde admiration que je porte à l'action que vous menez dans ce pays. La coopération n'est pas une chose abstraite. La coopération, ce sont d'abord des femmes et des hommes, sur le terrain qui assurent le bon déroulement d'un projet. Cela dans un contexte culturel et humain totalement différent de celui auquel ils sont accoutumés. Au-delà des aspects techniques, le succès de votre mission repose finalement sur la qualité du dialogue, des relations humaines, que vous savez entretenir avec vos partenaires.
Sachez, Mesdames et Messieurs, que je suis pleinement consciente de l'importance de votre mission et de la très haute conscience avec laquelle vous l'accomplissez. Cette coopération est bien sûr d'une importance vitale pour le Cambodge qui a été tellement meurtri par la guerre. Elle est également précieuse pour la France. Notre pays a en effet besoin, comme le souligne fréquemment le président de la République, d'être plus présent en Asie dont le développement très rapide est en train de bouleverser les équilibres du monde. Or notre pays n'occupe pas la place qui devrait être la sienne sur ce continent. Notre part de marché y est inférieure à 2 %, alors que nous sommes par ailleurs, et depuis longtemps, le 4ème exportateur mondial de biens et de services.
Vous êtes au Cambodge les principaux artisans du renforcement de notre présence, car la coopération ouvre les portes d'une meilleure compréhension mutuelle et favorise, le développement de complémentarités et de relations économiques durables.
Les bénéfices de cette coopération ne sont pas seulement économiques. S'agissant de l'essor de la Francophonie, les liens que vous nouez avec vos partenaires locaux sont précieux, car ils ont pour conséquence directe d'eveiller l'intéret pour notre culture et pour notre langue, cette dernière étant, en quelque sorte, "l'outil de travail., le vecteur de cette coopération.
Cependant, comme vous le savez, le contexte budgétaire doit nous inciter à chercher en permanence les voies d'une plus grande efficacité dans tout ce que nous faisons. Tous nos secteurs d'intervention sont touchés.
Bien évidemment, le Cambodge demeure une priorité et l'enveloppe de coopération sera moins affectée que celle d'autres pays. Si toutefois les moyens qui vous sont confiés se trouvaient réduits, sachez que cela s'inscrit dans le cadre d'un effort national d'une réduction indispensable des dépenses publiques, à laquelle chaque citoyen francais doit prendre part.
En conclusion, je voudrais simplement vous exprimer une nouvelle fois ici, au nom du gouvernement et en mon nom personnel notre estime et notre reconnaissance pour l'action que vous menez au Cambodge, en liaison avec notre ambassade et sous la conduite de M. l'Ambassadeur.
Vive la coopération franco-cambodgienne !
Vive la Cambodge !
Vive la France !
Je tiens à remercier très chaleureusement Son Excellence Monsieur Ung Huot, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, pour avoir pris l'initiative de réunir ce déjeuner de travail ici, au bord du Mékong, dans un cadre aussi magnifique et dans une ambiance aussi détendue. J'y vois la marque de l'amitié qui caractérise les relations entre nos deux pays.
Je voudrais rappeler en quelques mots combien la France est attachée à ses relations avec le Cambodge. L'histoire fonde ces relations particulières. Mais plus encore c'est l'avenir qui justifie aujourd'hui que nous maintenions la qualité du dialogue franco-cambodgien. Le Cambodge est pleinement engagé dans sa reconstruction et sa modernisation. Depuis mon arrivée au Cambodge, j'ai pu constater combien Phnom Penh était redevenue une capitale dynamique et active, symbole des progrès accomplis depuis la signature des accords de Paris. La France entend bien rester à vos côtés pour appuyer ces évolutions. Nos actions de coopération se doivent d'être exemplaires, de répondre aux besoins de votre pays et de s'inscrire dans des contrats d'objectifs précis. Je sais que tel est le cas des projets engagés. La visite que je viens d'effectuer à l'hôpital Calmette était à cet égard très encourageante.
Je souhaiterais souligner le rôle important que joue et que doit continuer de jouer la Francophonie qui est au coeur de nos actions de coopération. En visitant hier le Centre culturel francais qui accueille près de 6.000 élèves, puis ce matin, l'Université de Phnom Penh et la faculté de médecine, j'ai pu constater combien le partage du français non seulement créé des affinités entre nous tous, mais constitue surtout un outil privilégié pour le transfert des savoirs nécessaires à la modernisation du Cambodge. Je me suis entretenu de ce sujet avec Son Excellence M. Tol Lah, ministre de l'Education, de la Jeunesse et des Sports, et je crois que nous partageons la même analyse.
Pour la première fois de son histoire, le mouvement francophone se réunira en Asie. Quelle belle occasion de mettre en valeur la dimension asiatique de la Francophonie ! Aussi, je souhaite que durant ce sommet, le Cambodge puisse apporter sa contribution à la réflexion sur l'avenir de la Francophonie.
Plusieurs échéances importantes attendent le Cambodge. Sans aucun doute l'adhésion prochaine à l'ASEAN consacrera la pleine réinsertion du Cambodge dans son environnement régional. Je pense que cette adhésion est tout à fait compatible avec votre engagement en faveur de la Francophonie. Les échéances électorales et, notamment, le renouvellement de l'Assemblée nationale, dont je salue ici les représentants, sera aussi un grand moment de la vie politique cambodgienne. La France souhaite que ces élections contribuent au renforcement de l'état de droit et de la stabilité politique nécessaire à la prospérité du Cambodge. Je m'apprète dans quelques instants à faire le voyage vers Angkor avec Son Excellence M. Nouth Narang, ministre de la Culture et des Beaux-Arts. Découvrir ce haut lieu de la civilisation khmère est pour tout Français un moment privilégié. Je sais que la coopération française est aussi présente dans la région d'Angkor. La promotion du patrimoine khmer est un secteur important de notre coopération bilatérale. Important, car je crois en effet que chaque peuple, chaque pays a besoin de s'appuyer sur son passé pour mieux affronter l'avenir. Messieurs les Ministres, Messieurs les Députés, Mesdames et Messieurs, Permettez-moi de lever mon verre à votre santé, à la poursuite de notre coopération et à l'amitié entre nos deux peuples.
C'est un grand plaisir pour moi d'être ici parmi vous ce soir, si proche du site d'Angkor que j'ai eu le privilège de découvrir aujourd'hui pour la première fois, en compagnie de Son Excellence M. Nouth Narang, ministre de la Culture et des Beaux-Arts. Je me réjouis à l'avance de pouvoir visiter demain les chantiers de restauration menés par l'Ecole française d'Extrême-Orient, dont l'histoire et la renommée sont intimement liées au site d'Angkor.
Je constate, avec une très grande satisfaction, la force des liens qui unissent les représentants des autorités locales et les membres de la communauté française, vous tous ici réunis, dans le même projet de développement de la région des temples d'Angkor. Je voulais assurer nos interlocuteurs cambodgiens de l'importance que la France accorde, dans son dispositif de coopération, aux nombreuses actions menées ici. Je souhaitais également adresser à l'ensemble des membres de la communauté française la reconnaissance du gouvernement pour la qualité de leurs réalisations.
Je crois, en effet, que se trouve concentré ici autour de Siem Reap un ensemble de projets et d'actions concrètes et diverses, dont l'objectif est de permettre à Siem Reap de devenir un centre culturel, touristique et économique de toute première importance.
En effet, que signifierait la restauration des temples sans que soient menées en parallèle des actions de déminage permettant l'accès aux sites en toute sécurité et la reprise des activités agricoles ?
A cet egard, je me réjouis que, grâce notamment aux financements européens, la société Cidev puisse poursuivre à la fois ses activités de déminage et ses actions, tout aussi essentielles, de formation de démineurs cambodgiens.
De même, comment ne pas voir une complémentarité entre l'assistance technique apportée à la conservation d'Angkor et la mise en place d'une police du patrimoine dont l'objectif est de lutter contre le vol et le trafic d'oeuvres
d'art ?
Les exemples pourraient être multipliés qui montreraient la cohérence de notre ction, produit d'initiatives de natures diverses, institutionnelles, ou non gouvernementales, publiques ou privées, mais qui toutes visent le développement social et économique de la région. Je tiens à saluer tout particulièrement les actions menées par les ONG françaises dans les domaines du développement rural, de la santé, de l'éducation et de la protection de l'enfance.
C'est donc bien au-delà du seul site archéologique d'Angkor, mais en direction de l'ensemble de la région et de ses habitants que sont dirigés les efforts de notre coopération bilatérale.
Nous sommes réunis ce soir au Centre culturel français de Siem Reap qui est fréquenté par plus de cinq cents élèves. Je voulais saisir cette occasion pour souligner le rôle que doit jouer la Francophonie au Cambodge et en particulier, ici, à Siem Reap. Une Francophonie tournée vers l'avenir, vecteur de notre coopération et qui doit trouver un prolongement naturel dans l'intensification des échanges culturels et économiques. L'augmentation du nombre de touristes français qui viennent à Angkor en est un signe encourageant.
Pour conclure, je souhaiterais rappeler que l'action de la France à Angkor et à Siem Reap s'inscrit dans un effort plus global du Cambodge et de la communauté internationale. La France co-préside avec le Japon le comité international de coordination pour la sauvegarde et le développement du site historique d'Angkor dont le secrétariat est assuré par l'UNESCO. Le développement harmonieux du site, qui doit permettre à la fois l'essor du tourisme et le respect de la spécificité de ce lieu classé au patrimoine de l'humanité, doit retenir l'attention de tous. Pour sa part la France s'efforce de contribuer à la mobilisation nécessaire de la communauté internationale.
Je forme le voeu que le soutien de la France à l'autorité pour la protection du site et l'aménagement de la région d'Angkor (Apsara), puisse permettre à l'établissement public cambodgien d'encadrer les initiatives privées et publiques et d'assurer un "développement touristique durable", respectueux du site archéologique et de son environnement naturel.
Mesdames, Messieurs,
Au nom du gouvernement et en mon nom personnel, je vous transmets mes voeux es
plus chaleureux de succès dans la poursuite de vos missions respectives. Je souhaite que la qualité des relations entre la France et le Cambodge trouvent, ici, à Siem Reap, un prolongement naturel dans la mise en place d'actions toujours plus efficaces, au service du rayonnement d'Angkor..
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 octobre 2001)
Monsieur le Ministre
Mesdames,
Messieurs,
C'est un grand plaisir pour moi d'être ici parmi vous ce soir, si proche du site d'Angkor que j'ai eu le privilège de découvrir aujourd'hui pour la première fois, en compagnie de Son Excellence M. Nouth Narang, ministre de la Culture et des Beaux-Arts. Je me réjouis à l'avance de pouvoir visiter demain les chantiers de restauration menés par l'Ecole française d'Extrême-Orient, dont l'histoire et la renommée sont intimement liées au site d'Angkor.
Je constate, avec une très grande satisfaction, la force des liens qui unissent les représentants des autorités locales et les membres de la communauté française, vous tous ici réunis, dans le même projet de développement de la région des temples d'Angkor. Je voulais assurer nos interlocuteurs cambodgiens de l'importance que la France accorde, dans son dispositif de coopération, aux nombreuses actions menées ici. Je souhaitais également adresser à l'ensemble des membres de la communauté française la reconnaissance du gouvernement pour la qualité de leurs réalisations.
Je crois, en effet, que se trouve concentré ici autour de Siem Reap un ensemble de projets et d'actions concrètes et diverses, dont l'objectif est de permettre à Siem Reap de devenir un centre culturel, touristique et économique de toute première importance.
En effet, que signifierait la restauration des temples sans que soient menées en parallèle des actions de déminage permettant l'accès aux sites en toute sécurité et la reprise des activités agricoles ?
A cet egard, je me réjouis que, grâce notamment aux financements européens, la société Cidev puisse poursuivre à la fois ses activités de déminage et ses actions, tout aussi essentielles, de formation de démineurs cambodgiens.
De même, comment ne pas voir une complémentarité entre l'assistance technique apportée à la conservation d'Angkor et la mise en place d'une police du patrimoine dont l'objectif est de lutter contre le vol et le trafic d'oeuvres d'art ?
Les exemples pourraient être multipliés qui montreraient la cohérence de notre action, produit d'initiatives de natures diverses, institutionnelles, ou non gouvernementales, publiques ou privées, mais qui toutes visent le développement social et économique de la région. Je tiens à saluer tout particulièrement les actions menées par les ONG françaises dans les domaines du développement rural, de la santé, de l'éducation et de la protection de l'enfance.
C'est donc bien au-delà du seul site archéologique d'Angkor, mais en direction de l'ensemble de la région et de ses habitants que sont dirigés les efforts de notre coopération bilatérale.
Nous sommes réunis ce soir au Centre culturel français de Siem Reap qui est fréquenté par plus de cinq cents élèves. Je voulais saisir cette occasion pour souligner le rôle que doit jouer la Francophonie au Cambodge et en particulier, ici, à Siem Reap. Une Francophonie tournée vers l'avenir, vecteur de notre coopération et qui doit trouver un prolongement naturel dans l'intensification des échanges culturels et économiques. L'augmentation du nombre de touristes français qui viennent à Angkor en est un signe encourageant.
Pour conclure, je souhaiterais rappeler que l'action de la France à Angkor et à Siem Reap s'inscrit dans un effort plus global du Cambodge et de la communauté internationale. La France co-préside avec le Japon le comité international de coordination pour la sauvegarde et le développement du site historique d'Angkor dont le secrétariat est assuré par l'UNESCO. Le développement harmonieux du site, qui doit permettre à la fois l'essor du tourisme et le respect de la spécificité de ce lieu classé au patrimoine de l'humanité, doit retenir l'attention de tous. Pour sa part la France s'efforce de contribuer à la mobilisation nécessaire de la communauté internationale.
Je forme le voeu que le soutien de la France à l'autorité pour la protection du site et l'aménagement de la région d'Angkor (Apsara), puisse permettre à l'établissement public cambodgien d'encadrer les initiatives privées et publiques et d'assurer un "développement touristique durable", respectueux du site archéologique et de son environnement naturel.
Mesdames, Messieurs,
Au nom du gouvernement et en mon nom personnel, je vous transmets mes voeux les plus chaleureux de succès dans la poursuite de vos missions respectives. Je souhaite que la qualité des relations entre la France et le Cambodge trouvent, ici, à Siem Reap, un prolongement naturel dans la mise en place d'actions toujours plus efficaces, au service du rayonnement d'Angkor./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 février 2002)
En voyant votre nombre et la diversité de vos compétences, je perçois mieux l'ampleur de nos secteurs d'intervention dans ce pays : agronomie, archéologie, droit, formation administrative, enseignement du français, médecine, coopération militaire, audiovisuel et bien d'autres domaines encore. J'ai d'autant plus de plaisir à vous rencontrer ce soir, que vous tous, chacun dans son domaine de compétence mais aussi dans ses relations quotidiennes avec ses amis cambodgiens, êtes les plus actifs propagateurs dans ce pays, de la Francophonie dont j'ai la responsabilité au sein du gouvernement.
Le plaisir que j'éprouve à être parmi vous tient aussi à la profonde admiration que je porte à l'action que vous menez dans ce pays. La coopération n'est pas une chose abstraite. La coopération, ce sont d'abord des femmes et des hommes, sur le terrain qui assurent le bon déroulement d'un projet. Cela dans un contexte culturel et humain totalement différent de celui auquel ils sont accoutumés. Au-delà des aspects techniques, le succès de votre mission repose finalement sur la qualité du dialogue, des relations humaines, que vous savez entretenir avec vos partenaires.
Sachez, Mesdames et Messieurs, que je suis pleinement consciente de l'importance de votre mission et de la très haute conscience avec laquelle vous l'accomplissez. Cette coopération est bien sûr d'une importance vitale pour le Cambodge qui a été tellement meurtri par la guerre. Elle est également précieuse pour la France. Notre pays a en effet besoin, comme le souligne fréquemment le président de la République, d'être plus présent en Asie dont le développement très rapide est en train de bouleverser les équilibres du monde. Or notre pays n'occupe pas la place qui devrait être la sienne sur ce continent. Notre part de marché y est inférieure à 2 %, alors que nous sommes par ailleurs, et depuis longtemps, le 4ème exportateur mondial de biens et de services.
Vous êtes au Cambodge les principaux artisans du renforcement de notre présence, car la coopération ouvre les portes d'une meilleure compréhension mutuelle et favorise, le développement de complémentarités et de relations économiques durables.
Les bénéfices de cette coopération ne sont pas seulement économiques. S'agissant de l'essor de la Francophonie, les liens que vous nouez avec vos partenaires locaux sont précieux, car ils ont pour conséquence directe d'eveiller l'intéret pour notre culture et pour notre langue, cette dernière étant, en quelque sorte, "l'outil de travail., le vecteur de cette coopération.
Cependant, comme vous le savez, le contexte budgétaire doit nous inciter à chercher en permanence les voies d'une plus grande efficacité dans tout ce que nous faisons. Tous nos secteurs d'intervention sont touchés.
Bien évidemment, le Cambodge demeure une priorité et l'enveloppe de coopération sera moins affectée que celle d'autres pays. Si toutefois les moyens qui vous sont confiés se trouvaient réduits, sachez que cela s'inscrit dans le cadre d'un effort national d'une réduction indispensable des dépenses publiques, à laquelle chaque citoyen francais doit prendre part.
En conclusion, je voudrais simplement vous exprimer une nouvelle fois ici, au nom du gouvernement et en mon nom personnel notre estime et notre reconnaissance pour l'action que vous menez au Cambodge, en liaison avec notre ambassade et sous la conduite de M. l'Ambassadeur.
Vive la coopération franco-cambodgienne !
Vive la Cambodge !
Vive la France !
Je tiens à remercier très chaleureusement Son Excellence Monsieur Ung Huot, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, pour avoir pris l'initiative de réunir ce déjeuner de travail ici, au bord du Mékong, dans un cadre aussi magnifique et dans une ambiance aussi détendue. J'y vois la marque de l'amitié qui caractérise les relations entre nos deux pays.
Je voudrais rappeler en quelques mots combien la France est attachée à ses relations avec le Cambodge. L'histoire fonde ces relations particulières. Mais plus encore c'est l'avenir qui justifie aujourd'hui que nous maintenions la qualité du dialogue franco-cambodgien. Le Cambodge est pleinement engagé dans sa reconstruction et sa modernisation. Depuis mon arrivée au Cambodge, j'ai pu constater combien Phnom Penh était redevenue une capitale dynamique et active, symbole des progrès accomplis depuis la signature des accords de Paris. La France entend bien rester à vos côtés pour appuyer ces évolutions. Nos actions de coopération se doivent d'être exemplaires, de répondre aux besoins de votre pays et de s'inscrire dans des contrats d'objectifs précis. Je sais que tel est le cas des projets engagés. La visite que je viens d'effectuer à l'hôpital Calmette était à cet égard très encourageante.
Je souhaiterais souligner le rôle important que joue et que doit continuer de jouer la Francophonie qui est au coeur de nos actions de coopération. En visitant hier le Centre culturel francais qui accueille près de 6.000 élèves, puis ce matin, l'Université de Phnom Penh et la faculté de médecine, j'ai pu constater combien le partage du français non seulement créé des affinités entre nous tous, mais constitue surtout un outil privilégié pour le transfert des savoirs nécessaires à la modernisation du Cambodge. Je me suis entretenu de ce sujet avec Son Excellence M. Tol Lah, ministre de l'Education, de la Jeunesse et des Sports, et je crois que nous partageons la même analyse.
Pour la première fois de son histoire, le mouvement francophone se réunira en Asie. Quelle belle occasion de mettre en valeur la dimension asiatique de la Francophonie ! Aussi, je souhaite que durant ce sommet, le Cambodge puisse apporter sa contribution à la réflexion sur l'avenir de la Francophonie.
Plusieurs échéances importantes attendent le Cambodge. Sans aucun doute l'adhésion prochaine à l'ASEAN consacrera la pleine réinsertion du Cambodge dans son environnement régional. Je pense que cette adhésion est tout à fait compatible avec votre engagement en faveur de la Francophonie. Les échéances électorales et, notamment, le renouvellement de l'Assemblée nationale, dont je salue ici les représentants, sera aussi un grand moment de la vie politique cambodgienne. La France souhaite que ces élections contribuent au renforcement de l'état de droit et de la stabilité politique nécessaire à la prospérité du Cambodge. Je m'apprète dans quelques instants à faire le voyage vers Angkor avec Son Excellence M. Nouth Narang, ministre de la Culture et des Beaux-Arts. Découvrir ce haut lieu de la civilisation khmère est pour tout Français un moment privilégié. Je sais que la coopération française est aussi présente dans la région d'Angkor. La promotion du patrimoine khmer est un secteur important de notre coopération bilatérale. Important, car je crois en effet que chaque peuple, chaque pays a besoin de s'appuyer sur son passé pour mieux affronter l'avenir. Messieurs les Ministres, Messieurs les Députés, Mesdames et Messieurs, Permettez-moi de lever mon verre à votre santé, à la poursuite de notre coopération et à l'amitié entre nos deux peuples.
C'est un grand plaisir pour moi d'être ici parmi vous ce soir, si proche du site d'Angkor que j'ai eu le privilège de découvrir aujourd'hui pour la première fois, en compagnie de Son Excellence M. Nouth Narang, ministre de la Culture et des Beaux-Arts. Je me réjouis à l'avance de pouvoir visiter demain les chantiers de restauration menés par l'Ecole française d'Extrême-Orient, dont l'histoire et la renommée sont intimement liées au site d'Angkor.
Je constate, avec une très grande satisfaction, la force des liens qui unissent les représentants des autorités locales et les membres de la communauté française, vous tous ici réunis, dans le même projet de développement de la région des temples d'Angkor. Je voulais assurer nos interlocuteurs cambodgiens de l'importance que la France accorde, dans son dispositif de coopération, aux nombreuses actions menées ici. Je souhaitais également adresser à l'ensemble des membres de la communauté française la reconnaissance du gouvernement pour la qualité de leurs réalisations.
Je crois, en effet, que se trouve concentré ici autour de Siem Reap un ensemble de projets et d'actions concrètes et diverses, dont l'objectif est de permettre à Siem Reap de devenir un centre culturel, touristique et économique de toute première importance.
En effet, que signifierait la restauration des temples sans que soient menées en parallèle des actions de déminage permettant l'accès aux sites en toute sécurité et la reprise des activités agricoles ?
A cet egard, je me réjouis que, grâce notamment aux financements européens, la société Cidev puisse poursuivre à la fois ses activités de déminage et ses actions, tout aussi essentielles, de formation de démineurs cambodgiens.
De même, comment ne pas voir une complémentarité entre l'assistance technique apportée à la conservation d'Angkor et la mise en place d'une police du patrimoine dont l'objectif est de lutter contre le vol et le trafic d'oeuvres
d'art ?
Les exemples pourraient être multipliés qui montreraient la cohérence de notre ction, produit d'initiatives de natures diverses, institutionnelles, ou non gouvernementales, publiques ou privées, mais qui toutes visent le développement social et économique de la région. Je tiens à saluer tout particulièrement les actions menées par les ONG françaises dans les domaines du développement rural, de la santé, de l'éducation et de la protection de l'enfance.
C'est donc bien au-delà du seul site archéologique d'Angkor, mais en direction de l'ensemble de la région et de ses habitants que sont dirigés les efforts de notre coopération bilatérale.
Nous sommes réunis ce soir au Centre culturel français de Siem Reap qui est fréquenté par plus de cinq cents élèves. Je voulais saisir cette occasion pour souligner le rôle que doit jouer la Francophonie au Cambodge et en particulier, ici, à Siem Reap. Une Francophonie tournée vers l'avenir, vecteur de notre coopération et qui doit trouver un prolongement naturel dans l'intensification des échanges culturels et économiques. L'augmentation du nombre de touristes français qui viennent à Angkor en est un signe encourageant.
Pour conclure, je souhaiterais rappeler que l'action de la France à Angkor et à Siem Reap s'inscrit dans un effort plus global du Cambodge et de la communauté internationale. La France co-préside avec le Japon le comité international de coordination pour la sauvegarde et le développement du site historique d'Angkor dont le secrétariat est assuré par l'UNESCO. Le développement harmonieux du site, qui doit permettre à la fois l'essor du tourisme et le respect de la spécificité de ce lieu classé au patrimoine de l'humanité, doit retenir l'attention de tous. Pour sa part la France s'efforce de contribuer à la mobilisation nécessaire de la communauté internationale.
Je forme le voeu que le soutien de la France à l'autorité pour la protection du site et l'aménagement de la région d'Angkor (Apsara), puisse permettre à l'établissement public cambodgien d'encadrer les initiatives privées et publiques et d'assurer un "développement touristique durable", respectueux du site archéologique et de son environnement naturel.
Mesdames, Messieurs,
Au nom du gouvernement et en mon nom personnel, je vous transmets mes voeux es
plus chaleureux de succès dans la poursuite de vos missions respectives. Je souhaite que la qualité des relations entre la France et le Cambodge trouvent, ici, à Siem Reap, un prolongement naturel dans la mise en place d'actions toujours plus efficaces, au service du rayonnement d'Angkor..
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 octobre 2001)
Monsieur le Ministre
Mesdames,
Messieurs,
C'est un grand plaisir pour moi d'être ici parmi vous ce soir, si proche du site d'Angkor que j'ai eu le privilège de découvrir aujourd'hui pour la première fois, en compagnie de Son Excellence M. Nouth Narang, ministre de la Culture et des Beaux-Arts. Je me réjouis à l'avance de pouvoir visiter demain les chantiers de restauration menés par l'Ecole française d'Extrême-Orient, dont l'histoire et la renommée sont intimement liées au site d'Angkor.
Je constate, avec une très grande satisfaction, la force des liens qui unissent les représentants des autorités locales et les membres de la communauté française, vous tous ici réunis, dans le même projet de développement de la région des temples d'Angkor. Je voulais assurer nos interlocuteurs cambodgiens de l'importance que la France accorde, dans son dispositif de coopération, aux nombreuses actions menées ici. Je souhaitais également adresser à l'ensemble des membres de la communauté française la reconnaissance du gouvernement pour la qualité de leurs réalisations.
Je crois, en effet, que se trouve concentré ici autour de Siem Reap un ensemble de projets et d'actions concrètes et diverses, dont l'objectif est de permettre à Siem Reap de devenir un centre culturel, touristique et économique de toute première importance.
En effet, que signifierait la restauration des temples sans que soient menées en parallèle des actions de déminage permettant l'accès aux sites en toute sécurité et la reprise des activités agricoles ?
A cet egard, je me réjouis que, grâce notamment aux financements européens, la société Cidev puisse poursuivre à la fois ses activités de déminage et ses actions, tout aussi essentielles, de formation de démineurs cambodgiens.
De même, comment ne pas voir une complémentarité entre l'assistance technique apportée à la conservation d'Angkor et la mise en place d'une police du patrimoine dont l'objectif est de lutter contre le vol et le trafic d'oeuvres d'art ?
Les exemples pourraient être multipliés qui montreraient la cohérence de notre action, produit d'initiatives de natures diverses, institutionnelles, ou non gouvernementales, publiques ou privées, mais qui toutes visent le développement social et économique de la région. Je tiens à saluer tout particulièrement les actions menées par les ONG françaises dans les domaines du développement rural, de la santé, de l'éducation et de la protection de l'enfance.
C'est donc bien au-delà du seul site archéologique d'Angkor, mais en direction de l'ensemble de la région et de ses habitants que sont dirigés les efforts de notre coopération bilatérale.
Nous sommes réunis ce soir au Centre culturel français de Siem Reap qui est fréquenté par plus de cinq cents élèves. Je voulais saisir cette occasion pour souligner le rôle que doit jouer la Francophonie au Cambodge et en particulier, ici, à Siem Reap. Une Francophonie tournée vers l'avenir, vecteur de notre coopération et qui doit trouver un prolongement naturel dans l'intensification des échanges culturels et économiques. L'augmentation du nombre de touristes français qui viennent à Angkor en est un signe encourageant.
Pour conclure, je souhaiterais rappeler que l'action de la France à Angkor et à Siem Reap s'inscrit dans un effort plus global du Cambodge et de la communauté internationale. La France co-préside avec le Japon le comité international de coordination pour la sauvegarde et le développement du site historique d'Angkor dont le secrétariat est assuré par l'UNESCO. Le développement harmonieux du site, qui doit permettre à la fois l'essor du tourisme et le respect de la spécificité de ce lieu classé au patrimoine de l'humanité, doit retenir l'attention de tous. Pour sa part la France s'efforce de contribuer à la mobilisation nécessaire de la communauté internationale.
Je forme le voeu que le soutien de la France à l'autorité pour la protection du site et l'aménagement de la région d'Angkor (Apsara), puisse permettre à l'établissement public cambodgien d'encadrer les initiatives privées et publiques et d'assurer un "développement touristique durable", respectueux du site archéologique et de son environnement naturel.
Mesdames, Messieurs,
Au nom du gouvernement et en mon nom personnel, je vous transmets mes voeux les plus chaleureux de succès dans la poursuite de vos missions respectives. Je souhaite que la qualité des relations entre la France et le Cambodge trouvent, ici, à Siem Reap, un prolongement naturel dans la mise en place d'actions toujours plus efficaces, au service du rayonnement d'Angkor./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 février 2002)