Texte intégral
Les excellentes relations entre la France et le Kazakhstan sont fondées sur la volonté de poursuivre le développement et l'approfondissement de la coopération économique bilatérale. L'instauration d'un climat de confiance est de nature à donner une nouvelle impulsion aux relations qui unissent la France et le Kazakhstan.
- Au cours de leur entretien du 15 novembre, les Présidents français et Kazakh ont souhaité que le cadre juridique de la coopération économique (accord d'encouragement et de protection réciproques des investissements, convention fiscale) soit finalisé.
- Le Kazakhstan, comme il l'a déjà fait auprès des organisations financières internationales et du FMI en particulier, s'est engagé à favoriser l'établissement d'un climat de confiance, de nature à encourager la présence d'un plus grand nombre d'entreprises françaises dans son pays.
- Les deux Présidents ont rappelé leur attachement aux travaux du groupe de travail intergouvernemental franco-kazakhstanais qui s'est déjà réuni deux fois (17 septembre 1993, 12 janvier 1995).
- Il se réunira à nouveau, avant la fin de l'année à Almaty, au cours d'une session exceptionnelle, puis à la fin du premier semestre de 1996, à Paris, au titre de sa session régulière. Il sera co-présidé par M. Mette, premier vice-Premier ministre du Kazakhstan, et par M. Borotra, ministre de l'industrie, de la poste et des télécommunications.
- Les deux Présidents ont souligné que les secteurs prioritaires de cette coopération concernent l'énergie, la construction, les transports, la géo-physique, l'agro-alimentaire, les télécommunications, le contrôle aérien, l'informatique, l'extraction et la transformation des métaux précieux et rares. Ils ont noté que la réalisation des projets jugés prioritaires d'un commun accord au sein du groupe de travail devrait être facilitée.
- L'objectif du processus d'échanges et de consultations est d'aboutir à la conclusion d'un accord de développement et d'approfondissement de la coopération entre les deux pays.
- Une visite prochaine du ministre français des affaires étrangères est par ailleurs envisagée. Des échanges de visites à haut niveau auront lieu ensuite.