Texte intégral
Communiqué de la présidence de la République du 14 avril.
- Le Président de la République a reçu aujourd'hui à 18h30 le président du Conseil des ministres de la République du Liban, M. Rafic Hariri, qui lui a exposé la situation particulièrement grave à laquelle est confronté son pays.
- La France suit avec une très grande inquiétude l'enchaînement des actes de violence et des opérations de représailles qui frappent au premier chef les populations civiles, en Israël comme au Liban. Ces opérations ont déjà coûté de nombreuses vies, y compris celles d'enfants. Plusieurs centaines de milliers de civils libanais ont été obligés de fuir leurs foyers dans le cadre d'un exode massif.
- L'aggravation de la situation au Liban et dans le nord d'Israël, ainsi que la prolongation des affrontements font peser des risques graves sur le processus de paix.
- La France réaffirme le droit de tous les Etats de la région, notamment du Liban et d'Israël, à vivre en sécurité. En même temps, elle est convaincue que la crise actuelle ne sera pas résolue par des moyens militaires. Elle appelle toutes les parties concernées à faire preuve de responsabilité et de retenue et à décréter un cessez-le-feu dans les plus brefs délais.
- Dans cet esprit, le Président de la République, a demandé au ministre des affaires étrangères de se rendre immédiatement dans la région.
- Communiqué du ministère des affaires étrangères du 16 avril.
- Les bombardements israéliens ont causé des dégâts matériels considérables et ont, notamment, atteint des infrastructures de base situées dans la ville de Beyrouth, à savoir : les sous-stations électriques de Jammour et Bsalim. Le coût des dégâts est estimé à 60 millions de dollars et les délais de réparation à environ six mois. L'alimentation en électricité de Beyrouth et de sa banlieue se trouve gravement perturbée.
- Compte tenu de l'urgence, la France a décidé d'envoyer une mission d'experts qui se rendra dans les toutes prochaines heures pour faire un évaluation des dégâts et déterminer l'assistance à fournir pour la remise en état des postes de transformation détruits.
- Après 17 ans de guerre civile, le Liban qui se remet à peine de ses blessures et qui avait entrepris avec l'aide de plusieurs pays, notamment la France, la reconstruction de ses infrastructures, voit subitement tous ses efforts dangereusement compromis.
- La France appelle instamment les autorités israéliennes à mettre fin aux attaques sur des objectifs civils, attaques qui sont inadmissibles et injustifiées. Elle l'a fait savoir aux autorités israéliennes.
- Le Président de la République a reçu aujourd'hui à 18h30 le président du Conseil des ministres de la République du Liban, M. Rafic Hariri, qui lui a exposé la situation particulièrement grave à laquelle est confronté son pays.
- La France suit avec une très grande inquiétude l'enchaînement des actes de violence et des opérations de représailles qui frappent au premier chef les populations civiles, en Israël comme au Liban. Ces opérations ont déjà coûté de nombreuses vies, y compris celles d'enfants. Plusieurs centaines de milliers de civils libanais ont été obligés de fuir leurs foyers dans le cadre d'un exode massif.
- L'aggravation de la situation au Liban et dans le nord d'Israël, ainsi que la prolongation des affrontements font peser des risques graves sur le processus de paix.
- La France réaffirme le droit de tous les Etats de la région, notamment du Liban et d'Israël, à vivre en sécurité. En même temps, elle est convaincue que la crise actuelle ne sera pas résolue par des moyens militaires. Elle appelle toutes les parties concernées à faire preuve de responsabilité et de retenue et à décréter un cessez-le-feu dans les plus brefs délais.
- Dans cet esprit, le Président de la République, a demandé au ministre des affaires étrangères de se rendre immédiatement dans la région.
- Communiqué du ministère des affaires étrangères du 16 avril.
- Les bombardements israéliens ont causé des dégâts matériels considérables et ont, notamment, atteint des infrastructures de base situées dans la ville de Beyrouth, à savoir : les sous-stations électriques de Jammour et Bsalim. Le coût des dégâts est estimé à 60 millions de dollars et les délais de réparation à environ six mois. L'alimentation en électricité de Beyrouth et de sa banlieue se trouve gravement perturbée.
- Compte tenu de l'urgence, la France a décidé d'envoyer une mission d'experts qui se rendra dans les toutes prochaines heures pour faire un évaluation des dégâts et déterminer l'assistance à fournir pour la remise en état des postes de transformation détruits.
- Après 17 ans de guerre civile, le Liban qui se remet à peine de ses blessures et qui avait entrepris avec l'aide de plusieurs pays, notamment la France, la reconstruction de ses infrastructures, voit subitement tous ses efforts dangereusement compromis.
- La France appelle instamment les autorités israéliennes à mettre fin aux attaques sur des objectifs civils, attaques qui sont inadmissibles et injustifiées. Elle l'a fait savoir aux autorités israéliennes.