Texte intégral
Q - Etes-vous satisfait de ce premier voyage en Asie ?
R - Je suis revenu convaincu que, pour contrebalancer l'axe Etats-Unis - Asie, il faut créer un axe Europe - Asie. Au Japon, la France doit mobiliser ses PME, et nos grandes entreprises qui s'y trouvent déjà doivent les y aider. En Corée, il faut également décrocher quelques gros contrats. C'est ce que j'ai essayé de faire pendant ma visite.
Q - Quels contrats êtes-vous allé défendre ?
R - La direction du groupe japonais Sharp projette d'ici à l'an prochain d'ouvrir en Europe une unité de production de cellules photovoltaïques. Elle hésite entre un site britannique et un site français, à Soultz (en Alsace), où elle possède déjà une usine de photocopieurs. Il s'agira d'un projet de 16 M euros qui devrait entraîner la création de cent emplois. L'assouplissement récent des 35 heures et la loi sur les licenciements pourraient convaincre le groupe.
Q - En Corée, vous êtes allé défendre deux projets importants...
R - Effectivement. En téléphonie mobile tout d'abord, puisque Korean Telecom, une des principales entreprises de téléphonie fixe, mobile et Internet du pays, veut acheter une licence UMTS, un secteur où la France est très présente. Et puis surtout, les Coréens sont sur le point d'acquérir un satellite qui s'appellera KoreaSat-5, qui représente un marché de 200 millions de dollars. Deux entreprises françaises sont sur les rangs, Alcatel Astrium et EADS, ainsi qu'un groupe américain, Lockheed-Martin.
Q - Les Coréens vous ont-il entendu ?
R - Les relations entre la France et la Corée ont toujours été émaillées de grands contrats portant, par exemple, sur des Airbus ou le TGV. J'ai fait comprendre au ministre des Informations et de la Communication coréen que les preuves de la compétence technologique de la France n'étaient plus à faire.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 novembre 2002)
R - Je suis revenu convaincu que, pour contrebalancer l'axe Etats-Unis - Asie, il faut créer un axe Europe - Asie. Au Japon, la France doit mobiliser ses PME, et nos grandes entreprises qui s'y trouvent déjà doivent les y aider. En Corée, il faut également décrocher quelques gros contrats. C'est ce que j'ai essayé de faire pendant ma visite.
Q - Quels contrats êtes-vous allé défendre ?
R - La direction du groupe japonais Sharp projette d'ici à l'an prochain d'ouvrir en Europe une unité de production de cellules photovoltaïques. Elle hésite entre un site britannique et un site français, à Soultz (en Alsace), où elle possède déjà une usine de photocopieurs. Il s'agira d'un projet de 16 M euros qui devrait entraîner la création de cent emplois. L'assouplissement récent des 35 heures et la loi sur les licenciements pourraient convaincre le groupe.
Q - En Corée, vous êtes allé défendre deux projets importants...
R - Effectivement. En téléphonie mobile tout d'abord, puisque Korean Telecom, une des principales entreprises de téléphonie fixe, mobile et Internet du pays, veut acheter une licence UMTS, un secteur où la France est très présente. Et puis surtout, les Coréens sont sur le point d'acquérir un satellite qui s'appellera KoreaSat-5, qui représente un marché de 200 millions de dollars. Deux entreprises françaises sont sur les rangs, Alcatel Astrium et EADS, ainsi qu'un groupe américain, Lockheed-Martin.
Q - Les Coréens vous ont-il entendu ?
R - Les relations entre la France et la Corée ont toujours été émaillées de grands contrats portant, par exemple, sur des Airbus ou le TGV. J'ai fait comprendre au ministre des Informations et de la Communication coréen que les preuves de la compétence technologique de la France n'étaient plus à faire.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 novembre 2002)