Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Monsieur l'Ambassadeur,
Messieurs les Présidents,
Messieurs les Directeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Je dois d'abord remercier notre hôte, M. le ministre du Commerce, M. Oussama Bin Yafa Bin Ibrahim Faqui, pour son accueil si chaleureux et l'organisation de cette visite.
Grâce au travail de tous, du côté saoudien, comme du côté français, je crois que cette visite peut marquer un nouvel élan dans nos relations.
Nos relations sont en effet excellentes sur le plan politique et c'est le premier pilier de notre partenariat stratégique.
Le voyage du Président de la république en 1996 a manifesté toute la convergence de vues et d'intérêts qui existent entre l'Arabie Saoudite et la France, et plus encore les vraies relations d'amitié qui lient nos deux pays.
Ces liens sont entretenus par les rencontres régulières entre nos ministres des Affaires Étrangères.
Monsieur Védrine viendra d'ailleurs très prochainement, début mars, en visite officielle en Arabie Saoudite.
Cette similitude de vues est particulièrement vérifiée aujourd'hui comme vous le savez en ce qui concerne la crise irakienne, mais elle concerne aussi plus largement les perspectives d'un équilibre et d'une stabilité durables au Proche et au Moyen-Orient.
A ces convergences, s'ajoute évidemment notre très importante coopération dans le domaine militaire, que notre gouvernement entend approfondir, ainsi qu'en témoigne la visite à Riyad d'Alain Richard, notre ministre de la Défense, en juillet dernier.
Mais à ce premier pilier de notre partenariat stratégique, il faut en ajouter un second, d'ordre économique.
Je suis en effet convaincu que l'Arabie Saoudite sera un des acteurs majeurs de l'histoire du XXIème siècle, de ce XXIème siècle qui sera celui, je l'espère, de la paix, et de l'ouverture mutuelle des grandes civilisations.
L'Arabie Saoudite dispose en effet d'atouts considérables : son rôle éminent dans le monde musulman, les richesses formidables de son sous-sol, l'absence d'endettement extérieur, la jeunesse de sa population et enfin le dynamisme de ses milieux d'affaires.
C'est pourquoi l'heure est propice pour que la France puisse apporter son savoir-faire et ses technologies afin de soutenir le développement de votre pays.
Nos entreprises, et en particulier celles qui m'accompagnent, disposent d'une véritable excellence dans des secteurs-clés d'une économie moderne : l'énergie, les télécommunications, les transports, l'eau, l'agro-alimentaire, les biens de consommation.
Toutes ces entreprises font preuve sur tous les marchés mondiaux d'un dynamisme commercial et technique exceptionnel et c'est grâce à elles que, je le dis avec une certaine fierté, la France est la quatrième puissance commerciale du monde, qui comparée à sa population exporte plus que les États-Unis et le Japon.
Certes, tout n'est pas toujours facile.
Des grands projets nécessitent de grands financements et les objectifs que votre gouvernement s'est fixé dans votre sixième plan sont ambitieux.
Ils concernent l'éducation et la formation, pour lesquels des prêts de coopération avec la France se dessinent, mais également les grandes infrastructures.
Pour cela de nouveaux modes de financement devront sans doute être imaginés, qu'ils concernent ce que nous appelons en France les concessions, ou des formes nouvelles de garanties.
Mais je suis convaincu que nous y réussirons. L'Arabie Saoudite est un pays jeune mais c'est aussi le pays de la fidélité et de la confiance.
(source http://www.minefi.gouv.fr, le 23 août 2002)
Monsieur l'Ambassadeur,
Messieurs les Présidents,
Messieurs les Directeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Je dois d'abord remercier notre hôte, M. le ministre du Commerce, M. Oussama Bin Yafa Bin Ibrahim Faqui, pour son accueil si chaleureux et l'organisation de cette visite.
Grâce au travail de tous, du côté saoudien, comme du côté français, je crois que cette visite peut marquer un nouvel élan dans nos relations.
Nos relations sont en effet excellentes sur le plan politique et c'est le premier pilier de notre partenariat stratégique.
Le voyage du Président de la république en 1996 a manifesté toute la convergence de vues et d'intérêts qui existent entre l'Arabie Saoudite et la France, et plus encore les vraies relations d'amitié qui lient nos deux pays.
Ces liens sont entretenus par les rencontres régulières entre nos ministres des Affaires Étrangères.
Monsieur Védrine viendra d'ailleurs très prochainement, début mars, en visite officielle en Arabie Saoudite.
Cette similitude de vues est particulièrement vérifiée aujourd'hui comme vous le savez en ce qui concerne la crise irakienne, mais elle concerne aussi plus largement les perspectives d'un équilibre et d'une stabilité durables au Proche et au Moyen-Orient.
A ces convergences, s'ajoute évidemment notre très importante coopération dans le domaine militaire, que notre gouvernement entend approfondir, ainsi qu'en témoigne la visite à Riyad d'Alain Richard, notre ministre de la Défense, en juillet dernier.
Mais à ce premier pilier de notre partenariat stratégique, il faut en ajouter un second, d'ordre économique.
Je suis en effet convaincu que l'Arabie Saoudite sera un des acteurs majeurs de l'histoire du XXIème siècle, de ce XXIème siècle qui sera celui, je l'espère, de la paix, et de l'ouverture mutuelle des grandes civilisations.
L'Arabie Saoudite dispose en effet d'atouts considérables : son rôle éminent dans le monde musulman, les richesses formidables de son sous-sol, l'absence d'endettement extérieur, la jeunesse de sa population et enfin le dynamisme de ses milieux d'affaires.
C'est pourquoi l'heure est propice pour que la France puisse apporter son savoir-faire et ses technologies afin de soutenir le développement de votre pays.
Nos entreprises, et en particulier celles qui m'accompagnent, disposent d'une véritable excellence dans des secteurs-clés d'une économie moderne : l'énergie, les télécommunications, les transports, l'eau, l'agro-alimentaire, les biens de consommation.
Toutes ces entreprises font preuve sur tous les marchés mondiaux d'un dynamisme commercial et technique exceptionnel et c'est grâce à elles que, je le dis avec une certaine fierté, la France est la quatrième puissance commerciale du monde, qui comparée à sa population exporte plus que les États-Unis et le Japon.
Certes, tout n'est pas toujours facile.
Des grands projets nécessitent de grands financements et les objectifs que votre gouvernement s'est fixé dans votre sixième plan sont ambitieux.
Ils concernent l'éducation et la formation, pour lesquels des prêts de coopération avec la France se dessinent, mais également les grandes infrastructures.
Pour cela de nouveaux modes de financement devront sans doute être imaginés, qu'ils concernent ce que nous appelons en France les concessions, ou des formes nouvelles de garanties.
Mais je suis convaincu que nous y réussirons. L'Arabie Saoudite est un pays jeune mais c'est aussi le pays de la fidélité et de la confiance.
(source http://www.minefi.gouv.fr, le 23 août 2002)