Texte intégral
Vous avez parfaitement décrit l'état de fait qui prévaut en Birmanie depuis le refus de la junte birmane de reconnaître le résultat des urnes, et qui indigne tous les Occidentaux.
L'Union européenne a pris, en 1996, une série de mesures contre le régime de Rangoon, qui ont été renforcées en avril, l'absence de toute évolution ne faisant que rendre la situation plus insupportable. En particulier, les avoirs financiers détenus à l'étranger par les dirigeants birmans ont été gelés. La commission des Droits de l'Homme de l'ONU a adopté, toujours à l'initiative de l'Union européenne, une résolution condamnant les violations des Droits de l'Homme et le refus de la démocratie en Birmanie, et nommé un rapporteur spécial sur ce pays. Une action est en cours, en outre, devant la Conférence internationale du travail, pour priver la Birmanie de certains avantages commerciaux en raison du travail forcé pratiqué dans plusieurs régions.
Nous mettrons à profit la présidence française pour continuer sur cette voie et prendre de nouvelles initiatives, dans le cadre du dialogue avec l'ASEAN, qui avait été précisément gelé en raison de la question birmane. Nous espérons que cette pression exercée sur les pays voisins de la Birmanie servira la cause de la démocratie.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 31 mai 2000)
L'Union européenne a pris, en 1996, une série de mesures contre le régime de Rangoon, qui ont été renforcées en avril, l'absence de toute évolution ne faisant que rendre la situation plus insupportable. En particulier, les avoirs financiers détenus à l'étranger par les dirigeants birmans ont été gelés. La commission des Droits de l'Homme de l'ONU a adopté, toujours à l'initiative de l'Union européenne, une résolution condamnant les violations des Droits de l'Homme et le refus de la démocratie en Birmanie, et nommé un rapporteur spécial sur ce pays. Une action est en cours, en outre, devant la Conférence internationale du travail, pour priver la Birmanie de certains avantages commerciaux en raison du travail forcé pratiqué dans plusieurs régions.
Nous mettrons à profit la présidence française pour continuer sur cette voie et prendre de nouvelles initiatives, dans le cadre du dialogue avec l'ASEAN, qui avait été précisément gelé en raison de la question birmane. Nous espérons que cette pression exercée sur les pays voisins de la Birmanie servira la cause de la démocratie.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 31 mai 2000)