Texte intégral
Permettez-moi en quelques mots de vous exprimer l'honneur et le plaisir que j'éprouve, en tant que ministre de la Défense et à titre personnel, de vous recevoir aujourd'hui à Paris à l'occasion de votre visite officielle en France.
Cette visite officielle revêt, pour le gouvernement français, et bien sûr pour le président de la République, qui vous recevra demain, une extrême importance.
Pour ce qui me concerne, je suis tout particulièrement heureux de l'honneur qui m'échoit de vous accueillir ici ce soir, en tant que vice-Premier ministre, ministre de la Défense et comme l'un des tous premiers dignitaires du Royaume d'Arabie saoudite.
C'est, si je compte bien, la cinquième fois que nous nous retrouvons et mon sentiment personnel et ma joie ce soir sont d'accueillir un véritable ami.
Les relations entre la France et le monde arabe, plus particulièrement entre nos deux pays, initiées par les deux hommes d'exception que furent le roi Fayçal et le général de Gaulle, n'ont cessé de se développer. Elles ont atteint, sous la haute autorité du roi Fahd et du président Chirac, un niveau d'amitié et de confiance exceptionnel.
Le voyage du président Chirac en Arabie saoudite, au mois de juillet 1996, voyage auquel j'ai eu l'honneur de participer, en a été une démonstration éclatante.
Vous êtes aujourd'hui, Altesse, l'hôte de la France, votre visite est celle de l'amitié, du respect et de la confiance réciproques. Vous savez, Altesse, combien ces éléments sont constitutifs de la politique arabe de la France dans laquelle le Royaume d'Arabie saoudite tient une place éminente. Votre pays est en effet un acteur majeur de l'équilibre et de la stabilité régionale auxquels la France est tant attachée.
Face à un environnement proche et moyen-oriental où des menaces persistent, la France et l'Arabie Saoudite doivent rester vigilantes et solidaires.
Nos deux pays y mènent une politique très active de recherche d'une paix juste et durable, concernant toutes les parties en présence.
Je me suis rendu, encore tout récemment, au Proche-Orient pour affirmer la détermination de la France à promouvoir une reprise vigoureuse du processus de paix. J'y ai perçu le poids et l'influence déterminants de votre pays.
Un champ immense est ouvert pour notre coopération bilatérale dont vous êtes, Altesse, l'un des principaux maîtres d'oeuvre depuis maintenant plusieurs décennies. Cette longue expérience vous donne d'ailleurs le privilège, quelque peu troublant pour moi, vous le comprendrez, d'avoir connu douze ministres français de la Défense !
L'amitié entre l'Arabie saoudite et la France est ancienne. Mais je me félicite de constater qu'elle se forge désormais de plus en plus entre nos forces armées. Nos grands responsables de la Défense, nos chefs militaires ont appris à travailler ensemble, à coopérer et à s'apprécier mutuellement. Ils l'ont fait dans la "difficulté", au moment de la guerre du Golfe, au cours de laquelle la présence côte à côte sur le champ de bataille a créé des liens indéfectibles. Ils le font depuis à travers un niveau sans cesse croissant d'échanges et d'activités communes.
l'hospitalité que vous accordez, Altesse, sur votre territoire à nos avions de combat participant à l'action de vigilance au nord de votre pays témoigne notamment de la qualité remarquable atteinte aujourd'hui par nos relations de défense.
C'est sur cette base saine, profonde et amicale de notre coopération qu'il nous faut construire l'avenir de nos échanges. Au-delà des programmes d'armement qui ont joué le rôle que l'on sait dans nos relations de défense jusqu'ici, continuons, Altesse, de bâtir un véritable partenariat de défense entre nos deux pays.
Il s'agit d'approfondir nos échanges bilatéraux en matière de sécurité mais aussi en matière stratégique, industrielle et technologique, dans le cadre d'une démarche d'ensemble couvrant évidemment tous les autres aspects politiques, économiques et culturels de nos relations.
Les évolutions récentes de l'outil de défense français nous offrent des possibilités nouvelles pour suivre une telle voie de consolider et établir durablement une solidarité sans faille entre nos deux systèmes de défense.
J'ai rappelé, Altesse, quel était l'engagement de la France dans la région au service de la paix et de la stabilité. Je suis convaincu que l'Arabie saoudite et la France, qui ont de vrais intérêts communs, au Moyen-Orient et dans l'ensemble des pays musulmans, peuvent développer un partenariat de défense qui confortera nos capacités d'initiatives dans la région, et plus largement dans le monde arabe et en Afrique, pour la cause de la paix.
Pour ma part, j'y suis prêt.
Permettez-moi, Altesse, de lever mon verre à l'amitié entre nos deux pays, à notre amitié personnelle, en votre honneur, à celui des hautes autorités qui vous entourent et aux membres de la délégation qui vous accompagnent, et en l'honneur de Sa Majesté le roi Fahd, serviteur des deux Saintes Mosquées.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 novembre 2001)
Cette visite officielle revêt, pour le gouvernement français, et bien sûr pour le président de la République, qui vous recevra demain, une extrême importance.
Pour ce qui me concerne, je suis tout particulièrement heureux de l'honneur qui m'échoit de vous accueillir ici ce soir, en tant que vice-Premier ministre, ministre de la Défense et comme l'un des tous premiers dignitaires du Royaume d'Arabie saoudite.
C'est, si je compte bien, la cinquième fois que nous nous retrouvons et mon sentiment personnel et ma joie ce soir sont d'accueillir un véritable ami.
Les relations entre la France et le monde arabe, plus particulièrement entre nos deux pays, initiées par les deux hommes d'exception que furent le roi Fayçal et le général de Gaulle, n'ont cessé de se développer. Elles ont atteint, sous la haute autorité du roi Fahd et du président Chirac, un niveau d'amitié et de confiance exceptionnel.
Le voyage du président Chirac en Arabie saoudite, au mois de juillet 1996, voyage auquel j'ai eu l'honneur de participer, en a été une démonstration éclatante.
Vous êtes aujourd'hui, Altesse, l'hôte de la France, votre visite est celle de l'amitié, du respect et de la confiance réciproques. Vous savez, Altesse, combien ces éléments sont constitutifs de la politique arabe de la France dans laquelle le Royaume d'Arabie saoudite tient une place éminente. Votre pays est en effet un acteur majeur de l'équilibre et de la stabilité régionale auxquels la France est tant attachée.
Face à un environnement proche et moyen-oriental où des menaces persistent, la France et l'Arabie Saoudite doivent rester vigilantes et solidaires.
Nos deux pays y mènent une politique très active de recherche d'une paix juste et durable, concernant toutes les parties en présence.
Je me suis rendu, encore tout récemment, au Proche-Orient pour affirmer la détermination de la France à promouvoir une reprise vigoureuse du processus de paix. J'y ai perçu le poids et l'influence déterminants de votre pays.
Un champ immense est ouvert pour notre coopération bilatérale dont vous êtes, Altesse, l'un des principaux maîtres d'oeuvre depuis maintenant plusieurs décennies. Cette longue expérience vous donne d'ailleurs le privilège, quelque peu troublant pour moi, vous le comprendrez, d'avoir connu douze ministres français de la Défense !
L'amitié entre l'Arabie saoudite et la France est ancienne. Mais je me félicite de constater qu'elle se forge désormais de plus en plus entre nos forces armées. Nos grands responsables de la Défense, nos chefs militaires ont appris à travailler ensemble, à coopérer et à s'apprécier mutuellement. Ils l'ont fait dans la "difficulté", au moment de la guerre du Golfe, au cours de laquelle la présence côte à côte sur le champ de bataille a créé des liens indéfectibles. Ils le font depuis à travers un niveau sans cesse croissant d'échanges et d'activités communes.
l'hospitalité que vous accordez, Altesse, sur votre territoire à nos avions de combat participant à l'action de vigilance au nord de votre pays témoigne notamment de la qualité remarquable atteinte aujourd'hui par nos relations de défense.
C'est sur cette base saine, profonde et amicale de notre coopération qu'il nous faut construire l'avenir de nos échanges. Au-delà des programmes d'armement qui ont joué le rôle que l'on sait dans nos relations de défense jusqu'ici, continuons, Altesse, de bâtir un véritable partenariat de défense entre nos deux pays.
Il s'agit d'approfondir nos échanges bilatéraux en matière de sécurité mais aussi en matière stratégique, industrielle et technologique, dans le cadre d'une démarche d'ensemble couvrant évidemment tous les autres aspects politiques, économiques et culturels de nos relations.
Les évolutions récentes de l'outil de défense français nous offrent des possibilités nouvelles pour suivre une telle voie de consolider et établir durablement une solidarité sans faille entre nos deux systèmes de défense.
J'ai rappelé, Altesse, quel était l'engagement de la France dans la région au service de la paix et de la stabilité. Je suis convaincu que l'Arabie saoudite et la France, qui ont de vrais intérêts communs, au Moyen-Orient et dans l'ensemble des pays musulmans, peuvent développer un partenariat de défense qui confortera nos capacités d'initiatives dans la région, et plus largement dans le monde arabe et en Afrique, pour la cause de la paix.
Pour ma part, j'y suis prêt.
Permettez-moi, Altesse, de lever mon verre à l'amitié entre nos deux pays, à notre amitié personnelle, en votre honneur, à celui des hautes autorités qui vous entourent et aux membres de la délégation qui vous accompagnent, et en l'honneur de Sa Majesté le roi Fahd, serviteur des deux Saintes Mosquées.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 novembre 2001)