Texte intégral
Je suis très heureux de me retrouver aujourd'hui aux Pays-Bas. J'ai été reçu très amicalement par le Premier ministre et nous avons eu déjà un échange sur plusieurs sujets d'intérêt communs. Nous avons commencé mon ami Hans et moi une séance de travail qui n'est pas finie, comme il vient de le dire, qui va se poursuivre au déjeuner. L'idée de base de ce contact, c'est exactement ce qu'il vous a dit il y a un instant : elle repose sur les relations franco-néerlandaises, qui sont bien meilleures et bien plus substantielles que ce que l'on dit parfois. Dans cette phase, qui est une phase où l'Europe va connaître des problèmes compliqués à résoudre, toute une série de problèmes liés à l'Agenda 2000, à l'élargissement, aux institutions, nous pensons qu'il est très important que deux pays qui sont des membres fondateurs de la Communauté européenne, de l'Union, qui ont connu toutes les étapes depuis le début, parlent encore plus, aient un échange encore plus approfondi sur ces problèmes, sur la façon de les régler et de les surmonter, dans un esprit qui soit fidèle à ce qui est la construction de l'Europe depuis le début. Voilà l'état d'esprit général.
Sur les questions dont nous avons déjà parlé, soit bilatérales, soit européennes, il y a beaucoup de sujets sur lesquels nous sommes d'accord, sur lesquels les points de vues français et néerlandais sont différents, comme c'est bien naturel, et nous avons décidé de renforcer ce travail en commun sur plusieurs sujets, qui ont été cités. Donc, je ne les reprendrai pas.
L'idée d'ensemble qui préside à cette rencontre est celle du rapprochement de deux pays qui portent en eux un élément fondamental de ces quatre décennies de construction de l'Europe, qui font partie des pays qui ont à ce titre une responsabilité particulière pour trouver de bonnes solutions aux problèmes présentés aujourd'hui, de bonnes solutions conformes aux intérêts nationaux des uns et des autres, mais de bonnes solutions conformes à la nécessité de poursuivre cette construction européenne.
Q - Pouvez-vous expliquer en quoi la relation entre la France et les Pays-Bas s'est améliorée. Concrètement qu'est-ce qui l'a fait s'améliorer ? Qu'est-ce qui a changé dans le passé récent ? Que faut-il faire selon vous pour qu'elles soient encore meilleures ? Plus particulièrement sur la drogue, a-t-on décidé quelque chose dans le domaine de la coopération ?
Une question plus particulièrement pour M. Védrine : est-ce que cela veut dire que la France va lever les barrières qu'elle a mises à l'Accord de Schengen à cause de la Hollande ?
R - Votre question a deux volets : il y a le volet drogue et puis la question du climat général des relations. En ce qui concerne la question de la drogue au sens large, je crois qu'on peut dire que les groupes de travail qui ont été mis en place à partir de la fin 95 ont permis de créer une vraie coopération, qui n'existait pas avant, au niveau des douanes, de la police et de la justice. C'est très important. De grands progrès ont été accomplis sur ce plan, même s'il y reste un certain nombre de problèmes sérieux à régler encore. Donc, nous n'avons pas encore atteint à ce stade la situation qui nous permettrait de lever l'article 2 paragraphe 2, mais c'est bien l'objectif de ce travail en commun.
Q - Mais que faudrait-il faire ? Qu'attendez-vous des Pays-Bas ?
R - Il faudrait rentrer dans les détails, mais M. Chevènement devrait venir prochainement et Mme Guigou a eu des entretiens avec son homologue, des discutions détaillées qui sont menées sujet par sujet. Donc à l'occasion de ces entretiens, ont été abordés les problèmes précis qui montrent que les questions posées par la France au début, qui avaient justifié cette procédure - qui est d'ailleurs prévue dans Schengen - peuvent correspondre à une nécessité. Parfois c'est lié à la drogue, parfois à autre chose ; donc, les conditions ne sont pas encore entièrement remplies, mais c'est bien cela l'objectif. Il faut intensifier cette coopération. D'ailleurs, le fait de faire jouer cette clause à laquelle nous faisions allusion n'empêche absolument pas la coopération transfrontalière. C'est le sens dans lequel nous travaillons avec une bien meilleure connaissance mutuelle, non seulement au niveau des membres des gouvernements, ce qui est important, mais également au niveau des services compétents. Voilà la direction générale. En ce qui concerne le climat des relations, je ne peux pas parler de ce qui s'est passé avant le gouvernement actuel naturellement mais je sais que ce gouvernement, aux Pays-Bas, a fait un effort particulier depuis donc 2 à 3 ans par rapport aux relations avec la France. Nous le mesurons, nous y sommes très sensibles et nous en sommes heureux, compte tenu des perspectives d'avenir que cela ouvre. En ce qui me concerne, j'ai constaté, qu'avec Hans van Mierlo, nous nous voyons constamment, au moins tous les mois dans le Conseil Affaires générales, et beaucoup plus souvent, parce qu'il y a beaucoup de réunions européennes. J'ai constaté tout simplement qu'entre la France et les Pays-Bas, c'est à peu près comme entre tous les autres membres de l'Union européenne, nous avons en permanence des sujets sur lesquels nous sommes d'accord, des sujets sur lesquels nous ne sommes pas d'accord, parce que les pays sont différents, les psychologies ne sont pas les mêmes, les traditions ne sont pas les mêmes. Il y a toutes sortes de sujets sur lesquels nous ne sommes pas forcément d'accord, mais nous discutons, nous travaillons, nous créons des groupes, et nous arrivons à des positions communes. Donc, il n'y a aucune particularité négative dans les relations entre la France et les Pays-Bas. C'est peut-être le résultat déjà du travail entrepris par ce gouvernement néerlandais auparavant. Sur le plan de la politique étrangère par exemple, lorsque nous faisons ce travail qui est très important pour élaborer petit à petit une politique étrangère commune en Europe à partir de traditions nationales qui sont très différentes, c'est très fréquent que nous ayons des réactions identiques - je pense que Hans est d'accord avec moi - nous n'avons pas forcément la même formulation, les positions ne sont pas les mêmes. Mais, je n'ai jamais vu depuis juin dernier que, dans des réunions, la France et les Pays-Bas se trouvent opposés systématiquement sur des sujets à l'ordre du jour, que ce soit de la politique étrangères ou des sujets internes à la Communauté, par exemple sur la question qui est très importante dans les temps à venir, des institutions : parce que ce sont deux pays qui sont dans l'aventure de l'Europe depuis le début, nos deux pays pensent qu'en effet cette question des institutions doit être traitée. C'est une base de travail et de départ qui est intéressante. Je voudrais donc qu'on ait une vision tranquille, sereine, objective de ces relations franco-néerlandaises qui me paraissent bonnes aujourd'hui, prometteuses et très importantes dans cette année pour l'Europe dont j'ai dit qu'elle était spéciale. C'est tout de même rare que dans la même année pour l'Europe se présentent en même temps autant de sujets aussi difficiles.
Q - Est-ce que vous trouvez que la politique néerlandaise de la drogue est une bonne politique ?
Vous avez dit dans un interview ce week-end dans un journal néerlandais que vous voulez que le président de la Banque centrale européenne soit le meilleur. Qui est le meilleur ?
R - Sur le second sujet, ce n'est pas nous qui allons régler le problème aujourd'hui. Il y a deux excellents candidats. La démarche à l'origine de la France sur ce point était fondée sur le fait que cette décision, qui est très importante pour l'avenir de l'Europe, doit être prise à un niveau politique, et que rien n'indiquait dans les textes, dans les traités, dans les arrangements, que c'était une sorte de cooptation entre gouverneurs. Donc c'est le fondement, si vous voulez, de la démarche de la France. Pour le reste, en effet, il y a deux bons candidats, et la décision sera prise en temps utile.
Q - Le gouvernement néerlandais trouve que M. Duisenberg est le meilleur candidat,
R - Oui, c'est normal.
Q - Mais vous, ne trouvez-vous pas que M. Trichet est le meilleur candidat ?
R - Je pense que M. Trichet est un très bon candidat. Tout cela est un problème que vous connaissez tous naturellement et je peux vous dire que cela ne va pas nous empêcher de faire du bon travail toute la journée.
Vous savez, dans les relations entre pays européens, ce sont des situations qui se rencontrent. Il faut avoir une vision plus complète. Le risque, dans l'analyse que l'on fait des relations bilatérales ou européennes, c'est de concentrer l'analyse sur un ou deux points de conflit ou de désaccord, et on ne voit pas qu'il y en a, à côté, quinze ou vingt sur lesquels nous travaillons en commun, où des points convergent.
Sur la question de la drogue, je ne veux pas porter d'appréciation. Simplement nous représentons deux pays qui ont des visions vraiment différentes sur le sujet. Donc, concernant l'analyse des risques, l'analyse des menaces, l'analyse de ce qui est une bonne loi et une mauvaise loi, une bonne pratique médicale ou une mauvaise pratique médicale, y compris sur le plan de la justice, l'approche n'est pas du tout la même. Je dirais que ce n'est la faute de personne, mais c'est ainsi. C'est l'histoire des pays qui n'est pas la même sur ce plan. Donc, nous avons à gérer cette différence le mieux possible. Voilà le fond, et c'est précisément pour cela qu'à partir du constat de ces positions très différentes ont été créés des groupes de travail. Il faut prendre les choses par le début. Il faut que des spécialistes, des policiers, des douaniers, des magistrats, des médecins, des fonctionnaires aient le temps de se parler longuement, calmement pour circonscrire les points de vraie différence et pour voir ensuite comment nous pouvons évoluer. C'est quelque chose que l'on fait entre pays européens sur beaucoup de sujets depuis des années. Ce qui est intéressant, c'est de savoir si la direction générale est bonne. Va-t-on vers une meilleure compréhension ou pas ? Il est clair que, même si c'est un sujet particulièrement complexe, nous allons vers une meilleure compréhension mutuelle. Voilà ce que je retiens pour le moment.
Q - La question de la présidence de la BCE a-t-elle une influence sur les relations entre la France et les Pays-Bas ?
Est-ce que vous pensez qu'il y a une chance que l'amélioration des relations franco-néerlandaises ait une influence sur un retrait possible de la candidature de M. Trichet ?
R - La question était bien posée, la réponse (de M. van Mierlo) était élégante, il ne faut pas compliquer cet échange. Donc, je m'en tiens à la question précédente et à la réponse précédente./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 28 septembre 2001)
Sur les questions dont nous avons déjà parlé, soit bilatérales, soit européennes, il y a beaucoup de sujets sur lesquels nous sommes d'accord, sur lesquels les points de vues français et néerlandais sont différents, comme c'est bien naturel, et nous avons décidé de renforcer ce travail en commun sur plusieurs sujets, qui ont été cités. Donc, je ne les reprendrai pas.
L'idée d'ensemble qui préside à cette rencontre est celle du rapprochement de deux pays qui portent en eux un élément fondamental de ces quatre décennies de construction de l'Europe, qui font partie des pays qui ont à ce titre une responsabilité particulière pour trouver de bonnes solutions aux problèmes présentés aujourd'hui, de bonnes solutions conformes aux intérêts nationaux des uns et des autres, mais de bonnes solutions conformes à la nécessité de poursuivre cette construction européenne.
Q - Pouvez-vous expliquer en quoi la relation entre la France et les Pays-Bas s'est améliorée. Concrètement qu'est-ce qui l'a fait s'améliorer ? Qu'est-ce qui a changé dans le passé récent ? Que faut-il faire selon vous pour qu'elles soient encore meilleures ? Plus particulièrement sur la drogue, a-t-on décidé quelque chose dans le domaine de la coopération ?
Une question plus particulièrement pour M. Védrine : est-ce que cela veut dire que la France va lever les barrières qu'elle a mises à l'Accord de Schengen à cause de la Hollande ?
R - Votre question a deux volets : il y a le volet drogue et puis la question du climat général des relations. En ce qui concerne la question de la drogue au sens large, je crois qu'on peut dire que les groupes de travail qui ont été mis en place à partir de la fin 95 ont permis de créer une vraie coopération, qui n'existait pas avant, au niveau des douanes, de la police et de la justice. C'est très important. De grands progrès ont été accomplis sur ce plan, même s'il y reste un certain nombre de problèmes sérieux à régler encore. Donc, nous n'avons pas encore atteint à ce stade la situation qui nous permettrait de lever l'article 2 paragraphe 2, mais c'est bien l'objectif de ce travail en commun.
Q - Mais que faudrait-il faire ? Qu'attendez-vous des Pays-Bas ?
R - Il faudrait rentrer dans les détails, mais M. Chevènement devrait venir prochainement et Mme Guigou a eu des entretiens avec son homologue, des discutions détaillées qui sont menées sujet par sujet. Donc à l'occasion de ces entretiens, ont été abordés les problèmes précis qui montrent que les questions posées par la France au début, qui avaient justifié cette procédure - qui est d'ailleurs prévue dans Schengen - peuvent correspondre à une nécessité. Parfois c'est lié à la drogue, parfois à autre chose ; donc, les conditions ne sont pas encore entièrement remplies, mais c'est bien cela l'objectif. Il faut intensifier cette coopération. D'ailleurs, le fait de faire jouer cette clause à laquelle nous faisions allusion n'empêche absolument pas la coopération transfrontalière. C'est le sens dans lequel nous travaillons avec une bien meilleure connaissance mutuelle, non seulement au niveau des membres des gouvernements, ce qui est important, mais également au niveau des services compétents. Voilà la direction générale. En ce qui concerne le climat des relations, je ne peux pas parler de ce qui s'est passé avant le gouvernement actuel naturellement mais je sais que ce gouvernement, aux Pays-Bas, a fait un effort particulier depuis donc 2 à 3 ans par rapport aux relations avec la France. Nous le mesurons, nous y sommes très sensibles et nous en sommes heureux, compte tenu des perspectives d'avenir que cela ouvre. En ce qui me concerne, j'ai constaté, qu'avec Hans van Mierlo, nous nous voyons constamment, au moins tous les mois dans le Conseil Affaires générales, et beaucoup plus souvent, parce qu'il y a beaucoup de réunions européennes. J'ai constaté tout simplement qu'entre la France et les Pays-Bas, c'est à peu près comme entre tous les autres membres de l'Union européenne, nous avons en permanence des sujets sur lesquels nous sommes d'accord, des sujets sur lesquels nous ne sommes pas d'accord, parce que les pays sont différents, les psychologies ne sont pas les mêmes, les traditions ne sont pas les mêmes. Il y a toutes sortes de sujets sur lesquels nous ne sommes pas forcément d'accord, mais nous discutons, nous travaillons, nous créons des groupes, et nous arrivons à des positions communes. Donc, il n'y a aucune particularité négative dans les relations entre la France et les Pays-Bas. C'est peut-être le résultat déjà du travail entrepris par ce gouvernement néerlandais auparavant. Sur le plan de la politique étrangère par exemple, lorsque nous faisons ce travail qui est très important pour élaborer petit à petit une politique étrangère commune en Europe à partir de traditions nationales qui sont très différentes, c'est très fréquent que nous ayons des réactions identiques - je pense que Hans est d'accord avec moi - nous n'avons pas forcément la même formulation, les positions ne sont pas les mêmes. Mais, je n'ai jamais vu depuis juin dernier que, dans des réunions, la France et les Pays-Bas se trouvent opposés systématiquement sur des sujets à l'ordre du jour, que ce soit de la politique étrangères ou des sujets internes à la Communauté, par exemple sur la question qui est très importante dans les temps à venir, des institutions : parce que ce sont deux pays qui sont dans l'aventure de l'Europe depuis le début, nos deux pays pensent qu'en effet cette question des institutions doit être traitée. C'est une base de travail et de départ qui est intéressante. Je voudrais donc qu'on ait une vision tranquille, sereine, objective de ces relations franco-néerlandaises qui me paraissent bonnes aujourd'hui, prometteuses et très importantes dans cette année pour l'Europe dont j'ai dit qu'elle était spéciale. C'est tout de même rare que dans la même année pour l'Europe se présentent en même temps autant de sujets aussi difficiles.
Q - Est-ce que vous trouvez que la politique néerlandaise de la drogue est une bonne politique ?
Vous avez dit dans un interview ce week-end dans un journal néerlandais que vous voulez que le président de la Banque centrale européenne soit le meilleur. Qui est le meilleur ?
R - Sur le second sujet, ce n'est pas nous qui allons régler le problème aujourd'hui. Il y a deux excellents candidats. La démarche à l'origine de la France sur ce point était fondée sur le fait que cette décision, qui est très importante pour l'avenir de l'Europe, doit être prise à un niveau politique, et que rien n'indiquait dans les textes, dans les traités, dans les arrangements, que c'était une sorte de cooptation entre gouverneurs. Donc c'est le fondement, si vous voulez, de la démarche de la France. Pour le reste, en effet, il y a deux bons candidats, et la décision sera prise en temps utile.
Q - Le gouvernement néerlandais trouve que M. Duisenberg est le meilleur candidat,
R - Oui, c'est normal.
Q - Mais vous, ne trouvez-vous pas que M. Trichet est le meilleur candidat ?
R - Je pense que M. Trichet est un très bon candidat. Tout cela est un problème que vous connaissez tous naturellement et je peux vous dire que cela ne va pas nous empêcher de faire du bon travail toute la journée.
Vous savez, dans les relations entre pays européens, ce sont des situations qui se rencontrent. Il faut avoir une vision plus complète. Le risque, dans l'analyse que l'on fait des relations bilatérales ou européennes, c'est de concentrer l'analyse sur un ou deux points de conflit ou de désaccord, et on ne voit pas qu'il y en a, à côté, quinze ou vingt sur lesquels nous travaillons en commun, où des points convergent.
Sur la question de la drogue, je ne veux pas porter d'appréciation. Simplement nous représentons deux pays qui ont des visions vraiment différentes sur le sujet. Donc, concernant l'analyse des risques, l'analyse des menaces, l'analyse de ce qui est une bonne loi et une mauvaise loi, une bonne pratique médicale ou une mauvaise pratique médicale, y compris sur le plan de la justice, l'approche n'est pas du tout la même. Je dirais que ce n'est la faute de personne, mais c'est ainsi. C'est l'histoire des pays qui n'est pas la même sur ce plan. Donc, nous avons à gérer cette différence le mieux possible. Voilà le fond, et c'est précisément pour cela qu'à partir du constat de ces positions très différentes ont été créés des groupes de travail. Il faut prendre les choses par le début. Il faut que des spécialistes, des policiers, des douaniers, des magistrats, des médecins, des fonctionnaires aient le temps de se parler longuement, calmement pour circonscrire les points de vraie différence et pour voir ensuite comment nous pouvons évoluer. C'est quelque chose que l'on fait entre pays européens sur beaucoup de sujets depuis des années. Ce qui est intéressant, c'est de savoir si la direction générale est bonne. Va-t-on vers une meilleure compréhension ou pas ? Il est clair que, même si c'est un sujet particulièrement complexe, nous allons vers une meilleure compréhension mutuelle. Voilà ce que je retiens pour le moment.
Q - La question de la présidence de la BCE a-t-elle une influence sur les relations entre la France et les Pays-Bas ?
Est-ce que vous pensez qu'il y a une chance que l'amélioration des relations franco-néerlandaises ait une influence sur un retrait possible de la candidature de M. Trichet ?
R - La question était bien posée, la réponse (de M. van Mierlo) était élégante, il ne faut pas compliquer cet échange. Donc, je m'en tiens à la question précédente et à la réponse précédente./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 28 septembre 2001)