Texte intégral
Interview à France-Info :
Q - Madame la Ministre, que pensez-vous des résultats de ces élections en Allemagne ce soir ?
R - Tout d'abord, je souhaiterais appeler à la prudence, puisqu'il y a encore beaucoup de votes qui n'ont pas été identifiés et décomptés en raison du haut pourcentage de votes par procuration. Ce que je peux dire c'est que nous nous réjouissons que l'hypothèque des élections allemandes - après celles des élections françaises - soit levée, puisque maintenant ce que l'on appelle le moteur franco-allemand, qui a été en quelque sorte à l'origine de l'Europe, va pouvoir de nouveau fonctionner à plein régime.
Q - Mais pour vous, est-ce que ce serait la même chose que de travailler soit avec le chancelier Schroeder sortant, soit avec le nouveau chancelier qui pourrait être le conservateur bavarois Stoiber ?
R - Il est vrai que M. Stoiber a donné de nombreux entretiens à la presse française et a indiqué que sa première destination en dehors de l'Allemagne serait la France. Par ailleurs, on a noté que les propos du chancelier Schroeder à la suite de son entrevue avec M. Jacques Chirac à Hanovre au début de ce mois, ont été très marqués pour souligner son implication dans la relation franco-allemande. Ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a chez les dirigeants politiques allemands, comme au sein du gouvernement français et à la tête du gouvernement français, une détermination pour que le nouvel acte de naissance de l'Europe, c'est-à-dire l'Europe élargie et sa nouvelle constitution, soit établi sur la base d'un accord, d'une relation franco-allemande.
Q - Et l'Europe politique sur la scène internationale, pour que l'Europe parle d'une seule voix, est-ce que Gerhard Schroeder, par ses prises de positions sur l'Iraq et la guerre que souhaite Georges Bush, a rompu en quelque sorte un accord tacite, a rompu un consensus ?
R - C'est plus compliqué que cela et je ne souhaite pas entrer dans les détails parce que la crise iraquienne est très spécifique et qu'aucun pays n'envisage de gaieté de cur une intervention. En revanche, ce que je peux vous dire, c'est que les crises que le monde actuel connaît et les menaces qui sont les nôtres - je pense au terrorisme et à la dissémination des armes - rendent plus obligatoire que jamais la mise en place d'une véritable Politique étrangère et de sécurité commune. Nous allons travailler avec nos partenaires allemands, dans le cadre de la Convention notamment, pour essayer de fonder non seulement une réflexion commune, mais des principes qui puissent donner à l'Europe l'élan dont elle a besoin dans le monde.
Q - En somme, Madame le Ministre, ce soir, le gouvernement français est confiant, quelle que soit l'issue du résultat des élections allemandes, même s'il y a alternance et arrivée de M. Stoiber à la Chancellerie ?
R - Nous avons pleine confiance dans la relation franco-allemande et dans nos partenaires allemands.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 septembre 2002)
Interview à LCI :
Q - Madame Lenoir, bonsoir. Ministre déléguée aux Affaires européennes, on va bien sûr vous interroger sur l'Europe et les rapports franco-allemands. Comment est-ce que vous appréciez cette situation électorale incertaine ce soir en Allemagne ?
R - Je crois qu'on a connu ce type de situation dans d'autres pays que l'Allemagne. Evidemment c'est un résultat extrêmement incertain. Il est impossible de se prononcer, et, comme on l'a vu, le système allemand est à la fois très juste, puisqu'il mélange la proportionnelle et le scrutin majoritaire, mais il introduit aussi des aléas. Je crois qu'il faut attendre demain.
Q - Je ne vais pas vous demander pour qui vous auriez voté, puisque vous ne le diriez pas, mais est-ce que vous pensez que le couple franco-allemand puisse repartir avec le même partenaire, avec le même chancelier ?
R - Je pense qu'il y a une détermination totale des dirigeants politiques de l'Allemagne pour que ce moteur franco-allemand, qui est en réalité à l'origine de la création de l'Europe, reparte de plus belle. Certes, le candidat Stoiber a indiqué non seulement lors de son passage à Paris, récemment, mais lors d'entretiens dans la presse française, que sa première destination, en dehors de l'Allemagne, serait la France ; et il a mis l'accent sur la nécessité de resserrer les liens entre la France et l'Allemagne pour construire l'Europe. Mais, au début de ce mois, lors de la rencontre entre le président Chirac et le chancelier Schröder au domicile de celui-ci, il a été aussi dit publiquement par l'un et l'autre que le moteur franco-allemand, c'était le moteur de l'Europe.
Q - Alors Alfred Grösser voudrait dire un mot sur ce point puisqu'il vous écoute avec attention : je vous trouve un peu optimiste. Des deux côtés, Paris et Berlin n'ont rien fait pendant les deux campagnes électorales pour promouvoir l'Europe. Je crois que maintenant, il est grand temps qu'ils disent que l'intérêt majeur national du pays est le progrès de l'Europe, et qu'ils agissent en conséquence. On attend toujours de Paris et de Berlin des initiatives réelles, des bonnes paroles. Je crois qu'il y en aura toujours.
Comment relancer le moteur franco- allemand, quelles mesures concrètes ?
R - Je voudrais alors donner une note d'optimisme. D'abord, lors des élections générales dans les pays européens, il est rare que le sujet de l'Europe soit au premier plan. C'est vrai que c'est l'occasion, pour les citoyens, de poser des problèmes à une échelle, peut-être plus individuelle, moins collective, donc moins européenne. On l'a observé en France, on l'a observé en Allemagne. Cela n'empêche qu'ensuite, la politique européenne reprend ses droits. Le moteur franco-allemand, en réalité, n'a jamais cessé de fonctionner. Il a parfois eu des "ratés". Il n'a jamais cessé de fonctionner. On est face à des échéances. Il faut s'entendre, notamment sur ce que l'on va introduire dans la future Constitution de l'Europe. A cet égard, un travail est déjà fait entre la France et l'Allemagne. Il va falloir mettre sur le papier des contributions communes.
Q - Vous pensez que d'ici Noël, d'ici le Sommet de Copenhague, Schröder va être touché par une sorte de Pentecôte européenne. Il va vraiment oublier tout ce qu'il a été pendant cinq ans où il nous a fait avaler tant de couleuvres ?
R - Mais je crois qu'en réalité, les Français n'ont pas une vision très claire du lien franco-allemand, qui est un lien, presque au jour le jour. On ne parle pas des échanges de diplomates. Moi, depuis ma récente nomination, je n'ai cessé de faire du franco-allemand et je suis allée plusieurs fois en Allemagne. J'ai reçu les partenaires allemands, M. Stoiber, évidemment, M. Schauble, M. Lammers, avec lesquels nous avons discuté des institutions. J'ai travaillé avec mon homologue, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes sur la Convention. On a fait des propositions et chacun s'est réclamé de ce dialogue.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 septembre 2002)
Q - Comment voyez-vous l'avenir du couple franco-allemand au lendemain des élections en Allemagne ?
R- Je crois que le couple franco-allemand fonctionne et a toujours fonctionné indépendamment des formations politiques d'appartenance des gouvernements respectifs, français et allemands. Donc sur ce plan, cela ne change pas. Evidemment, nous aurions, en tout état de cause, travaillé avec les responsables allemands. Il se trouve que là, nous avons déjà commencé à faire fonctionner un certain nombre de groupes, nous avons eu des échanges et nous allons pouvoir poursuivre dans cette ligne.
Q - Bon nombre d'observateurs s'inquiètent de cette victoire de la gauche, du fait que cela ne favoriserait pas la relance du couple franco-allemand. Est-ce que selon vous les deux hommes, Jacques Chirac et Gerhard Schroeder sont capables d'aller plus loin que ce qu'ils ont fait jusqu'à maintenant pour relancer le moteur franco-allemand ?
R - Nous sommes obligés d'aller plus loin parce qu'il y a des échéances très fortes. Il y a l'échéance de l'accompagnement de l'élargissement qui est quand même une échéance très importante pour nous, politiquement, socialement, économiquement, la "grande Europe". Et puis il y a surtout la réforme institutionnelle. On ne peut pas faire de bricolage, il faut bien que les nouvelles institutions de l'Europe, les institutions rénovées permettent à cette famille qui va s'agrandir assez considérablement, de s'entendre pour le bien des Européens. Je crois que nous sommes, non pas obligés - nous le faisons de gaieté de cur - mais il faut que l'Europe avance et elle ne pourra avancer que si le moteur franco-allemand marche bien.
Q - C'est la méthode Coué. Maintenant, il faut que cela marche de toutes façons ?
R - Cela marchera. Si l'on regarde en arrière, évidemment il faut aller de l'avant, mais si on regarde en arrière, l'Europe a été construite sur la base d'un accord, d'une réconciliation franco-allemande et depuis lors, non seulement nous avons surmonté toutes les étapes de la construction européenne grâce au couple franco-allemand, quelles que soient les appartenances politiques des chefs d'Etat ou de gouvernement de l'un et l'autre pays, mais nous avons bâti l'Europe sur la base d'innovations imaginées par la France et l'Allemagne. On pense à l'euro par exemple, on peut penser aussi à l'Eurocorps, à la brigade franco-allemande, et ce qui est assez exceptionnel, à la télévision, à Arte qui est une télévision franco-allemande. Donc la construction de l'Europe a été jalonnée par une impulsion de la France et de l'Allemagne et le sujet est toujours d'actualité et cela marche.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 septembre 2002)
Q - Madame la Ministre, que pensez-vous des résultats de ces élections en Allemagne ce soir ?
R - Tout d'abord, je souhaiterais appeler à la prudence, puisqu'il y a encore beaucoup de votes qui n'ont pas été identifiés et décomptés en raison du haut pourcentage de votes par procuration. Ce que je peux dire c'est que nous nous réjouissons que l'hypothèque des élections allemandes - après celles des élections françaises - soit levée, puisque maintenant ce que l'on appelle le moteur franco-allemand, qui a été en quelque sorte à l'origine de l'Europe, va pouvoir de nouveau fonctionner à plein régime.
Q - Mais pour vous, est-ce que ce serait la même chose que de travailler soit avec le chancelier Schroeder sortant, soit avec le nouveau chancelier qui pourrait être le conservateur bavarois Stoiber ?
R - Il est vrai que M. Stoiber a donné de nombreux entretiens à la presse française et a indiqué que sa première destination en dehors de l'Allemagne serait la France. Par ailleurs, on a noté que les propos du chancelier Schroeder à la suite de son entrevue avec M. Jacques Chirac à Hanovre au début de ce mois, ont été très marqués pour souligner son implication dans la relation franco-allemande. Ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a chez les dirigeants politiques allemands, comme au sein du gouvernement français et à la tête du gouvernement français, une détermination pour que le nouvel acte de naissance de l'Europe, c'est-à-dire l'Europe élargie et sa nouvelle constitution, soit établi sur la base d'un accord, d'une relation franco-allemande.
Q - Et l'Europe politique sur la scène internationale, pour que l'Europe parle d'une seule voix, est-ce que Gerhard Schroeder, par ses prises de positions sur l'Iraq et la guerre que souhaite Georges Bush, a rompu en quelque sorte un accord tacite, a rompu un consensus ?
R - C'est plus compliqué que cela et je ne souhaite pas entrer dans les détails parce que la crise iraquienne est très spécifique et qu'aucun pays n'envisage de gaieté de cur une intervention. En revanche, ce que je peux vous dire, c'est que les crises que le monde actuel connaît et les menaces qui sont les nôtres - je pense au terrorisme et à la dissémination des armes - rendent plus obligatoire que jamais la mise en place d'une véritable Politique étrangère et de sécurité commune. Nous allons travailler avec nos partenaires allemands, dans le cadre de la Convention notamment, pour essayer de fonder non seulement une réflexion commune, mais des principes qui puissent donner à l'Europe l'élan dont elle a besoin dans le monde.
Q - En somme, Madame le Ministre, ce soir, le gouvernement français est confiant, quelle que soit l'issue du résultat des élections allemandes, même s'il y a alternance et arrivée de M. Stoiber à la Chancellerie ?
R - Nous avons pleine confiance dans la relation franco-allemande et dans nos partenaires allemands.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 septembre 2002)
Interview à LCI :
Q - Madame Lenoir, bonsoir. Ministre déléguée aux Affaires européennes, on va bien sûr vous interroger sur l'Europe et les rapports franco-allemands. Comment est-ce que vous appréciez cette situation électorale incertaine ce soir en Allemagne ?
R - Je crois qu'on a connu ce type de situation dans d'autres pays que l'Allemagne. Evidemment c'est un résultat extrêmement incertain. Il est impossible de se prononcer, et, comme on l'a vu, le système allemand est à la fois très juste, puisqu'il mélange la proportionnelle et le scrutin majoritaire, mais il introduit aussi des aléas. Je crois qu'il faut attendre demain.
Q - Je ne vais pas vous demander pour qui vous auriez voté, puisque vous ne le diriez pas, mais est-ce que vous pensez que le couple franco-allemand puisse repartir avec le même partenaire, avec le même chancelier ?
R - Je pense qu'il y a une détermination totale des dirigeants politiques de l'Allemagne pour que ce moteur franco-allemand, qui est en réalité à l'origine de la création de l'Europe, reparte de plus belle. Certes, le candidat Stoiber a indiqué non seulement lors de son passage à Paris, récemment, mais lors d'entretiens dans la presse française, que sa première destination, en dehors de l'Allemagne, serait la France ; et il a mis l'accent sur la nécessité de resserrer les liens entre la France et l'Allemagne pour construire l'Europe. Mais, au début de ce mois, lors de la rencontre entre le président Chirac et le chancelier Schröder au domicile de celui-ci, il a été aussi dit publiquement par l'un et l'autre que le moteur franco-allemand, c'était le moteur de l'Europe.
Q - Alors Alfred Grösser voudrait dire un mot sur ce point puisqu'il vous écoute avec attention : je vous trouve un peu optimiste. Des deux côtés, Paris et Berlin n'ont rien fait pendant les deux campagnes électorales pour promouvoir l'Europe. Je crois que maintenant, il est grand temps qu'ils disent que l'intérêt majeur national du pays est le progrès de l'Europe, et qu'ils agissent en conséquence. On attend toujours de Paris et de Berlin des initiatives réelles, des bonnes paroles. Je crois qu'il y en aura toujours.
Comment relancer le moteur franco- allemand, quelles mesures concrètes ?
R - Je voudrais alors donner une note d'optimisme. D'abord, lors des élections générales dans les pays européens, il est rare que le sujet de l'Europe soit au premier plan. C'est vrai que c'est l'occasion, pour les citoyens, de poser des problèmes à une échelle, peut-être plus individuelle, moins collective, donc moins européenne. On l'a observé en France, on l'a observé en Allemagne. Cela n'empêche qu'ensuite, la politique européenne reprend ses droits. Le moteur franco-allemand, en réalité, n'a jamais cessé de fonctionner. Il a parfois eu des "ratés". Il n'a jamais cessé de fonctionner. On est face à des échéances. Il faut s'entendre, notamment sur ce que l'on va introduire dans la future Constitution de l'Europe. A cet égard, un travail est déjà fait entre la France et l'Allemagne. Il va falloir mettre sur le papier des contributions communes.
Q - Vous pensez que d'ici Noël, d'ici le Sommet de Copenhague, Schröder va être touché par une sorte de Pentecôte européenne. Il va vraiment oublier tout ce qu'il a été pendant cinq ans où il nous a fait avaler tant de couleuvres ?
R - Mais je crois qu'en réalité, les Français n'ont pas une vision très claire du lien franco-allemand, qui est un lien, presque au jour le jour. On ne parle pas des échanges de diplomates. Moi, depuis ma récente nomination, je n'ai cessé de faire du franco-allemand et je suis allée plusieurs fois en Allemagne. J'ai reçu les partenaires allemands, M. Stoiber, évidemment, M. Schauble, M. Lammers, avec lesquels nous avons discuté des institutions. J'ai travaillé avec mon homologue, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes sur la Convention. On a fait des propositions et chacun s'est réclamé de ce dialogue.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 septembre 2002)
Q - Comment voyez-vous l'avenir du couple franco-allemand au lendemain des élections en Allemagne ?
R- Je crois que le couple franco-allemand fonctionne et a toujours fonctionné indépendamment des formations politiques d'appartenance des gouvernements respectifs, français et allemands. Donc sur ce plan, cela ne change pas. Evidemment, nous aurions, en tout état de cause, travaillé avec les responsables allemands. Il se trouve que là, nous avons déjà commencé à faire fonctionner un certain nombre de groupes, nous avons eu des échanges et nous allons pouvoir poursuivre dans cette ligne.
Q - Bon nombre d'observateurs s'inquiètent de cette victoire de la gauche, du fait que cela ne favoriserait pas la relance du couple franco-allemand. Est-ce que selon vous les deux hommes, Jacques Chirac et Gerhard Schroeder sont capables d'aller plus loin que ce qu'ils ont fait jusqu'à maintenant pour relancer le moteur franco-allemand ?
R - Nous sommes obligés d'aller plus loin parce qu'il y a des échéances très fortes. Il y a l'échéance de l'accompagnement de l'élargissement qui est quand même une échéance très importante pour nous, politiquement, socialement, économiquement, la "grande Europe". Et puis il y a surtout la réforme institutionnelle. On ne peut pas faire de bricolage, il faut bien que les nouvelles institutions de l'Europe, les institutions rénovées permettent à cette famille qui va s'agrandir assez considérablement, de s'entendre pour le bien des Européens. Je crois que nous sommes, non pas obligés - nous le faisons de gaieté de cur - mais il faut que l'Europe avance et elle ne pourra avancer que si le moteur franco-allemand marche bien.
Q - C'est la méthode Coué. Maintenant, il faut que cela marche de toutes façons ?
R - Cela marchera. Si l'on regarde en arrière, évidemment il faut aller de l'avant, mais si on regarde en arrière, l'Europe a été construite sur la base d'un accord, d'une réconciliation franco-allemande et depuis lors, non seulement nous avons surmonté toutes les étapes de la construction européenne grâce au couple franco-allemand, quelles que soient les appartenances politiques des chefs d'Etat ou de gouvernement de l'un et l'autre pays, mais nous avons bâti l'Europe sur la base d'innovations imaginées par la France et l'Allemagne. On pense à l'euro par exemple, on peut penser aussi à l'Eurocorps, à la brigade franco-allemande, et ce qui est assez exceptionnel, à la télévision, à Arte qui est une télévision franco-allemande. Donc la construction de l'Europe a été jalonnée par une impulsion de la France et de l'Allemagne et le sujet est toujours d'actualité et cela marche.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 septembre 2002)