Déclaration de M. Dominique Galouzeau de Villepin, ministre des affaires étrangères, de la coopération et de la francophonie, sur la réforme du Conseil supérieur des Français de l'étranger et la modernisation de l'action extérieure de l'État, Paris le 6 décembre 2002.

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Circonstance : Réunion du Conseil supérieur des Français de l'étranger à Paris le 6 décembre 2002

Texte intégral

Monsieur le Premier Ministre,
Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Mesdames et Messieurs les Délégués,
Mesdames et Messieurs,
C'est une grande joie de vous retrouver ici aujourd'hui d'autant que notre réunion revêt une solennité toute particulière pour le Conseil supérieur des Français de l'Etranger.
Le Premier ministre, M. Jean-Pierre Raffarin nous fait l'honneur d'y participer. Il marque par là, fortement, l'attention qu'il porte à la communauté des Français du monde entier, cette communauté entreprenante, mais aussi cette communauté explosée que vous représentez ici.
La première mission qui m'a été fixée, je ne l'oublie pas, a été la mobilisation générale de tous nos services, de nos ambassades, de nos consulats, de tous nos instituts, l'ensemble des services français à l'étranger, de toutes nos énergies, pour la gestion, la sécurité de nos Français à l'étranger dans le monde troublé que nous connaissons.
Je serai bref, sachant que le Premier ministre doit impérativement quitter cette assemblée pour se rendre à Orléans, à l'occasion du premier Forum régional sur l'Europe, mais je voudrais d'abord exprimer une conviction, si vous le permettez.
Cette conviction, c'est l'importance essentielle de nos communautés à l'étranger, de la chance que cela constitue pour la France et de leur détermination, de leur courage que je veux saluer ici. Vous me permettrez aussi de saisir cette occasion pour insister sur deux points :
D'abord, la réforme de votre Conseil supérieur pour renforcer sa représentativité et son rôle. Cette réforme est à l'ordre du jour, elle rejoint, vous le savez, la volonté du Premier ministre de mieux associer les citoyens aux décisions qui les concernent au quotidien. Pour ma part, je ne verrai que des avantages à ce que vos propositions aillent dans le sens d'une plus grande lisibilité et d'une plus grande représentativité du Conseil.
L'autre point sur lequel je souhaiterais insister concerne la modernisation de l'action extérieure de l'Etat. Fort de l'appui du Premier ministre, je m'y suis personnellement engagé avec, je le sais, le soutien de l'ensemble des agents du Département ainsi que le vôtre.
Ce vaste chantier vous intéresse à plus d'un titre bien sûr, l'un de ses volets essentiels touche à la valorisation des métiers consulaires et la remise en ordre de marche, sur des bases renouvelées, du réseau et des services consulaires.
Je compte sur la direction des Français à l'étranger et aussi sur vous, les élus des Français de l'étranger pour que cette entreprise ambitieuse et nécessaire soit conduite en parfaite coordination.
Je vous remercie et je laisse la parole au Premier ministre.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 décembre 2002)