Texte intégral
En organisant, dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes, un colloque sur la place des femmes dans notre vie politique, vos associations regroupées au sein de "Femmes en Marche" ont pris une initiative que je salue.
Le thème que vous avez retenu répond à l'une des préoccupations essentielles du Gouvernement : donner aux femmes beaucoup plus de place qu'elles n'en ont aujourd'hui dans la vie politique de notre pays.
Je suis comme vous convaincu que les femmes peuvent et doivent apporter beaucoup à la vie politique et que dans bien des cas, notre société évoluerait mieux si les femmes s'impliquaient davantage dans la vie publique. Faut-il encore leur en donner les moyens. Et de ce point de vue, tout reste à faire.
Parce que j'ai voulu inverser cette situation inacceptable à mes yeux qui se traduit dans les faits par l'inégalité entre les femmes et les hommes dans notre société, parce que ce constat est encore plus vrai dans l'univers politique et que le poids des habitudes a jusqu'à présent interdit que soit engagée une réforme en profondeur, j'ai décidé d'installer auprès de moi un observatoire de la parité. Cet organisme, vient de me remettre un premier rapport sur la place des femmes dans la vie publique.
Il a le grand mérite de lancer le débat et d'interpeller vigoureusement la "classe politique", ce terme féminin que l'on utilise pour désigner une communauté composée d'hommes à une écrasante majorité.
Le débat se poursuivra dans d'autres enceintes, à l'Assemblée Nationale dans quelques jours, puis au Sénat avant l'été.
Pour sa part, le Gouvernement l'aborde sans a priori et sans arrière-pensées et reste ouvert à toutes les propositions qui pourront être formulées, notamment dans le cadre de votre colloque pour lequel je forme des vux de pleine réussite.
Le thème que vous avez retenu répond à l'une des préoccupations essentielles du Gouvernement : donner aux femmes beaucoup plus de place qu'elles n'en ont aujourd'hui dans la vie politique de notre pays.
Je suis comme vous convaincu que les femmes peuvent et doivent apporter beaucoup à la vie politique et que dans bien des cas, notre société évoluerait mieux si les femmes s'impliquaient davantage dans la vie publique. Faut-il encore leur en donner les moyens. Et de ce point de vue, tout reste à faire.
Parce que j'ai voulu inverser cette situation inacceptable à mes yeux qui se traduit dans les faits par l'inégalité entre les femmes et les hommes dans notre société, parce que ce constat est encore plus vrai dans l'univers politique et que le poids des habitudes a jusqu'à présent interdit que soit engagée une réforme en profondeur, j'ai décidé d'installer auprès de moi un observatoire de la parité. Cet organisme, vient de me remettre un premier rapport sur la place des femmes dans la vie publique.
Il a le grand mérite de lancer le débat et d'interpeller vigoureusement la "classe politique", ce terme féminin que l'on utilise pour désigner une communauté composée d'hommes à une écrasante majorité.
Le débat se poursuivra dans d'autres enceintes, à l'Assemblée Nationale dans quelques jours, puis au Sénat avant l'été.
Pour sa part, le Gouvernement l'aborde sans a priori et sans arrière-pensées et reste ouvert à toutes les propositions qui pourront être formulées, notamment dans le cadre de votre colloque pour lequel je forme des vux de pleine réussite.