Texte intégral
Monsieur le Président, j'espère que, s'agissant de l'Algérie, le Parlement veut bien considérer que cette question mérite notre attention et notre gravité.
Comment en effet, comme vous l'avez très bien dit Monsieur le Député, n'avoir pas à l'esprit, dans le drame que connaît aujourd'hui l'Algérie, tant de liens d'hier et d'aujourd'hui qui nous unissent à ce pays voisin et ami. La France condamne avec la plus ferme énergie, de toutes les fibres de notre nation, l'odieux terrorisme que nous voyons tous les jours, hélas, se déployer de l'autre côté de la Méditerranée. Monsieur le Député, pour autant, aujourd'hui je ne crois pas que la solution à la crise que connaît l'Algérie puisse venir de l'extérieur de ce pays. Elle doit venir de l'intérieur. Nous entretenons avec l'Algérie, des relations d'Etat à Etat qui sont des relations que nous voulons saines, cordiales et denses. J'ajoute que, naturellement, chacun sait bien que la solution à cette crise sera évidemment de nature politique. Il y a eu des élections présidentielles que la communauté internationale a jugé satisfaisante. Nous espérons que les élections législatives et locales qui ont été annoncées pour cette année se dérouleront dans des conditions similaires. Et enfin, Mesdames et Messieurs, je voudrais redire ici que c'est à Alger, c'est aux Algériens, c'est au peuple d'Algérie d'en décider. Quant à nous, nous sommes et serons toujours du côté, là comme ailleurs, de la démocratie..
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2001)
Comment en effet, comme vous l'avez très bien dit Monsieur le Député, n'avoir pas à l'esprit, dans le drame que connaît aujourd'hui l'Algérie, tant de liens d'hier et d'aujourd'hui qui nous unissent à ce pays voisin et ami. La France condamne avec la plus ferme énergie, de toutes les fibres de notre nation, l'odieux terrorisme que nous voyons tous les jours, hélas, se déployer de l'autre côté de la Méditerranée. Monsieur le Député, pour autant, aujourd'hui je ne crois pas que la solution à la crise que connaît l'Algérie puisse venir de l'extérieur de ce pays. Elle doit venir de l'intérieur. Nous entretenons avec l'Algérie, des relations d'Etat à Etat qui sont des relations que nous voulons saines, cordiales et denses. J'ajoute que, naturellement, chacun sait bien que la solution à cette crise sera évidemment de nature politique. Il y a eu des élections présidentielles que la communauté internationale a jugé satisfaisante. Nous espérons que les élections législatives et locales qui ont été annoncées pour cette année se dérouleront dans des conditions similaires. Et enfin, Mesdames et Messieurs, je voudrais redire ici que c'est à Alger, c'est aux Algériens, c'est au peuple d'Algérie d'en décider. Quant à nous, nous sommes et serons toujours du côté, là comme ailleurs, de la démocratie..
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2001)