Interview de M. Dominique Galouzeau de Villepin, ministre des affaires étrangères, de la coopération et de la francophonie, à Radio France internationale le 5 janvier 2003, sur la réaction française à l'attentat meurtrier de Tel Aviv.

Q - Monsieur le Ministre, on vient d'apprendre qu'un attentat à Tel Aviv a fait une vingtaine de morts. Quelle est votre réaction ?
R - C'est avec consternation que nous venons d'apprendre ce double attentat-suicide perpétré ce soir dans un quartier très passant de Tel Aviv, provoquant la mort de plus de vingt personnes.
Nous condamnons sans réserve cet acte de terrorisme odieux qui ne vise, une fois de plus, qu'à décourager les efforts de paix de part et d'autre.
Nous présentons aux familles, aux proches des victimes, ainsi qu'aux autorités israéliennes, nos sincères condoléances et, évidemment, notre soutien en ces circonstances tragiques.
Q - Il y avait eu une sorte de trêve ces dernières semaines et vous craignez à nouveau le pire ?
R - Cela montre une nouvelle fois à quel point il faut être en initiative sur un dossier comme celui du Proche-Orient. Il faut constamment oeuvrer dans le sens de la paix car nous sommes à la merci du fanatisme et de l'intolérance. C'est en avançant dans le sens de la paix que l'on peut créer le mouvement, la direction qui permette d'unir les efforts des uns et des autres
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 janvier 2003)