Texte intégral
Q - (Y a-t-il une initiative française à l'égard du Sud-Liban ?)
R - La France est active au Proche-Orient comme l'Europe est active au Proche-Orient. Bien entendu, elle l'a été tout au cours de l'année 1996. Je peux vous annoncer volontiers qu'elle le sera tout au long de l'année 1997.
Nous le sommes, avec la ligne qui a toujours été la nôtre. Au Proche-Orient, nous avons des amis, nous avons des intérêts. Ce sont, pour les Européens, des intérêts vitaux. C'est pourquoi nous sommes extrêmement concernés par tout ce qui se passe dans cette partie du monde. Nous sommes actifs et nous serons actifs. Nous avons bien l'intention d'être, en permanence, disponibles pour favoriser le bon déroulement du processus de paix qui a connu au cours de l'année 1996 un certain nombre de soubresauts regrettables. Mais nous nous sommes félicités de l'accord d'Hébron qui constitue, de toute évidence, je l'espère, un élément très positif dans le déroulement du processus de paix. Il y a d'autres sujets aujourd'hui. Celui dont nous avons parlé, c'est la réouverture du processus de paix entre Israël d'un côté, et la Syrie et le Liban de l'autre. Nous allons naturellement continuer d'agir de façon active, attentive, précise et très sérieuse, sur la base d'un esprit concret, pratique et impartial, pour assurer la paix.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2001)