Texte intégral
Face à la dégradation dramatique de la situation au Kossovo, le président de la République et le gouvernement appellent à une réaction urgente et déterminée de la communauté internationale.
Nous ne pouvons tolérer un nouveau déchaînement de la haine ethnique sur notre continent. Nous ne pouvons accepter l'engrenage d'une guerre civile qui menacerait, de proche en proche, la stabilité de l'ensemble du sud-est de l'Europe.
Le président de la République l'a souligné le 6 mars lors d'un entretien avec le président macédonien, M. Kiro Gligorov ; au-delà des appels nécessaires à la retenue des deux parties, seul un message de très grande fermeté, adressée d'abord aux autorités de Belgrade et appuyé sur un projet de règlement politique, peut casser cet engrenage de la guerre et conduire à une paix durable et équitable pour tous au Kossovo.
Comme l'a proposé l'initiative commune lancée par la France et l'Allemagne dès le mois de novembre dernier, ce règlement passe par l'engagement d'un dialogue politique entre Serbes et Albanais du Kossovo afin de mettre en place un statut spécial de large autonomie dans le cadre des frontières internationales existantes.
C'est dans cet esprit de fermeté et d'initiative que la France abordera la réunion ministérielle du Groupe de contact qui se tiendra demain à Londres et à laquelle M. Hubert Védrine, ministre des Affaires étrangères, représentera notre pays.
Au-delà, la France appelle l'Union européenne et ses partenaires à préciser, sur la base des propositions franco-allemandes, le cadre politique nécessaire pour un règlement au Kossovo lors de la première réunion au sommet de la Conférence européenne qui se tiendra le 12 mars prochain à Londres.
Nous ne pouvons tolérer un nouveau déchaînement de la haine ethnique sur notre continent. Nous ne pouvons accepter l'engrenage d'une guerre civile qui menacerait, de proche en proche, la stabilité de l'ensemble du sud-est de l'Europe.
Le président de la République l'a souligné le 6 mars lors d'un entretien avec le président macédonien, M. Kiro Gligorov ; au-delà des appels nécessaires à la retenue des deux parties, seul un message de très grande fermeté, adressée d'abord aux autorités de Belgrade et appuyé sur un projet de règlement politique, peut casser cet engrenage de la guerre et conduire à une paix durable et équitable pour tous au Kossovo.
Comme l'a proposé l'initiative commune lancée par la France et l'Allemagne dès le mois de novembre dernier, ce règlement passe par l'engagement d'un dialogue politique entre Serbes et Albanais du Kossovo afin de mettre en place un statut spécial de large autonomie dans le cadre des frontières internationales existantes.
C'est dans cet esprit de fermeté et d'initiative que la France abordera la réunion ministérielle du Groupe de contact qui se tiendra demain à Londres et à laquelle M. Hubert Védrine, ministre des Affaires étrangères, représentera notre pays.
Au-delà, la France appelle l'Union européenne et ses partenaires à préciser, sur la base des propositions franco-allemandes, le cadre politique nécessaire pour un règlement au Kossovo lors de la première réunion au sommet de la Conférence européenne qui se tiendra le 12 mars prochain à Londres.