Texte intégral
Monsieur le Président du Sénat,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur le Président,
Au risque peut-être de vous surprendre, je vous dirai que je n'ai pas grand chose à changer à l'intervention que vous venez de faire qui était plus une déclaration qu'une question.
Nous sommes bien d'accord pour ressentir tous ici, un sentiment d'horreur devant tant de barbarie et pour exprimer au peuple algérien notre sympathie parce que c'est un peuple qui souffre dans sa chair, dans sa culture, dans son esprit. Nous sommes d'accord aussi pour dire que le destin de l'Algérie ne se décide pas à Paris et qu'il nous faut peut-être dépouiller le vieil homme dans ce domaine et rompre avec des habitudes qui appartiennent définitivement au passé.
Nous sommes d'accord aussi pour dire qu'il ne faut pas laisser isoler le peuple algérien, car ce serait ajouter au drame qu'il vit, d'autres difficultés, de caractère économique par exemple.
Nous sommes d'accord pour dire que le seul parti que nous défendons en Algérie est le parti de la démocratie. Le parti de la démocratie doit s'exprimer dans des élections aussi transparentes et incontestables que possible. C'est le langage que tient la France et sa diplomatie depuis de longues années. Aller au delà, nous ingérer dans le choix effectivement de ceux qui doivent participer à ces élections, ce serait confondre notre responsabilité morale et une ingérence qui n'est plus de mise.
Voilà je crois les quelques idées sur lesquelles nous pouvons aujourd'hui nous retrouver tous. N'en faisons pas un prétexte à polémique parce que le sujet est trop grave, pour l'Algérie et pour nous. Il est vrai que nous ne pouvons pas être indifférents compte tenu de tout ce que vous avez rappelé qui se passe de l'autre côté de la Méditerranée. La France a tenu ce langage depuis plusieurs années. Elle continuera à le tenir et elle est prête bien sûr à s'associer à toutes initiatives internationales qui, dans le respect de ces principes et notamment de la souveraineté de l'Algérie, pourrait apporter du réconfort et une perspective de paix et de réconciliation au peuple algérien.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 août 2002)
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur le Président,
Au risque peut-être de vous surprendre, je vous dirai que je n'ai pas grand chose à changer à l'intervention que vous venez de faire qui était plus une déclaration qu'une question.
Nous sommes bien d'accord pour ressentir tous ici, un sentiment d'horreur devant tant de barbarie et pour exprimer au peuple algérien notre sympathie parce que c'est un peuple qui souffre dans sa chair, dans sa culture, dans son esprit. Nous sommes d'accord aussi pour dire que le destin de l'Algérie ne se décide pas à Paris et qu'il nous faut peut-être dépouiller le vieil homme dans ce domaine et rompre avec des habitudes qui appartiennent définitivement au passé.
Nous sommes d'accord aussi pour dire qu'il ne faut pas laisser isoler le peuple algérien, car ce serait ajouter au drame qu'il vit, d'autres difficultés, de caractère économique par exemple.
Nous sommes d'accord pour dire que le seul parti que nous défendons en Algérie est le parti de la démocratie. Le parti de la démocratie doit s'exprimer dans des élections aussi transparentes et incontestables que possible. C'est le langage que tient la France et sa diplomatie depuis de longues années. Aller au delà, nous ingérer dans le choix effectivement de ceux qui doivent participer à ces élections, ce serait confondre notre responsabilité morale et une ingérence qui n'est plus de mise.
Voilà je crois les quelques idées sur lesquelles nous pouvons aujourd'hui nous retrouver tous. N'en faisons pas un prétexte à polémique parce que le sujet est trop grave, pour l'Algérie et pour nous. Il est vrai que nous ne pouvons pas être indifférents compte tenu de tout ce que vous avez rappelé qui se passe de l'autre côté de la Méditerranée. La France a tenu ce langage depuis plusieurs années. Elle continuera à le tenir et elle est prête bien sûr à s'associer à toutes initiatives internationales qui, dans le respect de ces principes et notamment de la souveraineté de l'Algérie, pourrait apporter du réconfort et une perspective de paix et de réconciliation au peuple algérien.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 août 2002)