Texte intégral
Merci d'être là pour écouter mon collègue et ami M. David Levy qui a rencontré très longuement ce matin le président de la République et qui est venu au Quai d'Orsay pour un déjeuner de travail au cours duquel nous avons fait ensemble, comme vous vous en doutez, un tour d'horizon très complet. Nous avons fait le tour de la situation qui prévaut au Proche-Orient et des relations entre Israël et la France. J'ai exprimé au ministre des Affaires étrangères israélien, l'importance extrêmement positive que nous avions attachée à la signature des accords d'Hébron qui constituent un événement très important sur le chemin de la paix. C'est, je crois, un signal important et fort que le gouvernement israélien et les autorités palestiniennes sont engagés vers la résolution de leurs problèmes. Nous souhaitons, lui comme moi, que ce soit le signe de la confiance retrouvée.
Nous avons examiné ensemble, avec beaucoup d'attention, les relations entre nos deux pays et nous avons exprimé ensemble notre détermination à leur donner le maximum de densité, d'intensité et de chaleur amicale. Nos deux pays, même s'il leur arrive de n'être pas d'accord sur tout, sont des pays amis. Ils le sont depuis longtemps et ont bien l'intention de le rester. Nous sommes convenus de prendre ensemble un certain nombre d'initiatives pour renforcer notre dialogue, approfondir notre coopération et faire en sorte que l'année 1997 soit placée sous le signe du renforcement de la coopération franco-israélienne dans tous
les domaines.
C'est ainsi que, répondant à l'invitation de David Levy, j'ai convenu d'aller en Israël dans les prochaines semaines. Nous n'avons pas encore fixé de date ensemble mais ce sera le plus vite possible, probablement d'ici un mois, sous réserve de nos agendas mutuels. De même, nous avons confirmé ce que le Premier ministre a annoncé il y a quelques jours au dîner du CRIF, c'est-à-dire la prochaine ratification par le Parlement de l'accord d'association
euro-israélien.
Autant de signes qui sont naturels mais qui sont aussi la manifestation de la détermination qui nous est commune de travailler ensemble dans l'esprit de coopération et d'amitié qui est naturel et doit être développé entre Français et Israéliens
Q - Quelle contribution l'Europe peut-elle apporter au processus de paix ?
R - Vous savez que l'Europe se sent très concernée par la situation au Proche-Orient à la fois parce qu'elle est l'amie de tout ceux qui y vivent, et aussi parce que la stabilité, la sécurité et le développement de cette région, tous pays confondus, correspondent à l'intérêt supérieur des Européens. Nous avons des intérêts vitaux dans cette partie du monde et nous sommes par conséquent directement concernés. Ce sont les raisons pour lesquelles, en effet, l'Europe souhaite apporter sa contribution qui est une contribution forte à l'évolution du processus de paix.
C'est ce que la France n'a pas cessé de souhaiter. Nous avons lancé beaucoup d'initiatives dans cette voie. C'est ce que nous continuons de faire. Je constate au passage que la mission accomplie par M. Moratinos a été jusqu'à présent très fructueuse. Vous constaterez par exemple, qu'à l'occasion du dernier accord d'Hébron, l'Europe, par la voix de sa présidence, avec le soutien de l'ensemble des Etats membres, cela va de soi, elle ne pourrait pas agir autrement, a apporté sa garantie à la bonne application des accords d'Hébron grâce à la lettre que nous avons adressée aux deux parties.
La présence de la France et la présence de l'Europe sont et seront de plus en plus forte dans la recherche de la paix avec d'autres. Naturellement, nous ne cherchons aucun monopole. Nous travaillerons dans tout cela en plein accord avec les pays de la région et avec Israël. Nous avons l'intention de le faire également en pleine harmonie avec nos amis américains avec lesquels j'aurai prochainement l'occasion de m'entretenir à ce sujet.
Q - Est-ce que les décisions récentes d'Israël à Jérusalem-Est ne compliquera pas les choses ?
R - Je ne suis pas au courant de ce dont vous parlez. D'une manière générale, naturellement, la bonne application des accords d'Hébron par les deux parties auxquelles j'exprime d'ailleurs ma confiance sera extrêmement importante dans les semaines et les mois qui viennent.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2001)
Nous avons examiné ensemble, avec beaucoup d'attention, les relations entre nos deux pays et nous avons exprimé ensemble notre détermination à leur donner le maximum de densité, d'intensité et de chaleur amicale. Nos deux pays, même s'il leur arrive de n'être pas d'accord sur tout, sont des pays amis. Ils le sont depuis longtemps et ont bien l'intention de le rester. Nous sommes convenus de prendre ensemble un certain nombre d'initiatives pour renforcer notre dialogue, approfondir notre coopération et faire en sorte que l'année 1997 soit placée sous le signe du renforcement de la coopération franco-israélienne dans tous
les domaines.
C'est ainsi que, répondant à l'invitation de David Levy, j'ai convenu d'aller en Israël dans les prochaines semaines. Nous n'avons pas encore fixé de date ensemble mais ce sera le plus vite possible, probablement d'ici un mois, sous réserve de nos agendas mutuels. De même, nous avons confirmé ce que le Premier ministre a annoncé il y a quelques jours au dîner du CRIF, c'est-à-dire la prochaine ratification par le Parlement de l'accord d'association
euro-israélien.
Autant de signes qui sont naturels mais qui sont aussi la manifestation de la détermination qui nous est commune de travailler ensemble dans l'esprit de coopération et d'amitié qui est naturel et doit être développé entre Français et Israéliens
Q - Quelle contribution l'Europe peut-elle apporter au processus de paix ?
R - Vous savez que l'Europe se sent très concernée par la situation au Proche-Orient à la fois parce qu'elle est l'amie de tout ceux qui y vivent, et aussi parce que la stabilité, la sécurité et le développement de cette région, tous pays confondus, correspondent à l'intérêt supérieur des Européens. Nous avons des intérêts vitaux dans cette partie du monde et nous sommes par conséquent directement concernés. Ce sont les raisons pour lesquelles, en effet, l'Europe souhaite apporter sa contribution qui est une contribution forte à l'évolution du processus de paix.
C'est ce que la France n'a pas cessé de souhaiter. Nous avons lancé beaucoup d'initiatives dans cette voie. C'est ce que nous continuons de faire. Je constate au passage que la mission accomplie par M. Moratinos a été jusqu'à présent très fructueuse. Vous constaterez par exemple, qu'à l'occasion du dernier accord d'Hébron, l'Europe, par la voix de sa présidence, avec le soutien de l'ensemble des Etats membres, cela va de soi, elle ne pourrait pas agir autrement, a apporté sa garantie à la bonne application des accords d'Hébron grâce à la lettre que nous avons adressée aux deux parties.
La présence de la France et la présence de l'Europe sont et seront de plus en plus forte dans la recherche de la paix avec d'autres. Naturellement, nous ne cherchons aucun monopole. Nous travaillerons dans tout cela en plein accord avec les pays de la région et avec Israël. Nous avons l'intention de le faire également en pleine harmonie avec nos amis américains avec lesquels j'aurai prochainement l'occasion de m'entretenir à ce sujet.
Q - Est-ce que les décisions récentes d'Israël à Jérusalem-Est ne compliquera pas les choses ?
R - Je ne suis pas au courant de ce dont vous parlez. D'une manière générale, naturellement, la bonne application des accords d'Hébron par les deux parties auxquelles j'exprime d'ailleurs ma confiance sera extrêmement importante dans les semaines et les mois qui viennent.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2001)