Texte intégral
Le Salon des vacances [qui se tient] au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, a été inauguré ce matin par le secrétaire d'Etat au Tourisme. Le tourisme vit des heures difficiles, avec les bruits de botte en Irak, la conjoncture économique qui n'est pas brillante ...
- " Oui, c'est vrai que le tourisme vit des jours difficiles, mais malgré tout, ce matin, on a trouvé des professionnels très déterminés, très dynamiques, en tout cas animés du désir de vendre leurs produits, vendre une offre touristique française très diversifiée, [telle} que nous avons vue ce matin. Par conséquent, même si les périodes sont difficiles, il y a, malgré tout, cette volonté d'aller de l'avant et de ne pas du tout baisser les bras. "
Aujourd'hui, on se rend compte peut-être qu'il n'est pas nécessaire de faire des milliers et des milliers de kilomètres pour passer des vacances heureuses.
- " C'est vrai. D'ailleurs, le 11 septembre a été un grand déclic, puisque les transports, malheureusement, qui n'étaient pas pris aussi facilement, ont permis aux Français de mieux découvrir la France. Cela correspond d'ailleurs à la politique que nous souhaitons développer ici, puisque nous estimons que 80 % des touristes, malheureusement, sont massés sur 20 % seulement du territoire et qu'il y a beaucoup de reconquêtes à faire, et cela correspond bien à notre politique, donc [celle des] Français à la découverte de leur propre pays, et c'est un peu l'objectif de ce 8ème salon de ce matin. "
Il faut rappeler qu'un Français sur deux seulement est parti en vacances, dans l'année, au moins une fois, et 74 % sont restés en France. Cela fait trois Français sur quatre qui restent dans leur pays.
- " Oui, cela fait trois Français sur quatre. C'est tout aussi bien, parce que cela permet d'abord à ces Français, comme je viens de le dire, de se disperser sur l'ensemble du territoire, et cela permet bien entendu aux professionnels d'avoir quelques moyens supplémentaires. C'est un facteur de développement local et d'aménagement du territoire. Donc, tout cela va dans le bon sens. "
En visitant ce salon, ce matin, qu'est-ce qui vous a frappé, qu'est-ce qui vous a séduit ?
- " Ce qui m'a frappé, ce sont les produits avec toutes leurs diversités. Cela peut aller, par exemple, des sports nautiques, des sports en neige, de la gastronomie - le terroir, l'authenticité, le folklore, vraiment tout ce que la France peut donner de très bien. Ce qui m'a frappé aussi, c'est la détermination - et cela vous l'avez rappelé tout à l'heure au début de votre propos - malgré la difficulté, les temps incertains que nous traversons actuellement, on a senti un optimisme très fort ... "
Malgré les chiffres d'affaires qui doivent être en baisse ?
- " Ecoutez, pour l'instant, les premiers chiffres que nous avons - puisque j'aurai l'occasion, dans quelques semaines, de faire ma communication au Conseil des ministres - montrent malgré tout que l'année 2002 n'aura pas été si mal que cela. Par conséquent, il faut rester optimiste. "
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 3 février 2003)
- " Oui, c'est vrai que le tourisme vit des jours difficiles, mais malgré tout, ce matin, on a trouvé des professionnels très déterminés, très dynamiques, en tout cas animés du désir de vendre leurs produits, vendre une offre touristique française très diversifiée, [telle} que nous avons vue ce matin. Par conséquent, même si les périodes sont difficiles, il y a, malgré tout, cette volonté d'aller de l'avant et de ne pas du tout baisser les bras. "
Aujourd'hui, on se rend compte peut-être qu'il n'est pas nécessaire de faire des milliers et des milliers de kilomètres pour passer des vacances heureuses.
- " C'est vrai. D'ailleurs, le 11 septembre a été un grand déclic, puisque les transports, malheureusement, qui n'étaient pas pris aussi facilement, ont permis aux Français de mieux découvrir la France. Cela correspond d'ailleurs à la politique que nous souhaitons développer ici, puisque nous estimons que 80 % des touristes, malheureusement, sont massés sur 20 % seulement du territoire et qu'il y a beaucoup de reconquêtes à faire, et cela correspond bien à notre politique, donc [celle des] Français à la découverte de leur propre pays, et c'est un peu l'objectif de ce 8ème salon de ce matin. "
Il faut rappeler qu'un Français sur deux seulement est parti en vacances, dans l'année, au moins une fois, et 74 % sont restés en France. Cela fait trois Français sur quatre qui restent dans leur pays.
- " Oui, cela fait trois Français sur quatre. C'est tout aussi bien, parce que cela permet d'abord à ces Français, comme je viens de le dire, de se disperser sur l'ensemble du territoire, et cela permet bien entendu aux professionnels d'avoir quelques moyens supplémentaires. C'est un facteur de développement local et d'aménagement du territoire. Donc, tout cela va dans le bon sens. "
En visitant ce salon, ce matin, qu'est-ce qui vous a frappé, qu'est-ce qui vous a séduit ?
- " Ce qui m'a frappé, ce sont les produits avec toutes leurs diversités. Cela peut aller, par exemple, des sports nautiques, des sports en neige, de la gastronomie - le terroir, l'authenticité, le folklore, vraiment tout ce que la France peut donner de très bien. Ce qui m'a frappé aussi, c'est la détermination - et cela vous l'avez rappelé tout à l'heure au début de votre propos - malgré la difficulté, les temps incertains que nous traversons actuellement, on a senti un optimisme très fort ... "
Malgré les chiffres d'affaires qui doivent être en baisse ?
- " Ecoutez, pour l'instant, les premiers chiffres que nous avons - puisque j'aurai l'occasion, dans quelques semaines, de faire ma communication au Conseil des ministres - montrent malgré tout que l'année 2002 n'aura pas été si mal que cela. Par conséquent, il faut rester optimiste. "
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 3 février 2003)