Texte intégral
Monsieur le Président
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Le gouvernement prépare avec beaucoup de soin cette négociation internationale, en concertation avec le président de la République, avec les organisation syndicales que j'ai réunies à cet effet au ministère des Finances et le Parlement. Je veux saluer à cette occasion, l'excellent rapport fait par votre collègue Mme Béatrice Marre.
Comme vous l'avez dit, pour le moment, le mandat de négociation est en train d'être discuté à Bruxelles et je dois dire qu'il nous convient assez largement, notamment dans le domaine agricole où nous sommes sur le point d'obtenir satisfaction. Il reste deux points très importants sur lesquels il nous faut encore avancer et auxquels nous sommes très attachés.
Le premier est celui de la diversité culturelle : nous voulons pouvoir continuer à intervenir dans le secteur culturel, pour défendre la culture française et nous ne céderons pas sur ce point.
Le second, c'est celui des droits sociaux où nous voulons que, dorénavant, dans les négociations commerciales, en liaison avec l'Organisation mondiale du commerce et l'Organisation internationale du travail, des droits sociaux touchant le travail des enfants, l'interdiction plutôt de commercer avec des pays qui feraient travailler les enfants, ou les populations carcérales, que ces éléments soient introduits dans le débat commercial.
Nous n'en sommes pas encore là, ceci n'est pas encore acquis, et ce sont des sujets de débats, peut-être même de combats, aujourd'hui.
Pendant ce temps, à Genève, le projet de résolution de la Conférence de Seattle, qui va se tenir à la fin du mois de novembre, se prépare. Il n'est pas encore satisfaisant, il est trop déséquilibré puisque nos partenaires américains souhaitent rester sur un mandat étroit (l'agriculture, les services), et que nous, Européens voulons étendre cela à d'autres sujets comme l'environnement, la sécurité alimentaire, comme un ensemble de sujets dont il nous semble qu'ils préoccupent nos concitoyens.
Vous le voyez, notre fermeté est absolue sur ce sujet, puisque vous vous félicitiez du rôle que joue le gouvernement français, je tiens à vous rassurer.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 octobre 1999)
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Le gouvernement prépare avec beaucoup de soin cette négociation internationale, en concertation avec le président de la République, avec les organisation syndicales que j'ai réunies à cet effet au ministère des Finances et le Parlement. Je veux saluer à cette occasion, l'excellent rapport fait par votre collègue Mme Béatrice Marre.
Comme vous l'avez dit, pour le moment, le mandat de négociation est en train d'être discuté à Bruxelles et je dois dire qu'il nous convient assez largement, notamment dans le domaine agricole où nous sommes sur le point d'obtenir satisfaction. Il reste deux points très importants sur lesquels il nous faut encore avancer et auxquels nous sommes très attachés.
Le premier est celui de la diversité culturelle : nous voulons pouvoir continuer à intervenir dans le secteur culturel, pour défendre la culture française et nous ne céderons pas sur ce point.
Le second, c'est celui des droits sociaux où nous voulons que, dorénavant, dans les négociations commerciales, en liaison avec l'Organisation mondiale du commerce et l'Organisation internationale du travail, des droits sociaux touchant le travail des enfants, l'interdiction plutôt de commercer avec des pays qui feraient travailler les enfants, ou les populations carcérales, que ces éléments soient introduits dans le débat commercial.
Nous n'en sommes pas encore là, ceci n'est pas encore acquis, et ce sont des sujets de débats, peut-être même de combats, aujourd'hui.
Pendant ce temps, à Genève, le projet de résolution de la Conférence de Seattle, qui va se tenir à la fin du mois de novembre, se prépare. Il n'est pas encore satisfaisant, il est trop déséquilibré puisque nos partenaires américains souhaitent rester sur un mandat étroit (l'agriculture, les services), et que nous, Européens voulons étendre cela à d'autres sujets comme l'environnement, la sécurité alimentaire, comme un ensemble de sujets dont il nous semble qu'ils préoccupent nos concitoyens.
Vous le voyez, notre fermeté est absolue sur ce sujet, puisque vous vous félicitiez du rôle que joue le gouvernement français, je tiens à vous rassurer.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 octobre 1999)