Déclaration de M. Alain Juppé, Premier ministre, à Radio France Bordeaux Gironde le 29 novembre 1996, sur la fin du conflit des routiers à l'issue des négociations entre le gouvernement et les organisations syndicales et patronales.

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Circonstance : Grève des transporteurs routiers avec barrages sur les routes du 18 au 30 novembre 1996

Média : Radio France Bordeaux Gironde

Texte intégral

Je suis heureux que les efforts qui ont été déployés par tous les partenaires soient maintenant apparemment couronnés de succès.
Vous savez que le Gouvernement, et j'avais donné en ce sens des orientations précises à Monsieur PONS et Madame IDRAC, a tout fait pour que le dialogue social qui était peu nourri dans cette profession, c'est le moins que l'on puisse dire, se rétablisse - cela a été le cas -.
J'évoquais, hier au soir, le sens des responsabilités des uns et des autres. Il n'était pas facile de trouver une solution parce que beaucoup de revendications des routiers étaient justifiées.
D'un autre côté, la situation des entreprises est souvent fragile. Je crois que le point d'équilibre a été trouvé et je rends hommage à tous les négociateurs.
Je félicite Monsieur PONS et Madame IDRAC du rôle qui a été le leur et, je le répète, je salue à nouveau le sens des responsabilités à la fois des organisations syndicales, patronales et salariales.
Il faut que la situation se rétablisse le plus vite possible, que le retour à la normale se concrétise parce que beaucoup d'entreprises souffrent, parce que l'économie souffre.
Dans la situation de l'emploi où nous sommes aujourd'hui il faut que rapidement tout ceci ne soit plus qu'un souvenir.