Texte intégral
Le constat d'échec d'une conférence mal menée a été fait par le Gouvernement et par les parlementaires. Qu'allons-nous faire pour ne pas en rester là et pour mieux inclure les pays en voie de développement ?
Nous pouvons progresser dans deux directions : il faut faire en sorte que les pays en voie de développement n'aient pas seulement une voix au moment des votes mais puissent aussi s'exprimer dans la préparation des documents.
L'Union européenne a un projet généreux en direction des pays en voie de développement ; ce projet comporte une aide financière, l'allégement des dettes - l'Europe vient d'annuler 1 milliard d'euros de dettes des pays moins avancés, alors que le Congrès américain a refusé de tenir les engagements pris par les Etats-Unis -, enfin, l'ouverture commerciale. Dans les propositions défendues par le commissaire Pascal Lamy figure l'ouverture de l'Union européenne à la plupart des produits des pays moins avancés d'ici 2003.
Tant sur l'organisation de l'OMC que sur la promotion du projet européen, il y a beaucoup de travail à faire et j'invite tous les parlementaires qui ont préparé la conférence de Seattle avec le Gouvernement de continuer à travailler en ce sens.
(source : http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 décembre 1999)