Texte intégral
Quelle à été votre réaction en apprenant ce qui s'était passé à La Garenne-Colombes ?
- "Une fois de plus, j'ai été scandalisé. Je me suis tenu au courant des faits ; j'ai appelé immédiatement l'enseignante elle-même, avec qui j'ai pu parler un moment et je dois dire également que, grâce à son sang-froid et grâce à la capacité qu'elle a eue de réagir puisqu'elle est une adepte de sports de combat, elle a pu échapper à un deuxième coup de couteau qui aurait pu lui être porté au ventre et qui aurait peut-être pu avoir des conséquences dramatiques. Donc, nous avons frôlé non seulement l'incident, mais peut-être le vrai drame."
L'élève avait été simplement réprimandé ?
- "Oui. Nous avons typiquement le cas de ces élèves dont nous parlons souvent et que nous souhaitons pouvoir sortir du système traditionnel puisque c'était une élève qui avait déjà été repérée, déplacée d'un établissement à l'autre, qui avait déjà fait l'objet de remontrances et qui un jour franchit la ligne jaune et commet un acte qui aurait pu déboucher sur un véritable drame."
Mais elle avait un couteau sur elle, quand même ! On note que les incidents les plus violents ont souvent lieu dans les lycées professionnel, non ?
- "En tout cas, ce que l'on constatera, c'est que lorsque je dis que nous veillions à qui entre et qui sort et avec quels matériels en main, lorsque j'avais même évoqué l'idée de portiques, tout le monde avait été scandalisé, mais si cette professeur avait été tuée, peut-être qu'on trouverait moins scandaleux qu'on ait vérifié avant l'entrée pour savoir si oui ou non des élèves portent sur eux des couteaux de 30 centimètres."
Et que penser de la décision de la commission d'appel du rectorat de l'académie de Nantes qui a décidé de la réintégration d'un élève de 19 ans qui était particulièrement violent, puisque, dans un lycée professionnel d'Angers, il avait été pourtant été exclu définitivement.
- "Ce problème sera réglé à partir de la rentrée prochaine puisque dans le dispositif nouveau que nous mettons en place, c'est le chef d'établissement lui-même qui décidera de son plein droit si un élève majeur - ce qui est le cas puisque l'élève a plus de 19 ans - doit être ou non définitivement exclu s'il s'est comporté de telle manière qu'il est considéré comme inassimilable à la société scolaire."
Vous savez que, du coup, les professeurs se sont mis en grève ?
- "Je comprends les professeurs. Je trouve tout à fait normal que les professeurs puissent décider si un élève qui a 19 ans et qui se comporte d'une manière insensée à l'intérieur du système scolaire, voire dangereuse, soit conservé dans le système éducatif ou pas. "
(Source :premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 8 janvier 2003)
- "Une fois de plus, j'ai été scandalisé. Je me suis tenu au courant des faits ; j'ai appelé immédiatement l'enseignante elle-même, avec qui j'ai pu parler un moment et je dois dire également que, grâce à son sang-froid et grâce à la capacité qu'elle a eue de réagir puisqu'elle est une adepte de sports de combat, elle a pu échapper à un deuxième coup de couteau qui aurait pu lui être porté au ventre et qui aurait peut-être pu avoir des conséquences dramatiques. Donc, nous avons frôlé non seulement l'incident, mais peut-être le vrai drame."
L'élève avait été simplement réprimandé ?
- "Oui. Nous avons typiquement le cas de ces élèves dont nous parlons souvent et que nous souhaitons pouvoir sortir du système traditionnel puisque c'était une élève qui avait déjà été repérée, déplacée d'un établissement à l'autre, qui avait déjà fait l'objet de remontrances et qui un jour franchit la ligne jaune et commet un acte qui aurait pu déboucher sur un véritable drame."
Mais elle avait un couteau sur elle, quand même ! On note que les incidents les plus violents ont souvent lieu dans les lycées professionnel, non ?
- "En tout cas, ce que l'on constatera, c'est que lorsque je dis que nous veillions à qui entre et qui sort et avec quels matériels en main, lorsque j'avais même évoqué l'idée de portiques, tout le monde avait été scandalisé, mais si cette professeur avait été tuée, peut-être qu'on trouverait moins scandaleux qu'on ait vérifié avant l'entrée pour savoir si oui ou non des élèves portent sur eux des couteaux de 30 centimètres."
Et que penser de la décision de la commission d'appel du rectorat de l'académie de Nantes qui a décidé de la réintégration d'un élève de 19 ans qui était particulièrement violent, puisque, dans un lycée professionnel d'Angers, il avait été pourtant été exclu définitivement.
- "Ce problème sera réglé à partir de la rentrée prochaine puisque dans le dispositif nouveau que nous mettons en place, c'est le chef d'établissement lui-même qui décidera de son plein droit si un élève majeur - ce qui est le cas puisque l'élève a plus de 19 ans - doit être ou non définitivement exclu s'il s'est comporté de telle manière qu'il est considéré comme inassimilable à la société scolaire."
Vous savez que, du coup, les professeurs se sont mis en grève ?
- "Je comprends les professeurs. Je trouve tout à fait normal que les professeurs puissent décider si un élève qui a 19 ans et qui se comporte d'une manière insensée à l'intérieur du système scolaire, voire dangereuse, soit conservé dans le système éducatif ou pas. "
(Source :premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 8 janvier 2003)