Texte intégral
Messieurs les Ministres,
Monsieur le Préfet de la Réunion,
Messieurs les Présidents du Conseil régional et du Conseil général,
Monsieur l'Ambassadeur de France,
Messieurs les Directeurs,
Mesdames, Messieurs,
Cette 19ème session du Conseil des ministres de la Commission de l'Océan indien constitue pour moi une occasion, que je ne veux pas manquer de rappeler, les liens profonds qui unissent les Seychelles à la France, que ce soit avec la métropole ou l'île de la Réunion.
La signature de l'accord-cadre de coopération entre les deux îles surs s'inscrit dans cette logique qui est aussi une dynamique destinée à construire ensemble l'avenir.
Les Seychelles, pays de tourisme pour le plus grand nombre, sont d'abord pour nous, Français, une part de notre histoire dans l'Océan Indien, et de notre histoire tout court.
Mais il s'agit et il convient de le rappeler, d'une histoire partagée, construite avec les peuples qui ont façonné la réalité sociologique et politique de cette région du monde.
Nos liens sont donc anciens et forts, ils ne se sont jamais relâchés, en particulier depuis l'indépendance des Seychelles : coopération bilatérale d'Etat à Etat, proximité et échanges culturels avec la Réunion, leur ont constamment donné un contenu.
Je voudrais rappeler, à cet égard, que la France a déjà signé en 1999 à Victoria une convention de coopération culturelle qui marquait pour la première fois de manière contractuelle la présence des collectivités locales de la Réunion dans le domaine de la coopération entre les Seychelles et la Réunion.
Le Conseil régional et le Conseil général, représentés par leur président respectif, avaient souligné toute l'importance qu'ils attachaient à cette forme de coopération.
La coopération régionale ne sort donc pas du néant. Hormis cette convention culturelle, des jumelages d'établissements sont anciens et vivants comme celui de l'hôpital de Victoria et du Centre hospitalier départemental de Saint Denis, des lycées hôteliers des Seychelles et de Saint-Paul, des Archives nationales des deux îles : des exemples de coopération certes sectoriels mais vivants et où les partenaires échangent des expériences, des savoirs, de l'intelligence, continuent à conforter la solidarité insulaire héritée du passé et la solidité des relations bilatérales.
L'accord cadre que nous venons de signer n'est donc qu'une nouvelle étape, mais une étape déterminante. Tout d'abord, il élargit considérablement le champ d'intervention des deux parties.
Présente hier surtout dans le domaine de la santé, de l'éducation et de la culture, la coopération régionale intervient aujourd'hui dans tous les secteurs : le tourisme où excelle la coopération décentralisée, la pêche, secteurs qui constituent la base du développement des Seychelles, mais aussi l'aménagement du territoire et la sauvegarde de l'environnement, le développement de la Francophonie, le développement des ressources marines, l'habitat
Nous sommes face à une volonté commune d'élargir le champ de la solidarité et du partage d'expériences et de savoirs.
Chaque domaine d'intervention a fait l'objet de missions d'experts à la Réunion et aux Seychelles pour déterminer ce qui sera réalisable dans les trois ans à venir avec des objectifs précis afin d'éviter les éventuelles déperditions d'énergie. C'est donc sur du solide et du concret que se construiront les actions futures.
Il est vrai aussi que la "Déclaration d'intention" signée le 25 avril 2002 à Victoria marquait une volonté politique forte, condition indispensable à une telle entreprise. Elle marquait aussi le désir de nouvelles relations de coopération entre les Seychelles et la Réunion, en mettant l'accent, je cite, "sur une volonté de complémentarité et de réciprocité à travers des échanges équilibrés, respectueux de l'autre, et sur le co-développement durable."
Originale à plus d'un titre, elle indiquait la décision de mobiliser toutes les énergies en présence par les deux parties signataires : travail interministériel pour la partie seychelloise, mobilisation de l'Etat et des collectivités locales pour la partie française.
Je voudrais pour terminer remercier tous ceux qui ont contribué à la signature de cet accord cadre, M. Jérémie Bonnelame, ministre des Affaires étrangères, Monsieur le Préfet de la Réunion, Monsieur le Président Vergès, Monsieur le Président Poudroux, sans oublier Monsieur Fay notre ambassadeur de France aux Seychelles.
Ils ont su mobiliser leurs équipes sur un projet ambitieux bâti en commun. La France représentée dans cette démarche par trois institutions est en fait unie dans sa détermination d'uvrer pour le développement de la Réunion et des Seychelles.
Ma présence marque ainsi la volonté de l'Etat d'être en permanence présent et actif dans cette démarche, aux cotés des collectivités territoriales de la Réunion.
Ce rappel est pour moi l'occasion, pour illustrer mon propos, d'annoncer la décision du gouvernement français de financer notre participation à l'installation et à la diffusion par voie hertzienne de TV5 aux Seychelles.
C'est un projet qui a connu de nombreux rebondissements et de nombreuses vicissitudes. Mais les difficultés sont aujourd'hui aplanies et à l'horizon 2004, les trois principales îles des Seychelles réceptionneront les émissions de TV5.
Messieurs les Ministres, il me reste à souhaiter que cette coopération "nouvelle" soit aussi un nouvel outil au service du rayonnement des Seychelles, et en particulier dans ses relations avec les pays de la région, et du renforcement des échanges entre la Réunion et les îles de l'Océan indien.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 février 2003)
Monsieur le Préfet de la Réunion,
Messieurs les Présidents du Conseil régional et du Conseil général,
Monsieur l'Ambassadeur de France,
Messieurs les Directeurs,
Mesdames, Messieurs,
Cette 19ème session du Conseil des ministres de la Commission de l'Océan indien constitue pour moi une occasion, que je ne veux pas manquer de rappeler, les liens profonds qui unissent les Seychelles à la France, que ce soit avec la métropole ou l'île de la Réunion.
La signature de l'accord-cadre de coopération entre les deux îles surs s'inscrit dans cette logique qui est aussi une dynamique destinée à construire ensemble l'avenir.
Les Seychelles, pays de tourisme pour le plus grand nombre, sont d'abord pour nous, Français, une part de notre histoire dans l'Océan Indien, et de notre histoire tout court.
Mais il s'agit et il convient de le rappeler, d'une histoire partagée, construite avec les peuples qui ont façonné la réalité sociologique et politique de cette région du monde.
Nos liens sont donc anciens et forts, ils ne se sont jamais relâchés, en particulier depuis l'indépendance des Seychelles : coopération bilatérale d'Etat à Etat, proximité et échanges culturels avec la Réunion, leur ont constamment donné un contenu.
Je voudrais rappeler, à cet égard, que la France a déjà signé en 1999 à Victoria une convention de coopération culturelle qui marquait pour la première fois de manière contractuelle la présence des collectivités locales de la Réunion dans le domaine de la coopération entre les Seychelles et la Réunion.
Le Conseil régional et le Conseil général, représentés par leur président respectif, avaient souligné toute l'importance qu'ils attachaient à cette forme de coopération.
La coopération régionale ne sort donc pas du néant. Hormis cette convention culturelle, des jumelages d'établissements sont anciens et vivants comme celui de l'hôpital de Victoria et du Centre hospitalier départemental de Saint Denis, des lycées hôteliers des Seychelles et de Saint-Paul, des Archives nationales des deux îles : des exemples de coopération certes sectoriels mais vivants et où les partenaires échangent des expériences, des savoirs, de l'intelligence, continuent à conforter la solidarité insulaire héritée du passé et la solidité des relations bilatérales.
L'accord cadre que nous venons de signer n'est donc qu'une nouvelle étape, mais une étape déterminante. Tout d'abord, il élargit considérablement le champ d'intervention des deux parties.
Présente hier surtout dans le domaine de la santé, de l'éducation et de la culture, la coopération régionale intervient aujourd'hui dans tous les secteurs : le tourisme où excelle la coopération décentralisée, la pêche, secteurs qui constituent la base du développement des Seychelles, mais aussi l'aménagement du territoire et la sauvegarde de l'environnement, le développement de la Francophonie, le développement des ressources marines, l'habitat
Nous sommes face à une volonté commune d'élargir le champ de la solidarité et du partage d'expériences et de savoirs.
Chaque domaine d'intervention a fait l'objet de missions d'experts à la Réunion et aux Seychelles pour déterminer ce qui sera réalisable dans les trois ans à venir avec des objectifs précis afin d'éviter les éventuelles déperditions d'énergie. C'est donc sur du solide et du concret que se construiront les actions futures.
Il est vrai aussi que la "Déclaration d'intention" signée le 25 avril 2002 à Victoria marquait une volonté politique forte, condition indispensable à une telle entreprise. Elle marquait aussi le désir de nouvelles relations de coopération entre les Seychelles et la Réunion, en mettant l'accent, je cite, "sur une volonté de complémentarité et de réciprocité à travers des échanges équilibrés, respectueux de l'autre, et sur le co-développement durable."
Originale à plus d'un titre, elle indiquait la décision de mobiliser toutes les énergies en présence par les deux parties signataires : travail interministériel pour la partie seychelloise, mobilisation de l'Etat et des collectivités locales pour la partie française.
Je voudrais pour terminer remercier tous ceux qui ont contribué à la signature de cet accord cadre, M. Jérémie Bonnelame, ministre des Affaires étrangères, Monsieur le Préfet de la Réunion, Monsieur le Président Vergès, Monsieur le Président Poudroux, sans oublier Monsieur Fay notre ambassadeur de France aux Seychelles.
Ils ont su mobiliser leurs équipes sur un projet ambitieux bâti en commun. La France représentée dans cette démarche par trois institutions est en fait unie dans sa détermination d'uvrer pour le développement de la Réunion et des Seychelles.
Ma présence marque ainsi la volonté de l'Etat d'être en permanence présent et actif dans cette démarche, aux cotés des collectivités territoriales de la Réunion.
Ce rappel est pour moi l'occasion, pour illustrer mon propos, d'annoncer la décision du gouvernement français de financer notre participation à l'installation et à la diffusion par voie hertzienne de TV5 aux Seychelles.
C'est un projet qui a connu de nombreux rebondissements et de nombreuses vicissitudes. Mais les difficultés sont aujourd'hui aplanies et à l'horizon 2004, les trois principales îles des Seychelles réceptionneront les émissions de TV5.
Messieurs les Ministres, il me reste à souhaiter que cette coopération "nouvelle" soit aussi un nouvel outil au service du rayonnement des Seychelles, et en particulier dans ses relations avec les pays de la région, et du renforcement des échanges entre la Réunion et les îles de l'Océan indien.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 février 2003)