Texte intégral
Monsieur le Président, Monsieur le Député, la position de la France reste extrêmement claire dans ce travail au sein du Conseil de sécurité pour élaborer une nouvelle résolution.
La situation actuelle concernant l'Iraq est extrêmement mauvaise, à la fois parce que la population continue à souffrir des ravages provoqués par l'embargo, dont j'ai dit à plusieurs reprises que c'était un procédé primitif et inutilement cruel, et d'autre part par l'absence de contrôle en matière de sécurité régionale quant aux éventuels programmes de réarmement du régime iraquien. C'est donc mauvais sur les deux plans.
C'est pour cela que depuis un an nous avons fait des propositions qui ont développé en tout cas la discussion au sein du Conseil de sécurité. Nous avons accepté de travailler sur la base d'un projet de résolution britannique, parce que celui-ci inclut une grande partie de nos propositions. Ce débat se poursuit avec les Américains, les Britanniques, les Russes, les Chinois, ainsi qu'avec les membres non permanents. L'objectif reste le même : rétablir un système de contrôle qui garantirait la sécurité régionale, ce qui nous permettrait de suspendre l'embargo dans des conditions sur lesquelles nous sommes encore, à l'heure où je vous parle, en train de discuter, puisque c'est cette semaine que nous allons savoir finalement si nous arriverons à un texte que nous pourrions accepter ou non.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 03 janvier 2000).
La situation actuelle concernant l'Iraq est extrêmement mauvaise, à la fois parce que la population continue à souffrir des ravages provoqués par l'embargo, dont j'ai dit à plusieurs reprises que c'était un procédé primitif et inutilement cruel, et d'autre part par l'absence de contrôle en matière de sécurité régionale quant aux éventuels programmes de réarmement du régime iraquien. C'est donc mauvais sur les deux plans.
C'est pour cela que depuis un an nous avons fait des propositions qui ont développé en tout cas la discussion au sein du Conseil de sécurité. Nous avons accepté de travailler sur la base d'un projet de résolution britannique, parce que celui-ci inclut une grande partie de nos propositions. Ce débat se poursuit avec les Américains, les Britanniques, les Russes, les Chinois, ainsi qu'avec les membres non permanents. L'objectif reste le même : rétablir un système de contrôle qui garantirait la sécurité régionale, ce qui nous permettrait de suspendre l'embargo dans des conditions sur lesquelles nous sommes encore, à l'heure où je vous parle, en train de discuter, puisque c'est cette semaine que nous allons savoir finalement si nous arriverons à un texte que nous pourrions accepter ou non.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 03 janvier 2000).