Texte intégral
Les dirigeants des Etats-Unis, la démocratie la plus puissante du monde, s'apprêtent à commettre un crime inqualifiable.
Le monde entier s'oppose à cette guerre : les pays arabes, l'Afrique tout entière, la Russie, la Chine, l'Allemagne, la France, aujourd'hui la Turquie. Partout, les peuples manifestent et expriment leur refus d'un acte qu'ils jugent éminemment cruel, injuste et dangereux. Les quelques dirigeants qui soutiennent Washington sont isolés dans leurs propres pays. Jamais les peuples de la terre n'ont été réunis dans une telle unanimité. Et pour cause : George Bush n'a aucun argument valable.
La lutte contre le terrorisme ? La guerre ne ferait qu'alimenter la spirale infernale qui l'alimente. Le respect des résolutions de l'ONU? Le chef des inspecteurs demande du temps pour travailler ; l'Irak, peu à peu, cède, révélant l'efficacité de la démarche engagée, la possibilité de réussir le désarmement de cette dictature sanglante sans enfouir sa première victime, le peuple irakien lui-même, sous un déluge de fer et de feu.
Alors, au vu et au su du monde entier, George Bush révèle ses véritables motifs : le " remodelage " de la région, une volonté insensée d'hégémonie impériale, les appétits des lobby pétroliers et militaires. Il n'hésite même pas, publiquement, à exercer les pressions les plus insupportables : chantage économique et financier, mise sur écoute des
membres du Conseil de sécurité.
Déclencher la guerre dans de telles conditions, accepter de faire subir à tout un peuple un martyr supplémentaire qu'aucune raison valable ne peut justifier constituerait un acte de barbarie intolérable, aux conséquences incalculables.
Rassemblés dans un même refus de l'horreur, les peuples du monde s'adressent aujourd'hui par leurs manifestations au peuple américain. Il doit arrêter le bras de ses dirigeants. Il en a le pouvoir. Avec nous toutes et nous tous, il en a la responsabilité.
(Source http://www.pcf.fr, le 12 mars 2003)
Le monde entier s'oppose à cette guerre : les pays arabes, l'Afrique tout entière, la Russie, la Chine, l'Allemagne, la France, aujourd'hui la Turquie. Partout, les peuples manifestent et expriment leur refus d'un acte qu'ils jugent éminemment cruel, injuste et dangereux. Les quelques dirigeants qui soutiennent Washington sont isolés dans leurs propres pays. Jamais les peuples de la terre n'ont été réunis dans une telle unanimité. Et pour cause : George Bush n'a aucun argument valable.
La lutte contre le terrorisme ? La guerre ne ferait qu'alimenter la spirale infernale qui l'alimente. Le respect des résolutions de l'ONU? Le chef des inspecteurs demande du temps pour travailler ; l'Irak, peu à peu, cède, révélant l'efficacité de la démarche engagée, la possibilité de réussir le désarmement de cette dictature sanglante sans enfouir sa première victime, le peuple irakien lui-même, sous un déluge de fer et de feu.
Alors, au vu et au su du monde entier, George Bush révèle ses véritables motifs : le " remodelage " de la région, une volonté insensée d'hégémonie impériale, les appétits des lobby pétroliers et militaires. Il n'hésite même pas, publiquement, à exercer les pressions les plus insupportables : chantage économique et financier, mise sur écoute des
membres du Conseil de sécurité.
Déclencher la guerre dans de telles conditions, accepter de faire subir à tout un peuple un martyr supplémentaire qu'aucune raison valable ne peut justifier constituerait un acte de barbarie intolérable, aux conséquences incalculables.
Rassemblés dans un même refus de l'horreur, les peuples du monde s'adressent aujourd'hui par leurs manifestations au peuple américain. Il doit arrêter le bras de ses dirigeants. Il en a le pouvoir. Avec nous toutes et nous tous, il en a la responsabilité.
(Source http://www.pcf.fr, le 12 mars 2003)