Déclaration de M. Ernest-Antoine Seillière, président du MEDEF, sur la refondation sociale et les relations du patronat avec les partenaires sociaux, notamment la CFTC, Paris le 15 octobre 2002.

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Texte intégral

Nous avons pris avec le Président Deleu et sa délégation un bon moment pour faire ensemble l'appréciation de la situation sociale et pour regarder les sujets dont nous pourrions débattre dans les mois qui viennent.. La refondation sociale a vraiment mis l'accent sur la nécessité de faire toute sa place au dialogue social dans notre pays et c'est dans cet esprit de continuité que nous avons repris contact avec la CFTC, comme nous l'avons fait avec les autres organisations syndicales. Nous avons pu constater qu'il existait de nombreuses convergences sur les sujets à traiter et donc nous nous préparons à entamer de nombreuses négociations."
En marge de la rencontre, Ernest-Antoine Seillière a précisé, s'agissant d'un retour éventuel du MEDEF à la Sécurité Sociale :
"La question du retour du MEDEF à la Caisse des Accidents du Travail n'est pas à l'ordre du jour de notre organisation actuellement. Le Conseil Exécutif n'en n'a pas encore débattu. Sur l'ensemble des caisse de sécurité sociale, nous serions très heureux d'abord de participer à une réflexion. Le ministre de la Santé, Jean-François Mattéi a lancé trois groupes de travail. Nous y participerons quand il le souhaitera et par ailleurs si les conditions du fonctionnement de la Sécurité Sociale nous paraissent meilleures - et nous avons déjà formulé ce que pourrait être une sécurité sociale meilleure à la fois pour les salariés, pour les entrepreneurs et pour la politique de la santé dans notre pays, - bien entendu, nous n'excluons pas d'y participer mais dans des formes nouvelles qui auraient été définies".
(Source http://www.medef.fr, le 16 octobre 2002)