Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
J'ai eu le grand plaisir d'accueillir ici pour travailler et pour déjeuner, le ministre tchèque des Affaires étrangères et nous avons donc, non seulement procédé à un tour d'horizon d'un certain nombre de questions bilatérales et à de très nombreuses questions touchant à l'Europe, son état actuel, l'ouverture des négociations d'élargissement, les perspectives de l'Europe concernant aussi bien les pays déjà membres que les pays candidats. Surtout, nous avons décidé, à partir d'aujourd'hui, d'avoir des consultations régulières, une fois à Paris, une fois à Prague, à nos niveaux, deux fois par an. Nous avons l'intention d'intensifier ce dialogue franco-tchèque qui nous paraît nécessaire et prometteur à tous points de vue.
Q - A propos de la PAC, les agriculteurs français sont opposés à la nouvelle réforme de la PAC et à la baisse des subventions. Le gouvernement les soutient. Pensez-vous que cela va avoir un impact sur les négociations d'élargissement ?
R - Ce sont deux choses différentes. Il y a les négociations d'élargissement qui commencent avec un certain nombre de pays, dont la République tchèque, et d'autre part, il y a des discussions, au sein de l'Europe des Quinze actuelle à propos de ce que l'on appelle l'Agenda 2000, donc les perspectives du financement d'un certain nombre d'activités européennes dans les années 2000-2005 dont la Politique agricole commune.
La Commission a présenté, comme c'est sa fonction, des propositions d'adaptation et de réformes de la Politique agricole commune qui concernent aujourd'hui les Quinze. L'état actuel des propositions ne nous convient pas, ne convient d'ailleurs pas à un certain nombre de pays, dont l'Allemagne, pour différentes raisons. C'est une discussion qui va avoir lieu sur cette réforme mais en tout cas, les bases de cette réforme ont été récusées pour le moment. D'ailleurs, je ne connais pas d'agriculteurs dans le monde qui soient favorables à la baisse des subventions. Ce n'est pas un problème particulier, lié à la France. Par ailleurs, dans les négociations d'élargissement, elles viennent juste de s'ouvrir, elles n'ont pas commencé sur le plan concret. Donc, c'est tout à fait inexact à ce stade et ce serait tout à fait prématuré d'établir un lien entre les deux choses. Il n'y a aucune gêne qui soit liée à des positions françaises sur quoi que ce soit par rapport aux négociations d'élargissement. Les négociations d'élargissement viennent de s'ouvrir, nous en sommes très heureux. Nous souhaitons qu'elles progressent heureusement et qu'elles permettent de traiter, le plus vite possible, tous les problèmes qu'il faut traiter pour aboutir à une bonne adhésion, dans les meilleurs délais. Il n'y a pas de lien entre les deux choses.
Q - Avez-vous évoqué la position française sur l'élargissement de l'OTAN ? Le Parlement français va-t-il bientôt ratifier ?
R - Nous avons eu un échange de vues sur les questions de la sécurité en Europe. Nous avons parlé de nombreux sujets, des problèmes de politique étrangère européenne, de Politique étrangère et de sécurité commune, l'identité européenne au sein de l'OTAN mais, nous n'avons pas été plus dans le détail à ce stade. Mais, nous nous verrons souvent./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 septembre 2001)
J'ai eu le grand plaisir d'accueillir ici pour travailler et pour déjeuner, le ministre tchèque des Affaires étrangères et nous avons donc, non seulement procédé à un tour d'horizon d'un certain nombre de questions bilatérales et à de très nombreuses questions touchant à l'Europe, son état actuel, l'ouverture des négociations d'élargissement, les perspectives de l'Europe concernant aussi bien les pays déjà membres que les pays candidats. Surtout, nous avons décidé, à partir d'aujourd'hui, d'avoir des consultations régulières, une fois à Paris, une fois à Prague, à nos niveaux, deux fois par an. Nous avons l'intention d'intensifier ce dialogue franco-tchèque qui nous paraît nécessaire et prometteur à tous points de vue.
Q - A propos de la PAC, les agriculteurs français sont opposés à la nouvelle réforme de la PAC et à la baisse des subventions. Le gouvernement les soutient. Pensez-vous que cela va avoir un impact sur les négociations d'élargissement ?
R - Ce sont deux choses différentes. Il y a les négociations d'élargissement qui commencent avec un certain nombre de pays, dont la République tchèque, et d'autre part, il y a des discussions, au sein de l'Europe des Quinze actuelle à propos de ce que l'on appelle l'Agenda 2000, donc les perspectives du financement d'un certain nombre d'activités européennes dans les années 2000-2005 dont la Politique agricole commune.
La Commission a présenté, comme c'est sa fonction, des propositions d'adaptation et de réformes de la Politique agricole commune qui concernent aujourd'hui les Quinze. L'état actuel des propositions ne nous convient pas, ne convient d'ailleurs pas à un certain nombre de pays, dont l'Allemagne, pour différentes raisons. C'est une discussion qui va avoir lieu sur cette réforme mais en tout cas, les bases de cette réforme ont été récusées pour le moment. D'ailleurs, je ne connais pas d'agriculteurs dans le monde qui soient favorables à la baisse des subventions. Ce n'est pas un problème particulier, lié à la France. Par ailleurs, dans les négociations d'élargissement, elles viennent juste de s'ouvrir, elles n'ont pas commencé sur le plan concret. Donc, c'est tout à fait inexact à ce stade et ce serait tout à fait prématuré d'établir un lien entre les deux choses. Il n'y a aucune gêne qui soit liée à des positions françaises sur quoi que ce soit par rapport aux négociations d'élargissement. Les négociations d'élargissement viennent de s'ouvrir, nous en sommes très heureux. Nous souhaitons qu'elles progressent heureusement et qu'elles permettent de traiter, le plus vite possible, tous les problèmes qu'il faut traiter pour aboutir à une bonne adhésion, dans les meilleurs délais. Il n'y a pas de lien entre les deux choses.
Q - Avez-vous évoqué la position française sur l'élargissement de l'OTAN ? Le Parlement français va-t-il bientôt ratifier ?
R - Nous avons eu un échange de vues sur les questions de la sécurité en Europe. Nous avons parlé de nombreux sujets, des problèmes de politique étrangère européenne, de Politique étrangère et de sécurité commune, l'identité européenne au sein de l'OTAN mais, nous n'avons pas été plus dans le détail à ce stade. Mais, nous nous verrons souvent./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 septembre 2001)