Texte intégral
Depuis des années, l'engagement de la France en faveur du processus de paix au Proche-Orient est constant et résolu. Cet engagement s'est exprimé dès la Conférence de Madrid, il y a cinq ans, et a été réaffirmé à l'occasion des Accords d'Oslo. Pour manifester solennellement cet engagement, le président de la République s'est rendu au Proche-Orient au moment précisément où le processus de paix se heurte à des difficultés. Il y est allé pour dire sa conviction que la France, et avec elle l'Europe, ont un rôle à jouer dans la région - pas seulement le rôle économique qu'on a l'habitude de conférer au premier contributeur de la région, mais un rôle politique. Nous y avons vocation, comme amis d'Israël, attachés à sa sécurité "dans des frontières sûres et reconnues" ; comme amis aussi, dans la grande tradition inaugurée par le général de Gaulle, de tous les pays arabes.
C'est cette position que le président de la République a exprimée au nom de la France, en Syrie hier, en Israël aujourd'hui. Il a dit qu'à nos yeux il ne pouvait y avoir de sécurité durable s'il n'y a pas de paix, et que la paix implique le respect des engagements pris et signés, sur la base de quelques principes simples : de tous à vivre dans la sécurité, échange des terres contre la paix, droit à l'autodétermination du peuple palestinien. Si l'on veut désembourber le processus de paix, il faut poursuivre les négociations dans tous leurs volets, avec les Palestiniens, les Syriens, les Libanais. Mais dans l'immédiat, la priorité doit être donnée aux pourparlers avec les Palestiniens pour régler la situation d'Hébron, poursuivre le redéploiement des troupes israéliennes, et s'engager dans un débat sur le statut final des Territoires palestiniens et de Jérusalem.
Un incident a eu lieu dans la vieille ville de Jérusalem, en raison du zèle excessif d'un service d'ordre. Je viens d'ailleurs d'apprendre que le Premier ministre israélien avait présenté des excuses à ce sujet. Ces incidents ne doivent pas nous faire oublier l'essentiel : le message de paix et d'amitié envers tous les peuples de la région, qu'avec la hauteur de vues et le courage qui fondent son crédit sur la scène internationale le président de la République est allé délivrer sur place.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 août 2002)
C'est cette position que le président de la République a exprimée au nom de la France, en Syrie hier, en Israël aujourd'hui. Il a dit qu'à nos yeux il ne pouvait y avoir de sécurité durable s'il n'y a pas de paix, et que la paix implique le respect des engagements pris et signés, sur la base de quelques principes simples : de tous à vivre dans la sécurité, échange des terres contre la paix, droit à l'autodétermination du peuple palestinien. Si l'on veut désembourber le processus de paix, il faut poursuivre les négociations dans tous leurs volets, avec les Palestiniens, les Syriens, les Libanais. Mais dans l'immédiat, la priorité doit être donnée aux pourparlers avec les Palestiniens pour régler la situation d'Hébron, poursuivre le redéploiement des troupes israéliennes, et s'engager dans un débat sur le statut final des Territoires palestiniens et de Jérusalem.
Un incident a eu lieu dans la vieille ville de Jérusalem, en raison du zèle excessif d'un service d'ordre. Je viens d'ailleurs d'apprendre que le Premier ministre israélien avait présenté des excuses à ce sujet. Ces incidents ne doivent pas nous faire oublier l'essentiel : le message de paix et d'amitié envers tous les peuples de la région, qu'avec la hauteur de vues et le courage qui fondent son crédit sur la scène internationale le président de la République est allé délivrer sur place.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 août 2002)