Texte intégral
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères,
Messieurs les Ministres,
Messieurs les Membres du Parlement,
Monsieur le Maire,
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi d'abord de vous remercier pour la chaleur de l'accueil que j'ai ressentie depuis mon arrivée hier soir et de vous exprimer tout le plaisir que j'éprouve à me trouver dans votre beau pays dont le nom fait rêver tant de Français.
J'ai eu aujourd'hui le privilège de rencontrer Mme la présidente de la République, le Premier ministre et le président du Parlement. J'ai pu aussi m'entretenir avec le ministre de l'Intérieur, ainsi qu'avec notre hôte de ce soir.
Tous m'ont témoigné leur amitié, qui m'a beaucoup touché, et m'ont invité à renforcer la coopération entre nos deux pays. Je suis heureux de savoir que la communauté française ici travaille à cet objectif, dans des domaines aussi divers que la construction, le textile ou l'agro-alimentaire. Je verrai demain deux projets français, le centre de contrôle aérien de Ratmalana et la station d'épuration des eaux d'Anuradhapura qui témoignent de cette ambition commune.
Car c'est un partenariat tourné vers l'avenir que vous nous aidez à bâtir et que j'ai voulu contribuer à encourager par ma visite.
L'amitié entre nos deux pays est ancienne et profonde. Certains de nos grands voyageurs au Moyen-Age parlaient déjà avec émerveillement de Taprobane ; au XVIIème et XVIIIème, les Français faisaient escale dans le port de Trincomalee et vendaient de l'arrack à Kandy. Plus près de nous, Ceylan faisait rêver les touristes du début du siècle, qui faisaient escale à Galle sur le chemin de l'Indochine.
Pour beaucoup de mes compatriotes, votre pays reste celui des "Féeries cingalaises", comme l'écrivait Francis de Croisset, parcourant dans les années 1930 la jungle du centre de l'île et s'émerveillant devant les splendeurs des sites archéologiques. Demain j'aurai la chance à mon tour de découvrir, à Anuradhapura, le passé millénaire de votre île.
Demain, je serai à Jaffna, "lieu de mémoire" par excellence, un endroit que la furie des hommes a déchiré et que l'esprit d'entente est en train de reconstruire. J'aurai la chance d'avoir pour guide le ministre de la Réhabilitation, la Réinsertion et les Affaires des réfugiés, l'Honorable Jayalath Jayawardena, qui connaît l'ampleur des problèmes actuels.
Avec lui, je visiterai ces endroits chargés d'histoire que sont la Bibliothèque et l'Hôpital et aurai la chance de m'entretenir avec la société civile du nord du pays. J'inaugurerai aussi un projet de réinstallation de réfugiés, co-organisé par l'organisation srilankaise HUDEC et l'association française Caritas, pour lequel la France a décidé de verser une aide humanitaire de 160 000 euros.
Cette aide est le symbole du soutien que la France veut apporter au processus actuel de réconciliation. Ce soutien, que nous n'avons cessé de réaffirmer, nous souhaitons le manifester aussi à la conférence de donateurs qui se tiendra en juin prochain à Tokyo, dans la continuité de la promesse faite en novembre, à Oslo.
Pour terminer, je voudrais, au nom du gouvernement français, vous adresser mes vux les plus sincères pour que votre très beau pays puisse tirer pleinement parti de ses richesses et retrouver le chemin de la paix et de l'harmonie entre ses citoyens./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 février 2003)
Messieurs les Ministres,
Messieurs les Membres du Parlement,
Monsieur le Maire,
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi d'abord de vous remercier pour la chaleur de l'accueil que j'ai ressentie depuis mon arrivée hier soir et de vous exprimer tout le plaisir que j'éprouve à me trouver dans votre beau pays dont le nom fait rêver tant de Français.
J'ai eu aujourd'hui le privilège de rencontrer Mme la présidente de la République, le Premier ministre et le président du Parlement. J'ai pu aussi m'entretenir avec le ministre de l'Intérieur, ainsi qu'avec notre hôte de ce soir.
Tous m'ont témoigné leur amitié, qui m'a beaucoup touché, et m'ont invité à renforcer la coopération entre nos deux pays. Je suis heureux de savoir que la communauté française ici travaille à cet objectif, dans des domaines aussi divers que la construction, le textile ou l'agro-alimentaire. Je verrai demain deux projets français, le centre de contrôle aérien de Ratmalana et la station d'épuration des eaux d'Anuradhapura qui témoignent de cette ambition commune.
Car c'est un partenariat tourné vers l'avenir que vous nous aidez à bâtir et que j'ai voulu contribuer à encourager par ma visite.
L'amitié entre nos deux pays est ancienne et profonde. Certains de nos grands voyageurs au Moyen-Age parlaient déjà avec émerveillement de Taprobane ; au XVIIème et XVIIIème, les Français faisaient escale dans le port de Trincomalee et vendaient de l'arrack à Kandy. Plus près de nous, Ceylan faisait rêver les touristes du début du siècle, qui faisaient escale à Galle sur le chemin de l'Indochine.
Pour beaucoup de mes compatriotes, votre pays reste celui des "Féeries cingalaises", comme l'écrivait Francis de Croisset, parcourant dans les années 1930 la jungle du centre de l'île et s'émerveillant devant les splendeurs des sites archéologiques. Demain j'aurai la chance à mon tour de découvrir, à Anuradhapura, le passé millénaire de votre île.
Demain, je serai à Jaffna, "lieu de mémoire" par excellence, un endroit que la furie des hommes a déchiré et que l'esprit d'entente est en train de reconstruire. J'aurai la chance d'avoir pour guide le ministre de la Réhabilitation, la Réinsertion et les Affaires des réfugiés, l'Honorable Jayalath Jayawardena, qui connaît l'ampleur des problèmes actuels.
Avec lui, je visiterai ces endroits chargés d'histoire que sont la Bibliothèque et l'Hôpital et aurai la chance de m'entretenir avec la société civile du nord du pays. J'inaugurerai aussi un projet de réinstallation de réfugiés, co-organisé par l'organisation srilankaise HUDEC et l'association française Caritas, pour lequel la France a décidé de verser une aide humanitaire de 160 000 euros.
Cette aide est le symbole du soutien que la France veut apporter au processus actuel de réconciliation. Ce soutien, que nous n'avons cessé de réaffirmer, nous souhaitons le manifester aussi à la conférence de donateurs qui se tiendra en juin prochain à Tokyo, dans la continuité de la promesse faite en novembre, à Oslo.
Pour terminer, je voudrais, au nom du gouvernement français, vous adresser mes vux les plus sincères pour que votre très beau pays puisse tirer pleinement parti de ses richesses et retrouver le chemin de la paix et de l'harmonie entre ses citoyens./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 février 2003)