Texte intégral
Monsieur le Président du Comité Régional de Tourisme, Monsieur le Vice-Président du Conseil Régional,
Monsieur le Président du Jury Régional,
Mesdames, Messieurs les Présidents des Comités Départementaux de Tourisme,
Mesdames, Messieurs les représentants de la Région Rhône-Alpes,
Mesdames, Messieurs les Membres du Jury,
Mesdames, Messieurs,
C'est toujours une joie pour moi, de constater que la région Nord-Pas de Calais gagne, année après année, ses lettres de noblesse en matière de tourisme.
Si longtemps, notre région a souffert d'une mauvaise image, qui tenait plus des a priori que d'une réalité, elle a su dépasser cet handicap, pour s'affirmer comme l'une des grandes destinations touristiques françaises du prochain millénaire.
Pour cela, chacun s'est mis à l'ouvrage et chacun a assumé sa responsabilité, élus locaux, départementaux ou régionaux, professionnels privés ou associatifs, représentants de l'Etat.
L'enjeu était de taille, pour cette région comme pour la France. Notre pays reste la première destination au monde, comme vous le savez, avec plus de 67 millions de visiteurs, qui engendrent un chiffre d'affaires dépassant les 700 milliards de francs.
Cette première place dans le monde, nous ne la conserverons qu'au prix d'un effort constant pour appréhender les changements dans les comportements et les anticiper.
On a trop souvent cru, dans les dernières périodes, que le tourisme pouvait progresser tout seul, comme par magie. Au contraire, et le Nord-Pas de Calais l'a compris très tôt, nous devons nous en préoccuper avec soin, si nous voulons maintenir et accroître l'attractivité du produit touristique français, tout en contribuant à l'économie de notre pays et à l'aménagement de ses territoires.
C'est pourquoi, en tant que Présidente du Comité National de Fleurissement de la France, je suis particulièrement heureuse de me trouver ici, pour remettre ces prix 1997 du Concours Régional des Villes et Villages Fleuris du Nord-Pas de Calais.
En effet, le fleurissement participe à sa manière, qui n'est pas mineure, à l'accueil des touristes français et étrangers. Il est reconnu comme un facteur de fidélisation de la clientèle. Ses effets sur l'horticulture française sont loin d'être négligeables. Il met en valeur les réalisations des communes, qui sont aujourd'hui plus de 10.000 à participer à ce concours annuel.
Plus encore : le Comité National pour le Fleurissement concourt à l'amélioration du cadre de vie, puisqu'il a introduit dans les critères d'appréciation du nouveau règlement du Concours des Villes et Villages Fleuris, le respect de l'environnement, incitant les communes à la création ou l'extension d'espaces verts, en particulier dans les zones dites " sensibles ".
Tout le monde connaît les difficultés de vie quotidienne dans ces quartiers. Pourtant, les solutions à cette mal-vie n'ont, pour le moment, pas toutes été explorées.
Les espaces verts ne régleront bien sûr pas à eux seuls ces problèmes, mais, bien conçus, ils peuvent changer la physionomie et l'esprit d'un quartier, voire d'une ville et de toute une région.
Rien n'est pire en effet, que de laisser un quartier se dégrader peu à peu, jusqu'à " l'irrémédiable ". Soigner l'environnement en y associant les habitants, c'est les respecter, les conforter dans leur rôle de citoyen. Et c'est, peu ou prou, les aider à se délester de la violence qu'on observe encore trop souvent.
Il faut peut-être, dans les quartiers difficiles, renforcer la sécurité policière. Mais, comme la musique adoucit les moeurs, le fleurissement de la cité concourt au symbole de l'amitié et de la convivialité.
Aussi, vous me permettrez de poser, au-delà de l'aspect environnemental, la question de la fonction d'action sociale et d'insertion, que peut jouer le fleurissement, par la mobilisation et la participation des habitants à l'embellissement de leur cadre de vie.
C'est pourquoi, en remettant ces prix, dans une région qui a été touchée durement par la crise, mais qui a toujours su redresser la tête, je souhaitais souligner l'importance de votre investissement, Mesdames, Messieurs les élus, pour rendre nos quartiers plus vivables, plus conviviaux, pour ménager des lieux de rencontre, qui manquent souvent si cruellement dans notre société et pousser à la réanimation d'une vie associative, c'est-à-dire au nécessaire échange entre citoyens.
Les espaces verts sont encore l'occasion privilégiée de faire travailler ensemble agents publics et population. Plusieurs expériences montrent en effet, qu'il est possible d'impliquer les habitants dans la réalisation d'espaces libres, paysagés, de les faire participer directement à leur gestion et à leur animation. Est-il besoin de rappeler le rôle joué par les jardins ouvriers dans notre région.
Le travail mené avec les écoles mérite lui aussi d'être souligné. Les enfants découvrent la nature, apprennent à la respecter, en participant aux plantations dans les écoles, et parfois dans les lieux publics, sous la responsabilité des agents de service qui en ont la charge habituelle.
Malgré les difficultés auxquelles sont souvent confrontées vos communes, les espaces verts et le fleurissement ont contribué à maintenir et à créer un certain nombre d'emplois, tant dans les collectivités locales que dans les entreprises. Il y a sans doute, beaucoup à faire dans ce domaine et je sais votre ténacité d'élus locaux pour y parvenir.
Toutes les pistes susceptibles de créer des emplois doivent être explorées, c'est mon souci premier, depuis ma prise de fonction. C'est pourquoi j'ai inscrit pleinement, dans le plan emploi-jeunes, le Secrétariat d'Etat au Tourisme. Nous avons abouti déjà à la signature d'importants accords-cadres, portant sur plusieurs milliers d'emplois, que nous avons voulu durables et qualifiés, car les besoins des consommateurs exigent un service de qualité fourni par de véritables professionnels.
Vous faites donc, au travers du fleurissement, Mesdames, Messieurs les élus et organisateurs des concours régionaux et départementaux, un travail socialement utile et qui dépasse le seul embellissement de nos villes et villages.
Et je veux tous, vous en féliciter chaleureusement, avant de passer au moment tant attendu de la remise des prix. Je tiens à souligner, auparavant, la façon exemplaire avec laquelle le Comité Régional de Tourisme Nord-Pas de Calais s'est inscrit dans la démarche, initiée par mon ministère, d'échanges entre jurys régionaux. Il est en effet important que les expériences et les savoir-faire puissent s'exporter de région à région.
A quelques mois de la Coupe du Monde de Football, qui verra quelques 500.000 supporters et 10.000 journalistes, originaires du monde entier, venir à la rencontre de notre pays et de ses régions, il est rassurant pour un Ministre du Tourisme, de constater que la France les accueillera, dans un cadre de qualité. Cela prend d'autant plus d'importance, si l'on considère les 37 milliards de téléspectateurs, qui, en fréquence cumulée, regarderont durant un mois les matches et les images de nos villes et villages, qui seront diffusées à cette occasion.
La France, j'en suis convaincue, sera belle et accueillante, durant l'été 1998. Elle vous le devra.
Elle le sera aussi, après la Coupe du Monde et tout au long de l'année.
Je tenais à vous en remercier.
(Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 25 septembre 2001)
Monsieur le Président du Jury Régional,
Mesdames, Messieurs les Présidents des Comités Départementaux de Tourisme,
Mesdames, Messieurs les représentants de la Région Rhône-Alpes,
Mesdames, Messieurs les Membres du Jury,
Mesdames, Messieurs,
C'est toujours une joie pour moi, de constater que la région Nord-Pas de Calais gagne, année après année, ses lettres de noblesse en matière de tourisme.
Si longtemps, notre région a souffert d'une mauvaise image, qui tenait plus des a priori que d'une réalité, elle a su dépasser cet handicap, pour s'affirmer comme l'une des grandes destinations touristiques françaises du prochain millénaire.
Pour cela, chacun s'est mis à l'ouvrage et chacun a assumé sa responsabilité, élus locaux, départementaux ou régionaux, professionnels privés ou associatifs, représentants de l'Etat.
L'enjeu était de taille, pour cette région comme pour la France. Notre pays reste la première destination au monde, comme vous le savez, avec plus de 67 millions de visiteurs, qui engendrent un chiffre d'affaires dépassant les 700 milliards de francs.
Cette première place dans le monde, nous ne la conserverons qu'au prix d'un effort constant pour appréhender les changements dans les comportements et les anticiper.
On a trop souvent cru, dans les dernières périodes, que le tourisme pouvait progresser tout seul, comme par magie. Au contraire, et le Nord-Pas de Calais l'a compris très tôt, nous devons nous en préoccuper avec soin, si nous voulons maintenir et accroître l'attractivité du produit touristique français, tout en contribuant à l'économie de notre pays et à l'aménagement de ses territoires.
C'est pourquoi, en tant que Présidente du Comité National de Fleurissement de la France, je suis particulièrement heureuse de me trouver ici, pour remettre ces prix 1997 du Concours Régional des Villes et Villages Fleuris du Nord-Pas de Calais.
En effet, le fleurissement participe à sa manière, qui n'est pas mineure, à l'accueil des touristes français et étrangers. Il est reconnu comme un facteur de fidélisation de la clientèle. Ses effets sur l'horticulture française sont loin d'être négligeables. Il met en valeur les réalisations des communes, qui sont aujourd'hui plus de 10.000 à participer à ce concours annuel.
Plus encore : le Comité National pour le Fleurissement concourt à l'amélioration du cadre de vie, puisqu'il a introduit dans les critères d'appréciation du nouveau règlement du Concours des Villes et Villages Fleuris, le respect de l'environnement, incitant les communes à la création ou l'extension d'espaces verts, en particulier dans les zones dites " sensibles ".
Tout le monde connaît les difficultés de vie quotidienne dans ces quartiers. Pourtant, les solutions à cette mal-vie n'ont, pour le moment, pas toutes été explorées.
Les espaces verts ne régleront bien sûr pas à eux seuls ces problèmes, mais, bien conçus, ils peuvent changer la physionomie et l'esprit d'un quartier, voire d'une ville et de toute une région.
Rien n'est pire en effet, que de laisser un quartier se dégrader peu à peu, jusqu'à " l'irrémédiable ". Soigner l'environnement en y associant les habitants, c'est les respecter, les conforter dans leur rôle de citoyen. Et c'est, peu ou prou, les aider à se délester de la violence qu'on observe encore trop souvent.
Il faut peut-être, dans les quartiers difficiles, renforcer la sécurité policière. Mais, comme la musique adoucit les moeurs, le fleurissement de la cité concourt au symbole de l'amitié et de la convivialité.
Aussi, vous me permettrez de poser, au-delà de l'aspect environnemental, la question de la fonction d'action sociale et d'insertion, que peut jouer le fleurissement, par la mobilisation et la participation des habitants à l'embellissement de leur cadre de vie.
C'est pourquoi, en remettant ces prix, dans une région qui a été touchée durement par la crise, mais qui a toujours su redresser la tête, je souhaitais souligner l'importance de votre investissement, Mesdames, Messieurs les élus, pour rendre nos quartiers plus vivables, plus conviviaux, pour ménager des lieux de rencontre, qui manquent souvent si cruellement dans notre société et pousser à la réanimation d'une vie associative, c'est-à-dire au nécessaire échange entre citoyens.
Les espaces verts sont encore l'occasion privilégiée de faire travailler ensemble agents publics et population. Plusieurs expériences montrent en effet, qu'il est possible d'impliquer les habitants dans la réalisation d'espaces libres, paysagés, de les faire participer directement à leur gestion et à leur animation. Est-il besoin de rappeler le rôle joué par les jardins ouvriers dans notre région.
Le travail mené avec les écoles mérite lui aussi d'être souligné. Les enfants découvrent la nature, apprennent à la respecter, en participant aux plantations dans les écoles, et parfois dans les lieux publics, sous la responsabilité des agents de service qui en ont la charge habituelle.
Malgré les difficultés auxquelles sont souvent confrontées vos communes, les espaces verts et le fleurissement ont contribué à maintenir et à créer un certain nombre d'emplois, tant dans les collectivités locales que dans les entreprises. Il y a sans doute, beaucoup à faire dans ce domaine et je sais votre ténacité d'élus locaux pour y parvenir.
Toutes les pistes susceptibles de créer des emplois doivent être explorées, c'est mon souci premier, depuis ma prise de fonction. C'est pourquoi j'ai inscrit pleinement, dans le plan emploi-jeunes, le Secrétariat d'Etat au Tourisme. Nous avons abouti déjà à la signature d'importants accords-cadres, portant sur plusieurs milliers d'emplois, que nous avons voulu durables et qualifiés, car les besoins des consommateurs exigent un service de qualité fourni par de véritables professionnels.
Vous faites donc, au travers du fleurissement, Mesdames, Messieurs les élus et organisateurs des concours régionaux et départementaux, un travail socialement utile et qui dépasse le seul embellissement de nos villes et villages.
Et je veux tous, vous en féliciter chaleureusement, avant de passer au moment tant attendu de la remise des prix. Je tiens à souligner, auparavant, la façon exemplaire avec laquelle le Comité Régional de Tourisme Nord-Pas de Calais s'est inscrit dans la démarche, initiée par mon ministère, d'échanges entre jurys régionaux. Il est en effet important que les expériences et les savoir-faire puissent s'exporter de région à région.
A quelques mois de la Coupe du Monde de Football, qui verra quelques 500.000 supporters et 10.000 journalistes, originaires du monde entier, venir à la rencontre de notre pays et de ses régions, il est rassurant pour un Ministre du Tourisme, de constater que la France les accueillera, dans un cadre de qualité. Cela prend d'autant plus d'importance, si l'on considère les 37 milliards de téléspectateurs, qui, en fréquence cumulée, regarderont durant un mois les matches et les images de nos villes et villages, qui seront diffusées à cette occasion.
La France, j'en suis convaincue, sera belle et accueillante, durant l'été 1998. Elle vous le devra.
Elle le sera aussi, après la Coupe du Monde et tout au long de l'année.
Je tenais à vous en remercier.
(Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 25 septembre 2001)