Déclaration de M. Christian Poncelet, président du Sénat, sur les relations entre la France et le Kazakhstan, Almaty le 12 février 2003.

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Circonstance : Rencontre avec la communauté française au Kazakhstan, à Almaty le 12 février 2003

Texte intégral

Monsieur l'Ambassadeur,
Mon cher collègue,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Permettez-moi tout d'abord de vous exprimer ma joie de me trouver, ici, avec vous, parmi vous, dans ce morceau de France qu'est l'ambassade de France au Kazakhstan.
Qu'il me soit d'ailleurs permis, sans plus attendre, de remercier M. Gérard PERROLET, qui nous représente au Kazakhstan où il vient tout juste de prendre ses fonctions, pour son hospitalité et sa disponibilité.
Je me réjouis tout particulièrement de la possibilité qui nous est donnée de nous retrouver à l'ambassade, pour ce moment de rencontre, que je souhaite convivial, simple et informel.
Ma venue à Almaty et à Astana, à l'invitation du Président de la République, M. NAZERBAEV, doit notamment contribuer à consolider les liens encore récents entre la France et le Kazakhstan.
Depuis quelques années, et surtout quelques mois, les contacts entre nos deux pays, dans des domaines aussi divers que les relations politiques, parlementaires, économiques et financières, culturelles, scientifiques ou techniques se sont notoirement renforcés et je m'en félicite.
Au cours de cette mission, qui fait suite à celle du secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Renaud MUSELIER, en novembre dernier, et pourrait précéder celles des ministres de la défense, du commerce extérieur, de la recherche et du tourisme, et, peut-être, celle du Président de la République à la fin de l'année ou au début de l'année prochaine, j'aurai l'occasion de rencontrer les plus hautes autorités du Kazakhstan.
Je m'entretiendrai ainsi successivement avec le Président de la République, le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères et les Présidents du Sénat et du Majilis.
La qualité de l'accueil qui nous est réservé montre bien à quel point nos partenaires kazakhs sont désireux de renforcer nos liens et de développer notre coopération, dans tous les domaines.
Ces contacts, même au plus haut niveau, sont par nature éphémères. Une fois les délégations parties, il faut assurer la continuité de la volonté affirmée et la concrétisation des intentions affichées.
Or, aujourd'hui comme hier, c'est vous qui êtes les véritables artisans du succès de ce type de visites, et celle que j'ai le plaisir et l'honneur d'accomplir aujourd'hui ne fait pas exception. C'est pourquoi je tenais à vous rencontrer personnellement et à dialoguer avec vous sans plus de protocole.
Le Sénat, vous le savez, est chargé, au-delà de son rôle d'assemblée parlementaire à part entière, de représenter les collectivités territoriales.
Ce que l'on sait moins -mais vous ne l'ignorez pas- c'est qu'il assure aussi la représentation des Français établis hors de France. Cette mission est assurée par douze Sénateurs appartenant à toutes les sensibilités politiques nationales.
Mesdames et Messieurs, vous êtes une centaine, jeunes pour la plupart, à incarner avec talent et professionnalisme la présence de la France au Kazakhstan.
Dans ce pays neuf, où tant reste à faire, je ne mésestime pas les difficultés que vous pouvez éprouver parfois à exercer votre activité dans un environnement en mutation permanente.
C'est justement pour connaître les problèmes auxquels vous êtes confrontés et partager vos espoirs et vos ambitions que j'ai tenu à vous rencontrer.
Dans la diversité de vos engagements, le Sénat, n'en doutez pas, sera toujours une enceinte où vous trouverez un écho attentif, réceptif et compréhensif.
Je sais qu'il y a parmi vous des représentants d'entreprises françaises actives au Kazakhstan. Qu'ils ne doutent pas que j'ai à coeur de promouvoir leurs projets et d'encourager leurs investissements.
Nous avons du retard dans ce domaine, et certains ne nous ont pas attendu pour investir. Alors je compte sur vous pour faire plus et mieux comme vous pouvez compter sur moi pour vous y aider.
Depuis que j'ai l'honneur de présider le Sénat de la République française, j'ai en effet personnellement veillé à rapprocher cette assemblée du monde de l'entreprise. Car j'ai la conviction profonde que c'est avant tout l'initiative privée qui peut le mieux répondre à la plupart des défis auxquels nous sommes aujourd'hui confrontés. Seules l'initiative privée et la gestion décentralisée créent de la richesse.
Mais je n'entends pas faire de jaloux et salue également toutes celles et tous ceux, qui, chacun dans leur domaine, concourent à la promotion de la France. Votre action forme un tout.
En me réjouissant une nouvelle fois de vous rencontrer aujourd'hui, je forme des vux sincères et ardents pour la réussite de vos projets.
Vive la France !
Vive l'amitié franco-kazakhe !
(Source http://www.senat.fr, le 28 mars 2003)