Texte intégral
Monsieur le Président, Monsieur le Directeur Général, Mesdames et Messieurs,
Je suis extrêmement heureux de vous rencontrer aujourd'hui, et de vous adresser mes voeux les plus chaleureux pour l'année 2000.
Je tiens à vous féliciter du professionnalisme dont vous avez fait preuve dans l'organisation des quatre grandes expositions françaises qui ont marqué 1999. La conférence ministérielle de Seattle et les contraintes du calendrier budgétaire ne m'ont pas permis de manifester tout l'intérêt que je portais à France-India. Mais je ne manquerai aucune des expositions à venir en particulier celle de Budapest à la fin avril, comme celle d'Istanbul prévue pour début juin. La participation du Secrétaire d'Etat au commerce extérieur à ces manifestations est d'ailleurs la règle, à laquelle je ne souhaite pas déroger.
L'année 2000, avec trois expositions de grande envergure, s'annonce très prometteuse pour l'internationalisation des PME françaises.
Istanbul, d'abord, parce que le bassin méditerranéen est, avec l'Union Européenne, le lieu où les primo-exportateurs français débutent avec succès.
Budapest ensuite parce que les PME déjà aguerries en matière d'internationalisation ont intérêt à s'orienter vers les pays d'Europe Centrale. Les bénéfices que nos entreprises ont retirés de l'adhésion de l'Espagne du Portugal et de la Grèce ont convaincu les sceptiques d'hier et devraient inciter ceux d'aujourd'hui à prendre la mesure des perspectives offertes par l'élargissement de l'Union européenne.
Séoul enfin, qui mettra l'accent sur la haute technologie française. C'est un choix dont je tiens à vous féliciter, à l'heure où la Corée a pris la tête de la reprise économique en Asie avec des perspectives de croissance de l'ordre de 7% pour l'année 2000.
Ainsi les opérations du CFME viendront appuyer les priorités géographiques et sectorielles et les objectifs du commerce extérieur en matière de développement international des PME : augmenter le nombre de PME primo-exportatrices d'une part, contribuer à faire découvrir de nouveaux marchés aux PME déjà exportatrices, d'autre part.
L'année 2000 devrait aussi permettre au CFME ACTIM de profiter pleinement du regain de confiance qui caractérise aujourd'hui les PME. Comme l'indique la toute récente enquête de la BDPME, l'indice relatif aux embauches est au plus haut depuis 10 ans. La confiance financière est également au rendez-vous. Elle devrait stimuler de nouvelles initiatives, notamment à l'export.
En effet, la bonne santé des PME, qui sont depuis deux ans une priorité de l'action économique du gouvernement, se double d'excellentes perspectives à l'international. Au cours du premier semestre, les flux d'investissement français à l'étranger ont atteint plus de 80 % du total réalisé en 1998. Je considère que les PME peuvent tirer un grand parti de la mondialisation.
De ce point de vue, un certain nombre de mesures, telle la réforme de l'assurance prospection destinée notamment à simplifier les procédures pour les très petites entreprises, ou encore, s'agissant des contrats de plan Etat-Région, les aides complémentaires au programme d'assurance foire pour les primo-exportateurs, devraient permettre à votre action de trouver un écho supplémentaire auprès des PME.
L'offre en matière de promotion et de prospection doit venir relayer cette conjoncture très favorable.
Grâce à des programmes diversifiés, à la fois individuels et collectifs, le CFME ACTIM peut aujourd'hui définir avec les professions, les régions, des plans d'action pluriannuels qui permettent une pénétration efficace de nos entreprises sur les marchés étrangers.
Mais il importe néanmoins de rendre cette offre plus directement accessible à vos adhérents et de mieux la faire connaître auprès des autres entreprises.
Au lendemain de l'annonce de la fusion de Time Warner, avec America On Line, nul ne peut être indifférent aux enjeux que représentent de ce point de vue l'accès et la fourniture de services sur l'Internet, mais aussi de manière plus générale le développement des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication.
Dans cette perspective, je crois que votre site Internet est appelé à évoluer. Au delà de la simple information sur les activités de l'organisme aujourd'hui délivrée, il vous faudra arriver à développer de véritables services interactifs et personnalisés.
Outre la mise en place de possibilités de transactions électroniques, dont le premier Ministre a récemment rappelé l'importance à l'ensemble de nos administrations, j'insisterai plus particulièrement sur trois types de téléprocédures.
Premièrement, la mise à jour régulière d'une base de données clientèle, intégrant le suivi des opérations de promotion et de prospection et offrant la possibilité d'une évaluation rapide de leurs résultats.
Deuxièmement la technique du " push " qui, en sélectionnant et en acheminant directement les offres pertinentes via l'Internet vers une clientèle ciblée, permet de substituer à une logique de produit une logique de service aux entreprises.
Enfin, la mise en réseau de l'ensemble des activités de promotion destinées à la presse étrangère spécialisée. Vous pourriez d'ailleurs réfléchir aux moyens qui pourraient permettre à vos bureaux de presse, dont l'activité est très précieuse, de tirer parti du réseau Internet.
Dans cette perspective les opérations du CFME ACTIM, seront encore plus largement connues avec un site Internet indexé sur les moteurs de recherche les plus utilisés par les professionnels, aussi bien par les participants que par les visiteurs potentiels des salons et des expositions.
C'est la voie que devrait naturellement emprunter votre organisme qui a d'ores et déjà fait preuve d'une démarche volontaire auprès des entreprises.
C'est ce même esprit d'innovation qui devra accompagner la réforme du volontariat actuellement en cours d'examen par le Parlement.
Je suis très sensible aux inquiétudes et aux difficultés que suscitent pour le CFME ACTIM la fin du service national. J'ai déjà eu l'occasion de vous le dire Monsieur le Président, lors des entretiens que nous avons eus, mais je tiens à le répéter aujourd'hui devant votre équipe au complet, et l'ensemble des partenaires du CFME ACTIM.
Vous pouvez compter sur l'Etat qui souhaite que le volume d'activité du CFME ACTIM ne souffre pas de la transition du service national au volontariat civil, et qui a su témoigner en temps utile de son soutien, comme ce fut le cas dans le cadre de la loi de finances rectificative pour l'année 1999. Bien entendu, nous souhaitons que le futur statut du volontariat permette un véritable développement de l'emploi des jeunes diplômés à l'export : avec 1,7 million d'expatriés, la France se situe très en retrait par rapport à ses partenaires, alors même qu'une corrélation forte existe entre l'expatriation et nos performances à l'étranger.
Nous sommes donc très attachés à renforcer, via le volontariat civil, la présence économique de la France à l'étranger. S'agissant de volontariat, toutefois, il faut prendre la mesure de la responsabilité qui nous incombe en matière d'information et d'incitation. C'est donc ensemble que nous mènerons une vaste campagne de sensibilisation sur ce thème.
Le dispositif de recrutement et de croisement des offres et des demandes des entreprises et des jeunes gens devra s'adapter à cette nouvelle donne. Il faudra encourager les candidatures féminines et préparer les entreprises à formuler des demandes conformes à l'élargissement du public concerné. Jusqu'ici, en effet, la coopération était ouverte aux jeunes gens très diplômés, et dans le cadre du commerce extérieur, essentiellement réservée à des profils d'ingénieurs, de juristes ou d'étudiants issus des écoles de commerce. Le volontariat a quant à lui vocation à répondre aux initiatives et aux attentes de jeunes gens de niveau BAC ou BAC + 2, disposant de compétences qui intéressent également entreprises.
En vue d'une plus grande lisibilité pour les entreprises, mais aussi dans le souci d'une meilleure synergie, le CFME ACTIM cherche, sous votre impulsion, Monsieur le Président et Monsieur le Directeur Général, à renforcer le partenariat avec les autres acteurs français du commerce extérieur que sont les Chambres de Commerce, les Régions, mais aussi les fédérations professionnelles.
J'ai moi-même eu l'occasion de rencontrer l'ACFCI et les UCCIFE à la fin du mois de novembre, d'effectuer de premiers déplacements en région, et d'encourager toute initiative visant à une meilleure coordination des moyens dont disposent les différents partenaires du commerce extérieur.
Conclusion
Je souhaite à chacun et chacune d'entre vous une heureuse année 2000. J'espère que cette année sera décisive pour le rapprochement physique avec le CFCE, dans des locaux et un environnement mieux adaptés à une équipe et à une mission dévouée au prestige et au rayonnement des entreprises françaises.
Croyez bien que pour ma part, c'est une priorité et que je considère, ce " chantier " comme devant maintenant recevoir une concrétisation.
(source http://commerce-exterieur.gouv.fr, le 14 janvier 2000)
Je suis extrêmement heureux de vous rencontrer aujourd'hui, et de vous adresser mes voeux les plus chaleureux pour l'année 2000.
Je tiens à vous féliciter du professionnalisme dont vous avez fait preuve dans l'organisation des quatre grandes expositions françaises qui ont marqué 1999. La conférence ministérielle de Seattle et les contraintes du calendrier budgétaire ne m'ont pas permis de manifester tout l'intérêt que je portais à France-India. Mais je ne manquerai aucune des expositions à venir en particulier celle de Budapest à la fin avril, comme celle d'Istanbul prévue pour début juin. La participation du Secrétaire d'Etat au commerce extérieur à ces manifestations est d'ailleurs la règle, à laquelle je ne souhaite pas déroger.
L'année 2000, avec trois expositions de grande envergure, s'annonce très prometteuse pour l'internationalisation des PME françaises.
Istanbul, d'abord, parce que le bassin méditerranéen est, avec l'Union Européenne, le lieu où les primo-exportateurs français débutent avec succès.
Budapest ensuite parce que les PME déjà aguerries en matière d'internationalisation ont intérêt à s'orienter vers les pays d'Europe Centrale. Les bénéfices que nos entreprises ont retirés de l'adhésion de l'Espagne du Portugal et de la Grèce ont convaincu les sceptiques d'hier et devraient inciter ceux d'aujourd'hui à prendre la mesure des perspectives offertes par l'élargissement de l'Union européenne.
Séoul enfin, qui mettra l'accent sur la haute technologie française. C'est un choix dont je tiens à vous féliciter, à l'heure où la Corée a pris la tête de la reprise économique en Asie avec des perspectives de croissance de l'ordre de 7% pour l'année 2000.
Ainsi les opérations du CFME viendront appuyer les priorités géographiques et sectorielles et les objectifs du commerce extérieur en matière de développement international des PME : augmenter le nombre de PME primo-exportatrices d'une part, contribuer à faire découvrir de nouveaux marchés aux PME déjà exportatrices, d'autre part.
L'année 2000 devrait aussi permettre au CFME ACTIM de profiter pleinement du regain de confiance qui caractérise aujourd'hui les PME. Comme l'indique la toute récente enquête de la BDPME, l'indice relatif aux embauches est au plus haut depuis 10 ans. La confiance financière est également au rendez-vous. Elle devrait stimuler de nouvelles initiatives, notamment à l'export.
En effet, la bonne santé des PME, qui sont depuis deux ans une priorité de l'action économique du gouvernement, se double d'excellentes perspectives à l'international. Au cours du premier semestre, les flux d'investissement français à l'étranger ont atteint plus de 80 % du total réalisé en 1998. Je considère que les PME peuvent tirer un grand parti de la mondialisation.
De ce point de vue, un certain nombre de mesures, telle la réforme de l'assurance prospection destinée notamment à simplifier les procédures pour les très petites entreprises, ou encore, s'agissant des contrats de plan Etat-Région, les aides complémentaires au programme d'assurance foire pour les primo-exportateurs, devraient permettre à votre action de trouver un écho supplémentaire auprès des PME.
L'offre en matière de promotion et de prospection doit venir relayer cette conjoncture très favorable.
Grâce à des programmes diversifiés, à la fois individuels et collectifs, le CFME ACTIM peut aujourd'hui définir avec les professions, les régions, des plans d'action pluriannuels qui permettent une pénétration efficace de nos entreprises sur les marchés étrangers.
Mais il importe néanmoins de rendre cette offre plus directement accessible à vos adhérents et de mieux la faire connaître auprès des autres entreprises.
Au lendemain de l'annonce de la fusion de Time Warner, avec America On Line, nul ne peut être indifférent aux enjeux que représentent de ce point de vue l'accès et la fourniture de services sur l'Internet, mais aussi de manière plus générale le développement des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication.
Dans cette perspective, je crois que votre site Internet est appelé à évoluer. Au delà de la simple information sur les activités de l'organisme aujourd'hui délivrée, il vous faudra arriver à développer de véritables services interactifs et personnalisés.
Outre la mise en place de possibilités de transactions électroniques, dont le premier Ministre a récemment rappelé l'importance à l'ensemble de nos administrations, j'insisterai plus particulièrement sur trois types de téléprocédures.
Premièrement, la mise à jour régulière d'une base de données clientèle, intégrant le suivi des opérations de promotion et de prospection et offrant la possibilité d'une évaluation rapide de leurs résultats.
Deuxièmement la technique du " push " qui, en sélectionnant et en acheminant directement les offres pertinentes via l'Internet vers une clientèle ciblée, permet de substituer à une logique de produit une logique de service aux entreprises.
Enfin, la mise en réseau de l'ensemble des activités de promotion destinées à la presse étrangère spécialisée. Vous pourriez d'ailleurs réfléchir aux moyens qui pourraient permettre à vos bureaux de presse, dont l'activité est très précieuse, de tirer parti du réseau Internet.
Dans cette perspective les opérations du CFME ACTIM, seront encore plus largement connues avec un site Internet indexé sur les moteurs de recherche les plus utilisés par les professionnels, aussi bien par les participants que par les visiteurs potentiels des salons et des expositions.
C'est la voie que devrait naturellement emprunter votre organisme qui a d'ores et déjà fait preuve d'une démarche volontaire auprès des entreprises.
C'est ce même esprit d'innovation qui devra accompagner la réforme du volontariat actuellement en cours d'examen par le Parlement.
Je suis très sensible aux inquiétudes et aux difficultés que suscitent pour le CFME ACTIM la fin du service national. J'ai déjà eu l'occasion de vous le dire Monsieur le Président, lors des entretiens que nous avons eus, mais je tiens à le répéter aujourd'hui devant votre équipe au complet, et l'ensemble des partenaires du CFME ACTIM.
Vous pouvez compter sur l'Etat qui souhaite que le volume d'activité du CFME ACTIM ne souffre pas de la transition du service national au volontariat civil, et qui a su témoigner en temps utile de son soutien, comme ce fut le cas dans le cadre de la loi de finances rectificative pour l'année 1999. Bien entendu, nous souhaitons que le futur statut du volontariat permette un véritable développement de l'emploi des jeunes diplômés à l'export : avec 1,7 million d'expatriés, la France se situe très en retrait par rapport à ses partenaires, alors même qu'une corrélation forte existe entre l'expatriation et nos performances à l'étranger.
Nous sommes donc très attachés à renforcer, via le volontariat civil, la présence économique de la France à l'étranger. S'agissant de volontariat, toutefois, il faut prendre la mesure de la responsabilité qui nous incombe en matière d'information et d'incitation. C'est donc ensemble que nous mènerons une vaste campagne de sensibilisation sur ce thème.
Le dispositif de recrutement et de croisement des offres et des demandes des entreprises et des jeunes gens devra s'adapter à cette nouvelle donne. Il faudra encourager les candidatures féminines et préparer les entreprises à formuler des demandes conformes à l'élargissement du public concerné. Jusqu'ici, en effet, la coopération était ouverte aux jeunes gens très diplômés, et dans le cadre du commerce extérieur, essentiellement réservée à des profils d'ingénieurs, de juristes ou d'étudiants issus des écoles de commerce. Le volontariat a quant à lui vocation à répondre aux initiatives et aux attentes de jeunes gens de niveau BAC ou BAC + 2, disposant de compétences qui intéressent également entreprises.
En vue d'une plus grande lisibilité pour les entreprises, mais aussi dans le souci d'une meilleure synergie, le CFME ACTIM cherche, sous votre impulsion, Monsieur le Président et Monsieur le Directeur Général, à renforcer le partenariat avec les autres acteurs français du commerce extérieur que sont les Chambres de Commerce, les Régions, mais aussi les fédérations professionnelles.
J'ai moi-même eu l'occasion de rencontrer l'ACFCI et les UCCIFE à la fin du mois de novembre, d'effectuer de premiers déplacements en région, et d'encourager toute initiative visant à une meilleure coordination des moyens dont disposent les différents partenaires du commerce extérieur.
Conclusion
Je souhaite à chacun et chacune d'entre vous une heureuse année 2000. J'espère que cette année sera décisive pour le rapprochement physique avec le CFCE, dans des locaux et un environnement mieux adaptés à une équipe et à une mission dévouée au prestige et au rayonnement des entreprises françaises.
Croyez bien que pour ma part, c'est une priorité et que je considère, ce " chantier " comme devant maintenant recevoir une concrétisation.
(source http://commerce-exterieur.gouv.fr, le 14 janvier 2000)