Texte intégral
Messieurs les Ministres,
Messieurs les parlementaires,
Monsieur le Secrétaire général,
Mesdames et Messieurs les délégués,
Mesdames, Messieurs,
Il me revient donc au moment où se termine ces travaux du XVème Conseil des ministres de la Commission de l'Océan indien de prendre la parole puisque commence désormais l'année de la présidence française.
Comment ne pas remercier tout d'abord nos amis mauriciens pour la qualité et la chaleur de leur accueil, en particulier le ministre Bheenick, ministre du Développement économique et de la Coopération régionale, qui nous a reçus en ce lieu.
Soyez-en sûrs, le préfet qui représentera le gouvernement français tout au long de cette année à venir et les présidents du Conseil régional et du Conseil général qui ont suivi, dans cette salle, les débats francs et approfondis (comme il se doit entre amis) de ces deux journées, examineront, une fois rentrés à Saint-Denis de la Réunion, les mesures à prendre pour donner à cette année sous présidence française tout l'éclat qu'elle mérite.
Je ferai part au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu'au Premier ministre, Lionel Jospin, de votre souhait d'organiser une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement pendant la présidence française.
Messieurs les Ministres, le ministre de la Coopération que je suis ne peut que vous exprimer l'intérêt que porte le gouvernement français à la Coopération régionale dans le cadre de la Commission de l'Océan indien. Vous en connaissez les raisons : une longue histoire commune où les Bretons ont joué un rôle important qui remonte au XVIIème siècle, l'attachement que nous portons à la culture française et à la Francophonie et le souhait de favoriser l'insertion régionale de la Réunion dans cet ensemble où la France entend occuper toute sa place et assurer pleinement ses responsabilités. Le bilan est donc, pour nous, largement positif et nous ne pouvons que réaffirmer notre soutien à la COI même si les actions menées n'atteignent pas toujours tous les objectifs assignés, mais quelle organisation réalise toujours à 100 % les objectifs qu'elle s'assigne ?
Madagascar, Maurice, les Seychelles et les Comores ont également besoin de cette Coopération régionale qui les aidera à affronter les défis de ce qu'il est convenu d'appeler la mondialisation et, grâce à un concertation étroite, à faire entendre leur voix au sein de l'IOR et de la SADC. Ce Conseil annuel est une nécessité et nous devons lui redonner la dimension politique qui était la sienne à l'origine et que nous avons réaffirmée lors de nos entretiens.
D'ailleurs, les relations Nord-Sud sont appelées, elles aussi, à évoluer. L'aide publique au développement s'inscrira, de plus en plus, dans un cadre régional que préfigure la relation privilégiée qui existe depuis longtemps entre l'Union européenne et la COI. Nous devons donc accorder l'attention la plus vive à la réflexion stratégique qui nous a été présentée au moment où vont s'engager les négociations pour le renouvellement de la Convention de Lomé. Comme vous le savez, les pays membres de l'Union européenne sont partagés sur cette question et le débat n'est pas clos.
Il importe donc de donner au Secrétaire général les pouvoirs nécessaires pour une action déterminée qui pourra convaincre les Etats sceptiques de l'intérêt de notre institution. La création de la cellule de suivi et de programmation mise en place par l'Union européenne, qui vient renforcer le secrétariat général, va dans le bon sens.
La France qui entend conserver, je tiens à la préciser, ses relations privilégiées avec chacun d'entre vous sur le plan bilatéral n'échappe pas non plus à cette évolution. Son dispositif d'aide publique est en pleine modernisation et nous voulons préserver (dans une zone de "solidarité prioritaire") une relation préférentielle avec les pays en développement. La COI fait partie de cette zone de solidarité prioritaire. Les actions de régionales sont d'ailleurs appelées à se développer : dans la zone Sud-Ouest de l'Océan indien c'est déjà le cas à partir de la Mission de Coopération de Tananarive dans le domaine de la santé et nous examinerons dans quelle mesure la COI pourra être associée à ces projets qui peuvent intéresser plusieurs Etats. Je pense en particulier aux actions de formation pour lesquelles l'Université de l'Océan indien est appelée de toute évidence à jouer un rôle majeur.
Certes, il convient de mieux utiliser les fonds du Programme indicatif régional européen (P.I.R) en présentant de véritables projets à incidence régionale mais il me paraît essentiel à présent de prévoir des possibilités de financement sur notre Fonds d'aide et de Coopération de projets inter-Etats qui pourront mettre en valeur une préoccupation commune de nos gouvernements.
Certains projets fondamentaux pour la Coopération régionale ou plus délicats que d'autres dans leur mise en oeuvre, feront l'objet d'une attention soutenue de notre part. Ainsi le Programme régional intégré de développement des échanges (PRIDE) dont les précédents conseils des ministres ont défini l'enjeu majeur, a tardé à se mettre en place.
Nous sommes également conscients de l'intérêt que représente pour la Réunion toute action susceptible de favoriser son intégration régionale, notamment sur le plan économique. Nous examinons de manière approfondie les conditions dans lesquelles la Réunion pourrait, au regard de son appartenance à l'Union européenne, être associée à la zone de libre-échange que vous vous efforcez à mettre en oeuvre, en tenant compte des réalités commerciales parfois très différentes entre pays de la Zone.
La France entend mener son action dans le cadre de la Coopération décentralisée qui associe l'Etat, la Région et le Département. Celle-ci lui permet de participer aux projets de la COI financés par le Fonds européen de développement (FED). En 1997, ont notamment été proposés des stages à Météo-France et dans les services de l'Equipement et de l'Agriculture tandis que l'université de la réunion apportait son soutien à l'Université de l'Océan indien. Je n'oublie pas les nombreuses actions dans le domaine hospitalier, dans celui de la culture et du sport.
Nous souscrivons, par ailleurs, aux orientations du programme indicatif régional de l'Union européenne qu'il s'agit maintenant de mettre en oeuvre en tenant compte des dernières évaluations publiées. 50 % des crédits sont réservés à la protection de l'environnement côtier et marin, et à la pêche. Nous devrons tirer les enseignements des deux projets thoniers et du programme régional environnement pour définir de nouvelles actions.
La pêche : c'est notre ressource commune. Nous devons mieux la connaître, la gérer et défendre nos intérêts. Vaste programme ! J'ai eu l'occasion d'aborder avec nos amis mauriciens la nécessité d'une surveillance commune des eaux et des captures : tel problème qui se pose ici un jour, pourrait demain se poser ailleurs.
Le nouveau projet pêche dont l'étude commence, prévoit trois volets : la surveillance des zones économiques, le développement des capacités de pêche régionales et des études qui seront complémentaires de celles menées dans le cadre de la commission thonière de l'Océan indien nouvellement créée. Il s'agit notamment de protéger nos ressources des activités illégales de certaines flottilles.
Le Programme d'Action régionale et de Secours en mer (PARSEC) a fait l'objet de discussions en séance et je tiens à rappeler à ce sujet que les Etats souverains ont également une responsabilité pour le secours en mer dans le cadre de l'Organisation maritime internationale (OMI). En attendant qu'un programme régional soit défini dans le cadre de la COI, nous pouvons poursuivre nos efforts pour mettre en application la Convention de Hambourg par des contacts bilatéraux. La présence à Port-Louis du patrouilleur austral Albatros, à bord duquel j'aurai plaisir à vous accueillir tout à l'heure, témoigne de la qualité des rapports qu'entretiennent les Coast Guards mauriciens et la Marine française. De la même façon, la lutte contre la pollution par les hydrocarbures - et comment ne pas y penser à cet anniversaire 1998 de la catastrophe de l'Amoco Cadiz qui a souillé les côtes bretonnes et a obligé les collectivités locales françaises à se "battre en justice" contre la puissance financière internationale - cette lutte ne peut être envisagée que dans un cadre international et nous ne pouvons que nous féliciter de l'initiative de la Banque mondiale.
Les difficultés évoquées par le Secrétaire général à propos du programme environnement illustrent la complexité de l'aménagement, de la gestion et conservation des espaces littoraux et marins. Dans ce domaine, la France vous propose de bénéficier d'un outil spécifique qu'elle s'est forgée depuis plusieurs années : le Conservatoire du Littoral. Cet opérateur s'intéresse aux projets de la COI et pourrait vous aider au niveau de la planification des politiques et de la formation des hommes.
Je voudrais avant de conclure vous dire combien la France, à travers sa région et son département de la Réunion, place sa confiance dans la COI. Souvent décriée, souvent jugée peu rapide dans la réalisation de ses projets, la COI existe et nombre de projets - dont le Secrétaire général s'est fait l'écho - sont déjà à mettre à son actif.
Notre action commune, n'en doutons pas, doit demain porter ses fruits pour que la COI vive au sein de l'Océan indien, en liaison avec l'Afrique australe et dans le respect de ses composantes actuelles : les Etats mais aussi les peuples qui la composent.
En remerciant à nouveau le gouvernement mauricien pour son accueil en ce lieu solennel du Palais du gouvernement qui évoque pour tous Bertrand François Mahé de la Bourdonnais, né à Saint-Malo en 1699, comment voulez-vous que le Breton que je suis, conseiller général des Côtes d'Armor, reste insensible à la magie de ce lieu et de ce moment.
Messieurs les Ministres, Messieurs les Parlementaires, Monsieur le Secrétaire général, Mesdames et Messieurs les Délégués, Mesdames, Messieurs, je vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous l'année prochaine à Saint-Denis de la Réunion./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 septembre 2001)
Messieurs les parlementaires,
Monsieur le Secrétaire général,
Mesdames et Messieurs les délégués,
Mesdames, Messieurs,
Il me revient donc au moment où se termine ces travaux du XVème Conseil des ministres de la Commission de l'Océan indien de prendre la parole puisque commence désormais l'année de la présidence française.
Comment ne pas remercier tout d'abord nos amis mauriciens pour la qualité et la chaleur de leur accueil, en particulier le ministre Bheenick, ministre du Développement économique et de la Coopération régionale, qui nous a reçus en ce lieu.
Soyez-en sûrs, le préfet qui représentera le gouvernement français tout au long de cette année à venir et les présidents du Conseil régional et du Conseil général qui ont suivi, dans cette salle, les débats francs et approfondis (comme il se doit entre amis) de ces deux journées, examineront, une fois rentrés à Saint-Denis de la Réunion, les mesures à prendre pour donner à cette année sous présidence française tout l'éclat qu'elle mérite.
Je ferai part au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu'au Premier ministre, Lionel Jospin, de votre souhait d'organiser une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement pendant la présidence française.
Messieurs les Ministres, le ministre de la Coopération que je suis ne peut que vous exprimer l'intérêt que porte le gouvernement français à la Coopération régionale dans le cadre de la Commission de l'Océan indien. Vous en connaissez les raisons : une longue histoire commune où les Bretons ont joué un rôle important qui remonte au XVIIème siècle, l'attachement que nous portons à la culture française et à la Francophonie et le souhait de favoriser l'insertion régionale de la Réunion dans cet ensemble où la France entend occuper toute sa place et assurer pleinement ses responsabilités. Le bilan est donc, pour nous, largement positif et nous ne pouvons que réaffirmer notre soutien à la COI même si les actions menées n'atteignent pas toujours tous les objectifs assignés, mais quelle organisation réalise toujours à 100 % les objectifs qu'elle s'assigne ?
Madagascar, Maurice, les Seychelles et les Comores ont également besoin de cette Coopération régionale qui les aidera à affronter les défis de ce qu'il est convenu d'appeler la mondialisation et, grâce à un concertation étroite, à faire entendre leur voix au sein de l'IOR et de la SADC. Ce Conseil annuel est une nécessité et nous devons lui redonner la dimension politique qui était la sienne à l'origine et que nous avons réaffirmée lors de nos entretiens.
D'ailleurs, les relations Nord-Sud sont appelées, elles aussi, à évoluer. L'aide publique au développement s'inscrira, de plus en plus, dans un cadre régional que préfigure la relation privilégiée qui existe depuis longtemps entre l'Union européenne et la COI. Nous devons donc accorder l'attention la plus vive à la réflexion stratégique qui nous a été présentée au moment où vont s'engager les négociations pour le renouvellement de la Convention de Lomé. Comme vous le savez, les pays membres de l'Union européenne sont partagés sur cette question et le débat n'est pas clos.
Il importe donc de donner au Secrétaire général les pouvoirs nécessaires pour une action déterminée qui pourra convaincre les Etats sceptiques de l'intérêt de notre institution. La création de la cellule de suivi et de programmation mise en place par l'Union européenne, qui vient renforcer le secrétariat général, va dans le bon sens.
La France qui entend conserver, je tiens à la préciser, ses relations privilégiées avec chacun d'entre vous sur le plan bilatéral n'échappe pas non plus à cette évolution. Son dispositif d'aide publique est en pleine modernisation et nous voulons préserver (dans une zone de "solidarité prioritaire") une relation préférentielle avec les pays en développement. La COI fait partie de cette zone de solidarité prioritaire. Les actions de régionales sont d'ailleurs appelées à se développer : dans la zone Sud-Ouest de l'Océan indien c'est déjà le cas à partir de la Mission de Coopération de Tananarive dans le domaine de la santé et nous examinerons dans quelle mesure la COI pourra être associée à ces projets qui peuvent intéresser plusieurs Etats. Je pense en particulier aux actions de formation pour lesquelles l'Université de l'Océan indien est appelée de toute évidence à jouer un rôle majeur.
Certes, il convient de mieux utiliser les fonds du Programme indicatif régional européen (P.I.R) en présentant de véritables projets à incidence régionale mais il me paraît essentiel à présent de prévoir des possibilités de financement sur notre Fonds d'aide et de Coopération de projets inter-Etats qui pourront mettre en valeur une préoccupation commune de nos gouvernements.
Certains projets fondamentaux pour la Coopération régionale ou plus délicats que d'autres dans leur mise en oeuvre, feront l'objet d'une attention soutenue de notre part. Ainsi le Programme régional intégré de développement des échanges (PRIDE) dont les précédents conseils des ministres ont défini l'enjeu majeur, a tardé à se mettre en place.
Nous sommes également conscients de l'intérêt que représente pour la Réunion toute action susceptible de favoriser son intégration régionale, notamment sur le plan économique. Nous examinons de manière approfondie les conditions dans lesquelles la Réunion pourrait, au regard de son appartenance à l'Union européenne, être associée à la zone de libre-échange que vous vous efforcez à mettre en oeuvre, en tenant compte des réalités commerciales parfois très différentes entre pays de la Zone.
La France entend mener son action dans le cadre de la Coopération décentralisée qui associe l'Etat, la Région et le Département. Celle-ci lui permet de participer aux projets de la COI financés par le Fonds européen de développement (FED). En 1997, ont notamment été proposés des stages à Météo-France et dans les services de l'Equipement et de l'Agriculture tandis que l'université de la réunion apportait son soutien à l'Université de l'Océan indien. Je n'oublie pas les nombreuses actions dans le domaine hospitalier, dans celui de la culture et du sport.
Nous souscrivons, par ailleurs, aux orientations du programme indicatif régional de l'Union européenne qu'il s'agit maintenant de mettre en oeuvre en tenant compte des dernières évaluations publiées. 50 % des crédits sont réservés à la protection de l'environnement côtier et marin, et à la pêche. Nous devrons tirer les enseignements des deux projets thoniers et du programme régional environnement pour définir de nouvelles actions.
La pêche : c'est notre ressource commune. Nous devons mieux la connaître, la gérer et défendre nos intérêts. Vaste programme ! J'ai eu l'occasion d'aborder avec nos amis mauriciens la nécessité d'une surveillance commune des eaux et des captures : tel problème qui se pose ici un jour, pourrait demain se poser ailleurs.
Le nouveau projet pêche dont l'étude commence, prévoit trois volets : la surveillance des zones économiques, le développement des capacités de pêche régionales et des études qui seront complémentaires de celles menées dans le cadre de la commission thonière de l'Océan indien nouvellement créée. Il s'agit notamment de protéger nos ressources des activités illégales de certaines flottilles.
Le Programme d'Action régionale et de Secours en mer (PARSEC) a fait l'objet de discussions en séance et je tiens à rappeler à ce sujet que les Etats souverains ont également une responsabilité pour le secours en mer dans le cadre de l'Organisation maritime internationale (OMI). En attendant qu'un programme régional soit défini dans le cadre de la COI, nous pouvons poursuivre nos efforts pour mettre en application la Convention de Hambourg par des contacts bilatéraux. La présence à Port-Louis du patrouilleur austral Albatros, à bord duquel j'aurai plaisir à vous accueillir tout à l'heure, témoigne de la qualité des rapports qu'entretiennent les Coast Guards mauriciens et la Marine française. De la même façon, la lutte contre la pollution par les hydrocarbures - et comment ne pas y penser à cet anniversaire 1998 de la catastrophe de l'Amoco Cadiz qui a souillé les côtes bretonnes et a obligé les collectivités locales françaises à se "battre en justice" contre la puissance financière internationale - cette lutte ne peut être envisagée que dans un cadre international et nous ne pouvons que nous féliciter de l'initiative de la Banque mondiale.
Les difficultés évoquées par le Secrétaire général à propos du programme environnement illustrent la complexité de l'aménagement, de la gestion et conservation des espaces littoraux et marins. Dans ce domaine, la France vous propose de bénéficier d'un outil spécifique qu'elle s'est forgée depuis plusieurs années : le Conservatoire du Littoral. Cet opérateur s'intéresse aux projets de la COI et pourrait vous aider au niveau de la planification des politiques et de la formation des hommes.
Je voudrais avant de conclure vous dire combien la France, à travers sa région et son département de la Réunion, place sa confiance dans la COI. Souvent décriée, souvent jugée peu rapide dans la réalisation de ses projets, la COI existe et nombre de projets - dont le Secrétaire général s'est fait l'écho - sont déjà à mettre à son actif.
Notre action commune, n'en doutons pas, doit demain porter ses fruits pour que la COI vive au sein de l'Océan indien, en liaison avec l'Afrique australe et dans le respect de ses composantes actuelles : les Etats mais aussi les peuples qui la composent.
En remerciant à nouveau le gouvernement mauricien pour son accueil en ce lieu solennel du Palais du gouvernement qui évoque pour tous Bertrand François Mahé de la Bourdonnais, né à Saint-Malo en 1699, comment voulez-vous que le Breton que je suis, conseiller général des Côtes d'Armor, reste insensible à la magie de ce lieu et de ce moment.
Messieurs les Ministres, Messieurs les Parlementaires, Monsieur le Secrétaire général, Mesdames et Messieurs les Délégués, Mesdames, Messieurs, je vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous l'année prochaine à Saint-Denis de la Réunion./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 septembre 2001)