Texte intégral
Monsieur le Premier Ministre,
Madame Chrétien,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Elus,
Mesdames et Messieurs,
C'est avec une joie très sincère que je vous accueille ici, dans cette Maison de France, qui, par sa conception même, est unique au monde. Construite à la suite de la première Guerre mondiale, le Canada accédait alors pleinement au rang des Nations. Nos deux pays ont voulu manifester au travers cette construction à la fois l'importance mais aussi la profondeur des racines historiques qui nous lient, et ainsi rendre hommage à la participation massive des forces canadiennes à la première Guerre mondiale.
Regardez sur le mur du corridor, on peut voir une représentation stylisée du Monument de Vimy où se sont illustrés vos aïeux. Et ceux-ci ont droit profondément à la gratitude historique. La conception de cet édifice est celle d'un monument dédié à la mémoire de chacun d'entre eux. Du fait de l'histoire, il est devenu ainsi par anticipation, une anticipation voulue par les uns et les autres, un hommage à la solidarité que vous avez à nouveau témoignée durant la seconde guerre mondiale.
Monsieur le Premier Ministre, vous serez prochainement à Courseulles et je serai avec vous au cimetière Juno pour honorer tous ceux qui ont donné leur sang pour la libération de mon pays.
Nous avons tenu en réalisant cette ambassade à mêler les matériaux français, les matériaux canadiens. Le marbre vient de France, le granit qui nous entoure est canadien. Comment mieux exprimer l'intimité de notre relation.
Monsieur le Premier Ministre, j'ai eu l'occasion juste avant ce déjeuner de rencontrer directement plusieurs des invités ici présents qui ont bien voulu répondre à mon invitation. Je vous remercie chacune et chacun et un mot particulier pour ceux qui viennent de loin et qui ont voulu être présents ici à cette rencontre des provinces du Canada. Merci à chacune et chacun d'entre vous. Vous montrez ces horizons divers, ces paysages variés, ces cultures différentes mais aussi cette forte unité nationale. Cette démarche nous touche énormément et cela suscite chez moi un profond intérêt, moi qui mène en ce moment en France une démarche pour une République décentralisée. Votre présence montre votre capacité à exprimer tous les talents de votre fascinant pays.
Permettez-moi pour conclure de rendre un hommage personnel à M. Chrétien et à son action pour le Canada et pour l'amitié avec la France et de vous remercier les uns et les autres pour la contribution que vous apportez au développement de nos relations. L'héritage ici exprimé ne se perdra pas dans les racines qui nous lient et qui vont au-delà de nous-mêmes. La source de l'amitié entre le Canada et la France nous dépasse les uns et les autres. Un formidable poète français guerroyant pendant cette période 1939-1940, ayant vu toutes les atrocités bien avant les autres, René Char, a dit que "aimer, c'est vouloir que les choses soient ce qu'elles sont". J'aime le Canada, j'aime la France, j'aime la fraternité entre le Canada et la France
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 28 mai 2003)
Madame Chrétien,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Elus,
Mesdames et Messieurs,
C'est avec une joie très sincère que je vous accueille ici, dans cette Maison de France, qui, par sa conception même, est unique au monde. Construite à la suite de la première Guerre mondiale, le Canada accédait alors pleinement au rang des Nations. Nos deux pays ont voulu manifester au travers cette construction à la fois l'importance mais aussi la profondeur des racines historiques qui nous lient, et ainsi rendre hommage à la participation massive des forces canadiennes à la première Guerre mondiale.
Regardez sur le mur du corridor, on peut voir une représentation stylisée du Monument de Vimy où se sont illustrés vos aïeux. Et ceux-ci ont droit profondément à la gratitude historique. La conception de cet édifice est celle d'un monument dédié à la mémoire de chacun d'entre eux. Du fait de l'histoire, il est devenu ainsi par anticipation, une anticipation voulue par les uns et les autres, un hommage à la solidarité que vous avez à nouveau témoignée durant la seconde guerre mondiale.
Monsieur le Premier Ministre, vous serez prochainement à Courseulles et je serai avec vous au cimetière Juno pour honorer tous ceux qui ont donné leur sang pour la libération de mon pays.
Nous avons tenu en réalisant cette ambassade à mêler les matériaux français, les matériaux canadiens. Le marbre vient de France, le granit qui nous entoure est canadien. Comment mieux exprimer l'intimité de notre relation.
Monsieur le Premier Ministre, j'ai eu l'occasion juste avant ce déjeuner de rencontrer directement plusieurs des invités ici présents qui ont bien voulu répondre à mon invitation. Je vous remercie chacune et chacun et un mot particulier pour ceux qui viennent de loin et qui ont voulu être présents ici à cette rencontre des provinces du Canada. Merci à chacune et chacun d'entre vous. Vous montrez ces horizons divers, ces paysages variés, ces cultures différentes mais aussi cette forte unité nationale. Cette démarche nous touche énormément et cela suscite chez moi un profond intérêt, moi qui mène en ce moment en France une démarche pour une République décentralisée. Votre présence montre votre capacité à exprimer tous les talents de votre fascinant pays.
Permettez-moi pour conclure de rendre un hommage personnel à M. Chrétien et à son action pour le Canada et pour l'amitié avec la France et de vous remercier les uns et les autres pour la contribution que vous apportez au développement de nos relations. L'héritage ici exprimé ne se perdra pas dans les racines qui nous lient et qui vont au-delà de nous-mêmes. La source de l'amitié entre le Canada et la France nous dépasse les uns et les autres. Un formidable poète français guerroyant pendant cette période 1939-1940, ayant vu toutes les atrocités bien avant les autres, René Char, a dit que "aimer, c'est vouloir que les choses soient ce qu'elles sont". J'aime le Canada, j'aime la France, j'aime la fraternité entre le Canada et la France
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 28 mai 2003)