Texte intégral
Discours d'Hervé GAYMARD
Monsieur le Président, mon cher Jacques
Mesdames, Messieurs les Directeurs,
Mesdames, Messieurs,
C'est avec un intérêt tout particulier que je clos la première assemblée générale de France Vétérinaire International, ce nouveau groupement d'intérêt public constitué pour la coordination de l'offre française de coopération vétérinaire.
L'émergence de nouvelles maladies animales, parfois redoutables pour l'homme, la résurgence d'épizooties majeures, la généralisation à l'échelle de la planète des échanges d'animaux et des produits d'origine animale ainsi que la succession de crises sanitaires de grande ampleur, se traduisent par une évolution structurelle dans laquelle chaque pays poursuit une meilleure maîtrise de la contrainte sanitaire.
L'enjeu est à la fois économique, quand il s'agit de protéger la productivité du cheptel, mais aussi de santé publique, afin de garantir au consommateur les produits alimentaires les plus sains possible.
La plupart des pays, notamment les moins développés, sont désormais engagés dans une démarche active visant à renforcer les performances de leur dispositif vétérinaire à l'intérieur de leurs frontières, et à se prémunir contre le risque extérieur par la mise en place de protections sanitaires efficaces. Celles-ci constituent, pour les pays exportateurs, comme le nôtre, un déterminant important de l'accès au marché.
Notre pays, où la médecine vétérinaire est née, a démontré la pertinence d'un dispositif sanitaire, qui s'appuie sur la compétence scientifique et technique des éleveurs, des opérateurs de la chaîne alimentaire, des vétérinaires sanitaires, des administrations et des laboratoires de recherche et de diagnostic.
C'est la recherche d'une meilleure adéquation entre cette demande internationale en expansion, la richesse et la diversité de l'offre française de coopération vétérinaire qui est à l'origine de la création de France Vétérinaire International (FVI).
En assurant une plus grande coordination des institutions françaises spécialisées, FVI permettra :
- d'une part, d'apporter une réponse de meilleure qualité aux demandes des pays tiers soucieux d'élever leur niveau sanitaire ;
- d'autre part, de promouvoir les valeurs du modèle sanitaire français et européen, dans le cadre d'une relation structurante sur le long terme avec nos partenaires.
FVI va contribuer activement à l'action internationale de la France. C'est la raison pour laquelle nous travaillons très étroitement en ce domaine avec Dominique de VILLEPIN et ses services, que représente ici Yves SAINT-GEOURS, que je salue.
L'émergence de valeurs, de règles et de pratiques communes, la connaissance mutuelle des hommes et des structures, et les relations régulières nouées entre services constitueront le creuset d'une vision partagée des problématiques sanitaires. Ils contribueront également à une meilleure compréhension mutuelle dans le cadre des négociations bilatérales et multilatérales. Ils sont enfin le gage le plus sûr du maintien des capacités exportatrices de nos filières animales.
Dans son domaine de compétence particulier, FVI s'attachera à mettre en oeuvre les engagements du Président de la République en faveur des pays en développement, notamment en Afrique.
Contribuer à la diffusion de notre modèle sanitaire en direction de pays qui souhaitent se doter d'un dispositif solide et crédible, profitable à leurs consommateurs et à leurs éleveurs, suppose de prendre notre part au renforcement de l'aide au développement, à travers ce que l'OMC appelle le développement des capacités commerciales.
La tâche qui attend FVI est donc ambitieuse.
Mais les défis auxquels nous sommes confrontés sont à sa mesure. Je pense notamment à l'élargissement de l'Europe, pour lequel la France a veillé à ce que des garanties très sérieuses puissent être apportées dans le domaine de la sécurité sanitaire.
C'est tout un réseau d'influence française dont il faut désormais favoriser l'émergence, la consolidation et le fonctionnement.
En élisant Jacques GODFRAIN Président de votre Conseil d'administration, vous avez su trouver l'homme qui réunit toutes les qualités nécessaires pour mener à bien une telle entreprise. Ancien Ministre de la Coopération, Député-Maire de Millau - au coeur de l'élevage français -, Jacques GODFRAIN est également Président du Conseil d'Administration de l'Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse.
Je n'ai pas besoin de rappeler ici qu'il connaît parfaitement les problématiques que nous venons d'évoquer, pour y avoir été confronté depuis de nombreuses années, et au plus haut niveau de responsabilité.
C'est aussi un ami de longue date, dont je connais l'attachement au terroir, la grande expérience internationale et la détermination à impliquer les collectivités décentralisées dans la gestion de la cité.
Aussi puis-je dire sans me tromper que ses qualités correspondent à l'ambition de votre groupement : France Vétérinaire International.
Je tiens, enfin, à te remercier, mon cher Jacques, d'avoir bien voulu accompagné FVI au moment si délicat de sa naissance. Je sais pouvoir compter sur tes qualités relationnelles et sur ton expérience pour tisser, en France comme à l'étranger, les liens qui assureront sa démarche et conforteront sa réputation.
A vous tous, je veux dire mon appui à cette initiative, et tous mes voeux de réussite, car je sais combien elle est essentielle à l'action internationale que la France conduit dans le domaine agricole et vétérinaire.
Je vous remercie.
(source http://www.agriculture.gouv.fr, le 9 mai 2003)
Monsieur le Président, mon cher Jacques
Mesdames, Messieurs les Directeurs,
Mesdames, Messieurs,
C'est avec un intérêt tout particulier que je clos la première assemblée générale de France Vétérinaire International, ce nouveau groupement d'intérêt public constitué pour la coordination de l'offre française de coopération vétérinaire.
L'émergence de nouvelles maladies animales, parfois redoutables pour l'homme, la résurgence d'épizooties majeures, la généralisation à l'échelle de la planète des échanges d'animaux et des produits d'origine animale ainsi que la succession de crises sanitaires de grande ampleur, se traduisent par une évolution structurelle dans laquelle chaque pays poursuit une meilleure maîtrise de la contrainte sanitaire.
L'enjeu est à la fois économique, quand il s'agit de protéger la productivité du cheptel, mais aussi de santé publique, afin de garantir au consommateur les produits alimentaires les plus sains possible.
La plupart des pays, notamment les moins développés, sont désormais engagés dans une démarche active visant à renforcer les performances de leur dispositif vétérinaire à l'intérieur de leurs frontières, et à se prémunir contre le risque extérieur par la mise en place de protections sanitaires efficaces. Celles-ci constituent, pour les pays exportateurs, comme le nôtre, un déterminant important de l'accès au marché.
Notre pays, où la médecine vétérinaire est née, a démontré la pertinence d'un dispositif sanitaire, qui s'appuie sur la compétence scientifique et technique des éleveurs, des opérateurs de la chaîne alimentaire, des vétérinaires sanitaires, des administrations et des laboratoires de recherche et de diagnostic.
C'est la recherche d'une meilleure adéquation entre cette demande internationale en expansion, la richesse et la diversité de l'offre française de coopération vétérinaire qui est à l'origine de la création de France Vétérinaire International (FVI).
En assurant une plus grande coordination des institutions françaises spécialisées, FVI permettra :
- d'une part, d'apporter une réponse de meilleure qualité aux demandes des pays tiers soucieux d'élever leur niveau sanitaire ;
- d'autre part, de promouvoir les valeurs du modèle sanitaire français et européen, dans le cadre d'une relation structurante sur le long terme avec nos partenaires.
FVI va contribuer activement à l'action internationale de la France. C'est la raison pour laquelle nous travaillons très étroitement en ce domaine avec Dominique de VILLEPIN et ses services, que représente ici Yves SAINT-GEOURS, que je salue.
L'émergence de valeurs, de règles et de pratiques communes, la connaissance mutuelle des hommes et des structures, et les relations régulières nouées entre services constitueront le creuset d'une vision partagée des problématiques sanitaires. Ils contribueront également à une meilleure compréhension mutuelle dans le cadre des négociations bilatérales et multilatérales. Ils sont enfin le gage le plus sûr du maintien des capacités exportatrices de nos filières animales.
Dans son domaine de compétence particulier, FVI s'attachera à mettre en oeuvre les engagements du Président de la République en faveur des pays en développement, notamment en Afrique.
Contribuer à la diffusion de notre modèle sanitaire en direction de pays qui souhaitent se doter d'un dispositif solide et crédible, profitable à leurs consommateurs et à leurs éleveurs, suppose de prendre notre part au renforcement de l'aide au développement, à travers ce que l'OMC appelle le développement des capacités commerciales.
La tâche qui attend FVI est donc ambitieuse.
Mais les défis auxquels nous sommes confrontés sont à sa mesure. Je pense notamment à l'élargissement de l'Europe, pour lequel la France a veillé à ce que des garanties très sérieuses puissent être apportées dans le domaine de la sécurité sanitaire.
C'est tout un réseau d'influence française dont il faut désormais favoriser l'émergence, la consolidation et le fonctionnement.
En élisant Jacques GODFRAIN Président de votre Conseil d'administration, vous avez su trouver l'homme qui réunit toutes les qualités nécessaires pour mener à bien une telle entreprise. Ancien Ministre de la Coopération, Député-Maire de Millau - au coeur de l'élevage français -, Jacques GODFRAIN est également Président du Conseil d'Administration de l'Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse.
Je n'ai pas besoin de rappeler ici qu'il connaît parfaitement les problématiques que nous venons d'évoquer, pour y avoir été confronté depuis de nombreuses années, et au plus haut niveau de responsabilité.
C'est aussi un ami de longue date, dont je connais l'attachement au terroir, la grande expérience internationale et la détermination à impliquer les collectivités décentralisées dans la gestion de la cité.
Aussi puis-je dire sans me tromper que ses qualités correspondent à l'ambition de votre groupement : France Vétérinaire International.
Je tiens, enfin, à te remercier, mon cher Jacques, d'avoir bien voulu accompagné FVI au moment si délicat de sa naissance. Je sais pouvoir compter sur tes qualités relationnelles et sur ton expérience pour tisser, en France comme à l'étranger, les liens qui assureront sa démarche et conforteront sa réputation.
A vous tous, je veux dire mon appui à cette initiative, et tous mes voeux de réussite, car je sais combien elle est essentielle à l'action internationale que la France conduit dans le domaine agricole et vétérinaire.
Je vous remercie.
(source http://www.agriculture.gouv.fr, le 9 mai 2003)