Texte intégral
Messieurs les Présidents,
Messieurs les Ambassadeurs,
Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
Le Sénat est particulièrement heureux d'accueillir aujourd'hui ce colloque économique sur l'Égypte, organisé sous l'égide du groupe interparlementaire France - Egypte, en partenariat avec nos amis du Centre français du Commerce extérieur.
Comme vous le devinez aisément, cette rencontre doit beaucoup à M. Nicolas About, Président de la commission des Affaires sociales du Sénat et qui, parallèlement, préside le groupe interparlementaire France - Égypte. Je constate avec joie tout le dynamisme qu'il insuffle à ce groupe très actif.
Je tiens également à saluer le nouvel Ambassadeur d'Égypte en France, fin connaisseur de notre pays pour y avoir déjà été en poste.
Le groupe interparlementaire France - Égypte est assuré de trouver en lui un interlocuteur de qualité et un ami fidèle.
Mais je tiens aussi -et surtout- à redire l'excellente coopération qui s'est établie entre le Sénat et le Centre français du Commerce extérieur, notamment avec son directeur général, M. Jean-Pierre Trotignon, et ses collaborateurs.
Le CFCE remplit une mission essentielle, qui prolonge et valorise les efforts patients de nos postes d'expansion économique, pièces maîtresses du rayonnement économique de la France à l'étranger.
Le fait est que, trop souvent, les entrepreneurs et les investisseurs français n'ont pas une connaissance suffisante des opportunités d'affaires à l'étranger, ou même, plus prosaïquement, des " murs commerciales " qu'ils vont rencontrer dans les pays où ils envisagent d'étendre leur activité.
C'est très dommage, me semble-t-il, car cela ne facilite pas l'ouverture -notamment des PME- vers des États qui, comme l'Égypte, peuvent pourtant se révéler des partenaires économiques de premier plan.
Cela étant, l'Égypte n'est pas, pour la France, qu'un marché commercial, loin s'en faut.
Nos deux pays ont su nouer depuis de très nombreuses années des relations denses et fécondes. Leur dialogue politique est riche et constant.
Sur bien des points, nous nous retrouvons sur des " horizons partagés ", en particulier dans notre volonté commune de parvenir à une paix juste et durable au Proche-Orient : dossier majeur dans lequel -comme dans tant d'autres, il faut le souligner- l'Égypte joue depuis longtemps un rôle actif et modérateur.
Encore tout récemment, lors de la crise irakienne, l'Égypte aura jusqu'au dernier moment tenté de trouver une solution diplomatique.
Comme toujours, le politique rejoint l'économique, tant il est vrai que les troubles et les incertitudes géopolitiques affectent les relations commerciales et les marchés.
De fait, force est de constater que les économies des pays de la région proche et moyen-orientale sont en ce moment durement touchées.
L'économie égyptienne n'échappe pas à ces contraintes.
Bien entendu, l'Égypte s'est déjà tournée vers ses bailleurs de fonds traditionnels, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement et, évidemment, les Etats-Unis d'Amérique.
Mais sur ce plan, l'Égypte a aussi -et plus que jamais- besoin d'une relation forte et confiante avec l'Union européenne, qui se pose déjà, loin devant les autres pays, comme son premier partenaire économique.
Je souhaite, à cet égard, que la relation privilégiée nouée par la France et l'Égypte soit marquée par des actes concrets de solidarité et de confiance dans l'avenir.
Cette confiance, j'ai voulu que le Sénat la traduise dès à présent à travers ce colloque ; il va mettre en valeur toutes les opportunités que présente l'Égypte, non seulement via les grands contrats traditionnels mais aussi pour les PME et les PMI.
Avec les conseils éclairés du CFCE, je suis convaincu que le savoir-faire de nos entreprises -grandes ou petites- peut facilement trouver à s'employer dans ce grand pays qu'est l'Égypte : un pays ami, qui représente, pour tous les secteurs, un marché à fortes potentialités.
Je souhaite à tous un excellent, studieux et fructueux colloque, en espérant que vous garderez de votre passage au Sénat un bon souvenir, qui vous incitera à y revenir.
(source http://www.senat.fr, le 29 août 2003)
Messieurs les Ambassadeurs,
Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
Le Sénat est particulièrement heureux d'accueillir aujourd'hui ce colloque économique sur l'Égypte, organisé sous l'égide du groupe interparlementaire France - Egypte, en partenariat avec nos amis du Centre français du Commerce extérieur.
Comme vous le devinez aisément, cette rencontre doit beaucoup à M. Nicolas About, Président de la commission des Affaires sociales du Sénat et qui, parallèlement, préside le groupe interparlementaire France - Égypte. Je constate avec joie tout le dynamisme qu'il insuffle à ce groupe très actif.
Je tiens également à saluer le nouvel Ambassadeur d'Égypte en France, fin connaisseur de notre pays pour y avoir déjà été en poste.
Le groupe interparlementaire France - Égypte est assuré de trouver en lui un interlocuteur de qualité et un ami fidèle.
Mais je tiens aussi -et surtout- à redire l'excellente coopération qui s'est établie entre le Sénat et le Centre français du Commerce extérieur, notamment avec son directeur général, M. Jean-Pierre Trotignon, et ses collaborateurs.
Le CFCE remplit une mission essentielle, qui prolonge et valorise les efforts patients de nos postes d'expansion économique, pièces maîtresses du rayonnement économique de la France à l'étranger.
Le fait est que, trop souvent, les entrepreneurs et les investisseurs français n'ont pas une connaissance suffisante des opportunités d'affaires à l'étranger, ou même, plus prosaïquement, des " murs commerciales " qu'ils vont rencontrer dans les pays où ils envisagent d'étendre leur activité.
C'est très dommage, me semble-t-il, car cela ne facilite pas l'ouverture -notamment des PME- vers des États qui, comme l'Égypte, peuvent pourtant se révéler des partenaires économiques de premier plan.
Cela étant, l'Égypte n'est pas, pour la France, qu'un marché commercial, loin s'en faut.
Nos deux pays ont su nouer depuis de très nombreuses années des relations denses et fécondes. Leur dialogue politique est riche et constant.
Sur bien des points, nous nous retrouvons sur des " horizons partagés ", en particulier dans notre volonté commune de parvenir à une paix juste et durable au Proche-Orient : dossier majeur dans lequel -comme dans tant d'autres, il faut le souligner- l'Égypte joue depuis longtemps un rôle actif et modérateur.
Encore tout récemment, lors de la crise irakienne, l'Égypte aura jusqu'au dernier moment tenté de trouver une solution diplomatique.
Comme toujours, le politique rejoint l'économique, tant il est vrai que les troubles et les incertitudes géopolitiques affectent les relations commerciales et les marchés.
De fait, force est de constater que les économies des pays de la région proche et moyen-orientale sont en ce moment durement touchées.
L'économie égyptienne n'échappe pas à ces contraintes.
Bien entendu, l'Égypte s'est déjà tournée vers ses bailleurs de fonds traditionnels, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement et, évidemment, les Etats-Unis d'Amérique.
Mais sur ce plan, l'Égypte a aussi -et plus que jamais- besoin d'une relation forte et confiante avec l'Union européenne, qui se pose déjà, loin devant les autres pays, comme son premier partenaire économique.
Je souhaite, à cet égard, que la relation privilégiée nouée par la France et l'Égypte soit marquée par des actes concrets de solidarité et de confiance dans l'avenir.
Cette confiance, j'ai voulu que le Sénat la traduise dès à présent à travers ce colloque ; il va mettre en valeur toutes les opportunités que présente l'Égypte, non seulement via les grands contrats traditionnels mais aussi pour les PME et les PMI.
Avec les conseils éclairés du CFCE, je suis convaincu que le savoir-faire de nos entreprises -grandes ou petites- peut facilement trouver à s'employer dans ce grand pays qu'est l'Égypte : un pays ami, qui représente, pour tous les secteurs, un marché à fortes potentialités.
Je souhaite à tous un excellent, studieux et fructueux colloque, en espérant que vous garderez de votre passage au Sénat un bon souvenir, qui vous incitera à y revenir.
(source http://www.senat.fr, le 29 août 2003)