Texte intégral
J'ai eu l'occasion, en effet, de redire au président par intérim de la Russie,
M. Poutine, quelle était exactement notre position tout en rappelant que nous n'avions pas contesté la souveraineté russe sur la Tchétchénie ni contesté le droit pour un gouvernement de combattre le terrorisme. Et, c'est d'ailleurs ce que
M. Poutine met en avant en disant que la Russie est engagée, contrairement à ce que l'on croit en Occident, dans une politique qui vise à empêcher "l'afghanisation" générale de la région.
Il n'empêche que nous ne pouvons que redire ici solennellement, au moment où l'armée russe a repris le contrôle de Grozny, que nous appelons les autorités russes à faire preuve de la plus grande retenue, à tout faire pour éviter de nouvelles victimes civiles, à tout faire pour empêcher l'engrenage de la vengeance, et à répondre au plus tôt à la demande de tous les pays qui est de dessiner un avenir politique pour la Tchétchénie, certes à l'intérieur de la fédération de Russie, mais un avenir politique qui puisse répondre aux aspirations des populations tchétchènes.
Voilà ce que j'ai dit au nom de notre pays et en notre nom à tous. Car je crois que les positions des uns et des autres convergent tout à fait sur ce point et j'espère que la voix de la France qui est forte et qui est soutenue par un ensemble de pays européens finira par être entendue.
J'ai naturellement également parlé de notre compatriote, M. Fleutiaux, qui a été pris en otage depuis le mois d'octobre et j'ai trouvé les autorités russes d'une part parfaitement informées de ce dossier et, m'a-t-il semblé, conscientes du fait que la crédibilité de la Russie est engagée dans cette affaire. J'ai rappelé que nous attendions que M. Fleutiaux soit libéré au plus tôt, naturellement en bonne santé. Je pense que leur motivation en aura été accrue.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 février 2000)
M. Poutine, quelle était exactement notre position tout en rappelant que nous n'avions pas contesté la souveraineté russe sur la Tchétchénie ni contesté le droit pour un gouvernement de combattre le terrorisme. Et, c'est d'ailleurs ce que
M. Poutine met en avant en disant que la Russie est engagée, contrairement à ce que l'on croit en Occident, dans une politique qui vise à empêcher "l'afghanisation" générale de la région.
Il n'empêche que nous ne pouvons que redire ici solennellement, au moment où l'armée russe a repris le contrôle de Grozny, que nous appelons les autorités russes à faire preuve de la plus grande retenue, à tout faire pour éviter de nouvelles victimes civiles, à tout faire pour empêcher l'engrenage de la vengeance, et à répondre au plus tôt à la demande de tous les pays qui est de dessiner un avenir politique pour la Tchétchénie, certes à l'intérieur de la fédération de Russie, mais un avenir politique qui puisse répondre aux aspirations des populations tchétchènes.
Voilà ce que j'ai dit au nom de notre pays et en notre nom à tous. Car je crois que les positions des uns et des autres convergent tout à fait sur ce point et j'espère que la voix de la France qui est forte et qui est soutenue par un ensemble de pays européens finira par être entendue.
J'ai naturellement également parlé de notre compatriote, M. Fleutiaux, qui a été pris en otage depuis le mois d'octobre et j'ai trouvé les autorités russes d'une part parfaitement informées de ce dossier et, m'a-t-il semblé, conscientes du fait que la crédibilité de la Russie est engagée dans cette affaire. J'ai rappelé que nous attendions que M. Fleutiaux soit libéré au plus tôt, naturellement en bonne santé. Je pense que leur motivation en aura été accrue.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 février 2000)