Texte intégral
Monsieur le Premier ministre,
mesdames, messieurs les ministres,
messieurs les parlement aires,
mesdames, messieurs les industriels,
mesdames, messieurs,
Permettez-moi, après une interruption de quatorze ans, de souhaiter chaleureusement la bienvenue au Premier ministre thaïlandais. Quatorze ans, c'est long, mais c'est souvent l'histoire des gens heureux, de ceux qui, au fond, n'ont pas d'histoire. C'est ainsi que je définirai des relations heureuses. Pourtant, nos deux pays se ressemblent, et par leur Histoire et par leur géographie. D'autant plus heureuse, aujourd'hui, cette visite se place dans une tradition historique des plus favorable, depuis l'arrivée du premier ambassadeur du royaume de Siam, envoyé par le roi Nahrem le Grand en 1683 et l'accréditation du chevalier de Chaumont à la cour de Siam en 1685. Je dis tradition historique favorable, oui, et je maintiens aujourd'hui cette appréciation, monsieur le Premier ministre, car ce début de millénaire renforce de manière évidente nos similitudes. Déjà comparables par la superficie, le nombre de ses habitants, un riche héritage culturel qui attire chez vous comme chez nous de nombreux visiteurs, admiratifs de la Thaïlande et de la France, nos peuples se sont rapprochés et nos gouvernements démocratiquement élus partagent les grands principes conformes aux aspirations communes de l'humanité. "
"Monsieur le Premier ministre,
Est-ce que parce que vous pressentiez que vous pourriez être l'un des maîtres d'uvre d'une ambition aux dimensions de cette région que vous avez abandonné une carrière exemplaire d'homme d'affaires ? Je ne m'aventurerai pas à répondre à votre place naturellement, et je vois dans vos actions une forme de réponse. Vos initiatives pour fédérer l'Asie du sud-est autour d'outils économiques performants, votre désir de rapprocher les hommes, votre décision de tenir des Conseils des ministres conjoints avec les gouvernements limitrophes, vos positions sur la scène internationale, tout cela s'apparente à l'action que la France a menée et mène au sein de l'Union européenne.
Monsieur le Premier ministre, nous venons de rendre publique, il y a quelques instants, une déclaration conjointe appelée à marquer, à l'occasion de votre visite officielle à Paris, la force de nos liens, et les perspectives de notre partenariat. S'agissant des relations économiques, de notre coopération, les grandes questions que l'actualité nous impose sont fortes. Réunis ici autour de cette table, je voudrais mettre à l'honneur, aujourd'hui, une notion qui est au cur de notre projet commun, de nos ambitions communes. Je veux parler de nos relations humaines, des liens qu'à tout niveau, il nous faut tisser, Etats, élus, collectivités locales, établissements culturels et éducatifs, entreprises, capitaines d'industrie, dont je salue aujourd'hui certains éminents représentants qui concourent au rapprochement de nos deux pays. Permettez-moi de vous présenter mes vux les plus chaleureux pour l'avenir de notre pays et des relations franco-thaïlandaises. Permettez-moi aussi de remercier les hautes personnalités qui nous font l'honneur de vous accompagner, monsieur le Premier ministre. Mesdames et messieurs, je vous invite à lever notre verre en l'honneur de la Thaïlande, en l'honneur de son roi, de son Premier ministre et de son peuple. "
"La visite de monsieur le Premier ministre de Thaïlande à l'hôtel Matignon, après un voyage officiel en France particulièrement fructueux. Je voudrais simplement dire que j'étais heureux et honoré de ce contact chaleureux, approfondi entre deux pays qui, depuis 1680, ont des liens réciproques très chaleureux. Et nous avons étudié à la fois nos relations diplomatiques, la vision du monde, l'action commune que nous pouvions mener dans le Sud-est asiatique. Nous avons étudié nos actions de réforme réciproques et nous avons aussi parlé des accords de coopération qui peuvent se développer dans le domaine des transports, des satellites et un certain nombre de domaines de technologie et aussi le domaine de la coopération avec les petites et moyennes entreprises. Donc, beaucoup de sujets avec les différents ministres présents. Nous avons bâti, je crois, une relation renforcée à la suite des contacts qui ont été développés entre le président de la République et monsieur le Premier ministre de Thaïlande."
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 27 mai 2003)
mesdames, messieurs les ministres,
messieurs les parlement aires,
mesdames, messieurs les industriels,
mesdames, messieurs,
Permettez-moi, après une interruption de quatorze ans, de souhaiter chaleureusement la bienvenue au Premier ministre thaïlandais. Quatorze ans, c'est long, mais c'est souvent l'histoire des gens heureux, de ceux qui, au fond, n'ont pas d'histoire. C'est ainsi que je définirai des relations heureuses. Pourtant, nos deux pays se ressemblent, et par leur Histoire et par leur géographie. D'autant plus heureuse, aujourd'hui, cette visite se place dans une tradition historique des plus favorable, depuis l'arrivée du premier ambassadeur du royaume de Siam, envoyé par le roi Nahrem le Grand en 1683 et l'accréditation du chevalier de Chaumont à la cour de Siam en 1685. Je dis tradition historique favorable, oui, et je maintiens aujourd'hui cette appréciation, monsieur le Premier ministre, car ce début de millénaire renforce de manière évidente nos similitudes. Déjà comparables par la superficie, le nombre de ses habitants, un riche héritage culturel qui attire chez vous comme chez nous de nombreux visiteurs, admiratifs de la Thaïlande et de la France, nos peuples se sont rapprochés et nos gouvernements démocratiquement élus partagent les grands principes conformes aux aspirations communes de l'humanité. "
"Monsieur le Premier ministre,
Est-ce que parce que vous pressentiez que vous pourriez être l'un des maîtres d'uvre d'une ambition aux dimensions de cette région que vous avez abandonné une carrière exemplaire d'homme d'affaires ? Je ne m'aventurerai pas à répondre à votre place naturellement, et je vois dans vos actions une forme de réponse. Vos initiatives pour fédérer l'Asie du sud-est autour d'outils économiques performants, votre désir de rapprocher les hommes, votre décision de tenir des Conseils des ministres conjoints avec les gouvernements limitrophes, vos positions sur la scène internationale, tout cela s'apparente à l'action que la France a menée et mène au sein de l'Union européenne.
Monsieur le Premier ministre, nous venons de rendre publique, il y a quelques instants, une déclaration conjointe appelée à marquer, à l'occasion de votre visite officielle à Paris, la force de nos liens, et les perspectives de notre partenariat. S'agissant des relations économiques, de notre coopération, les grandes questions que l'actualité nous impose sont fortes. Réunis ici autour de cette table, je voudrais mettre à l'honneur, aujourd'hui, une notion qui est au cur de notre projet commun, de nos ambitions communes. Je veux parler de nos relations humaines, des liens qu'à tout niveau, il nous faut tisser, Etats, élus, collectivités locales, établissements culturels et éducatifs, entreprises, capitaines d'industrie, dont je salue aujourd'hui certains éminents représentants qui concourent au rapprochement de nos deux pays. Permettez-moi de vous présenter mes vux les plus chaleureux pour l'avenir de notre pays et des relations franco-thaïlandaises. Permettez-moi aussi de remercier les hautes personnalités qui nous font l'honneur de vous accompagner, monsieur le Premier ministre. Mesdames et messieurs, je vous invite à lever notre verre en l'honneur de la Thaïlande, en l'honneur de son roi, de son Premier ministre et de son peuple. "
"La visite de monsieur le Premier ministre de Thaïlande à l'hôtel Matignon, après un voyage officiel en France particulièrement fructueux. Je voudrais simplement dire que j'étais heureux et honoré de ce contact chaleureux, approfondi entre deux pays qui, depuis 1680, ont des liens réciproques très chaleureux. Et nous avons étudié à la fois nos relations diplomatiques, la vision du monde, l'action commune que nous pouvions mener dans le Sud-est asiatique. Nous avons étudié nos actions de réforme réciproques et nous avons aussi parlé des accords de coopération qui peuvent se développer dans le domaine des transports, des satellites et un certain nombre de domaines de technologie et aussi le domaine de la coopération avec les petites et moyennes entreprises. Donc, beaucoup de sujets avec les différents ministres présents. Nous avons bâti, je crois, une relation renforcée à la suite des contacts qui ont été développés entre le président de la République et monsieur le Premier ministre de Thaïlande."
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 27 mai 2003)