Déclaration de M. Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre, sur l'aide de la France aux sinistrés du tremblement de terre en Algérie, Paris le 31 mai 2003.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Texte intégral

Mesdames,
messieurs,
nous avons participé à une réunion de travail autour de monsieur le ministre des Finances d'Algérie, avec l'ambassadeur d'Algérie en France et avec trois ministres français, le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Economie et des Finances et le ministre de la Coopération. Ensemble, nous avons voulu, au-delà de notre compassion, de notre solidarité après les tristes événements qui ont marqué l'Algérie ces derniers jours, travailler de manière opérationnelle et concrète sur le soutien de la France à l'Algérie et à la fois à tous les dossiers de l'urgence. L'urgence en matière notamment de santé et d'action sanitaire, y compris auprès de tous les blessés évidemment et puis aussi la recherche des disparus, l'ensemble des actions qui ont été engagées dès les premières heures du tremblement de terre pour venir en aide aux autorités algériennes.
Nous avons également travaillé aux perspectives de reconstruction, et donc aux besoins de financement, aux partenariats nécessaires pour mettre en place, avec les outils qui sont ceux de la France, l'aide française au développement, mais aussi avec les outils de l'Europe - la Banque européenne d'investissement -, afin de bâtir un partenariat pluriannuel venant en aide à nos amis algériens. L'objectif est une reconstruction, qui soit à la fois une reconstruction dans l'urgence et en même temps qui réponde aux exigences de qualité face au risque sismique qui est d'une violence particulièrement brutale. Voilà ce que nous avons construit. Les deux Premiers ministres sont d'accords, comme les deux Présidents l'ont été, pour avoir une coopération renforcée, structurée et que cette amitié si forte qui s'est exprimée à l'occasion du voyage de J. Chirac en Algérie récemment soit prolongée par des actions concrètes, opérationnelles sur un certain nombre de dossiers transmis par les autorités algériennes. Je vous remercie.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 4 juin 2003)