Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Je vous remercie pour votre participation à ce conseil national du 20 septembre consacré à la préparation des élections régionales et européennes de 2004. Je tiens à en féliciter les organisateurs et tout particulièrement ceux qui sous l'autorité du délégué général, comme Gilles Arnaud qui a assuré la tâche écrasante de réalisation des projets de propagande.
Ces élections se tiendront sans nul doute dans un contexte particulier ou le Front National, surprenant une nouvelle fois les observateurs de la vie politique, sera au coeur du débat politique français. Non pas que nous fanfaronnions en nous reposant sur notre brin de laurier présidentiel, mais en raison de la situation politique internationale et nationale qui nous donne raison chaque jour davantage. J'ai souvent dit que gouverner c'était prévoir. Vous remarquerez avec moi, que nous avons bien souvent raison avant les autres et que si les politiciens de la bande des quatre avaient fait preuve de plus de lucidité nous n'en serions pas là. Le monde va mal, la France est en faillite mais l'espoir demeure, celui de voir dans un avenir proche le Front National aux affaires. Ce n'est plus un rêve, mais une obligation. Ce n'est plus une chimère mais une question de temps !
ANALYSE INTERNATIONALE
La situation internationale est préoccupante à plus d'un titre. Elle l'est tout d'abord sur le plan économique puisque la globalisation non maîtrisée des échanges provoque des réactions en chaînes qui ont entraîné la ruine de notre agriculture, la désindustrialisation de nos territoires et notre mise sous tutelle économique. Nos frontières se sont dissoutes dans les brouillards de Bruxelles tandis que notre politique étrangère est largement conditionnée par ce qui se passe outre-atlantique. La France est devenue une puissance moyenne.
N'est-il pas angoissant d'observer une humanité de plus en plus nombreuse à l'extérieur, de moins en moins nombreuse chez nous et sur notre continent européen ? Ce péril démographique s'accompagnant d'une anarchie migratoire nous fait craindre de grands périls pour tous les nôtres. L'immigration reste le grand danger du siècle qui s'ouvre.
Dans ce monde ou la régression des religions révélées s'accompagne d'une montée du culte du néant, d'un matérialisme bêtifiant et d'une démocratie mondialiste totalitaire qui forme la plus hypocrite des tyrannies, une saine réaction populaire à l'échelle européenne serait salutaire lors des prochaines élections. Il faut freiner cette marche vers la décadence et inverser la tendance, sinon notre disparition en tant que nation et peuple libres ne sera plus qu'une question d'années.
Il faut bien comprendre que c'est au moyen orient que se joue la paix du monde. La guerre fratricide que se livrent palestiniens et israéliens met à mal l'équilibre de cette région et influence les politiques des grands de ce monde. On ne peut se désintéresser de cette situation car elle conditionne pour beaucoup les politiques qui sont menées par les américains, les russes, la France, l'Europe et tous les pays arabes. Les guerres en Irak, injustes et criminelles, sont le fruit de ce conflit régional à dimension planétaire. Il n'est que temps de restaurer la paix pour retrouver une certaine sérénité dans les relations internationales. On ne pourra pas éternellement laisser pourrir une situation qui menace l'équilibre du monde. Israéliens et palestiniens doivent retrouver le chemin de la négociation sur une base saine, irréfutable et sincère : deux Etats indépendants, aux frontières garanties et à la sécurité retrouvée.
La guerre illégale menée par le gouvernement américain en Irak n'a fait que renforcer les convictions antioccidentales des peuples arabo-musulmans et musulmans. On ne peut à ce jour en mesurer toutes les conséquences mais il faudra beaucoup de temps pour apaiser les rancoeurs et retrouver la confiance. Les irakiens doivent pouvoir choisir leur destin mais j'ai comme l'impression que le Président Bush a ouvert la boite de pandore et libéré des forces antagonistes qui, au-delà de leur haine anti-américaine, sont profondément divisées sur l'avenir de l'Irak. Laïcs, religieux, monarchistes, communistes et anarchistes s'affrontent déjà pour le contrôle du pouvoir. Même si les américains partaient demain et il est souhaitable qu'ils partent, je ne suis pas persuadé que l'Irak vivrait en paix et surtout que le régime qui verrait le jour ne serait pas un ennemi encore plus redoutable pour ses voisins que ne le fut Saddam Hussein. C'est le fameux effet boomerang !
J'ai écouté sur ce sujet Chirac qui, il faut le reconnaître, s'est à peu prés bien comporté dans cette affaire (encore eut-il fallu qu'il défende bien plus tôt le peuple irakien victime d'un embargo criminel auquel la France a collaboré), a déclaré il faut que " l'Irak revienne aux irakiens ". J'en déduis donc que ce qui est bon pour nombre de nations du monde ne l'est pas pour la France puisque le même Chirac combat idéologiquement la France aux Français et persécute les patriotes qui la souhaite.
L'humanisme consiste donc pour ces messieurs à ne tolérer que leurs propres opinions quitte à se contredire. L'humanisme mondialiste s'impose par la force, sème la mort, engendre la désolation, aboutit au désordre et conduit peut-être au chaos. De ce Droit à broyer les nations, nous ne voulons pas ! Nous le combattons et le combattrons à l'avenir car il est un danger redoutable pour la liberté, la souveraineté, la prospérité et la sécurité de la France et de l'Europe ! Sous couvert de démocratie, se cache une véritable tyrannie.
Si j'ai toujours considéré François MITTERRAND comme un président néfaste pour la France, je lui ai toujours reconnu une certaine hauteur d'esprit qui le rend, eu égard aux actes de soumission chiraquiens, un peu moins antipathique année après année. C'est comme cela qu'il déclara un jour dans un instant de lucidité : " La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort...apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde...C'est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! " Celle des nations européennes ! Cette guerre est d'abord financière et économique mais une guerre ne se fait jamais sans dégâts. Elle est un véritable rouleau compresseur pour les pays libres et souverains et jette les bases d'un esclavagisme moderne.
Mais ne vous y trompez pas, l'Europe et la France ne souffrent que de leurs propres faiblesses, de leur résignation et de leurs politiques décadentes. Il ne sert à rien de blâmer la politique américaine qui répond à un souci de défense de leurs intérêts d'abord ! Tout peut encore changer pour peu que des hommes politiques courageux retrouvent le sens de la grandeur passée et privilégient les intérêts des nations européennes avant toutes autres considérations
Il y a des politiques qui en matière internationales font des dégâts redoutables pour l'avenir. La politique agressive des américains et de l'Europe à sa botte induit des effets négatifs jusque sur notre territoire. Les solidarités naturelles entre proscrits, dans un monde bien souvent archaïque et sous influence islamiste représentent une véritable menace pour la paix civile et la sécurité publique. Il en est de même dans des endroits ou jusqu'ici, l'islam était contenu par une autorité politique forte. La récente poussée islamiste au Maroc fait craindre le pire car une déstabilisation du Maghreb serait une catastrophe pour la France. Il ne faut pas négliger ces considérations et être attentif à ce qui se passe de l'autre côté de la Méditerranée qu'il s'agisse de l'Afrique sub-saharienne ou du Maghreb. C'est pour cette raison que la France doit jouer un rôle dans cette partie du monde comme elle l'a toujours fait. Notre message doit être clair et ne pas se ranger aveuglément derrière telle ou telle politique. Mais pour jouer ce rôle majeur, cette troisième voie géopolitique, il faut retrouver une prospérité économique, une liberté politique et une défense nationale digne de ce nom. Voilà quelle pourrait-être une grande politique qui ferait de la France une nation libre et respectée.
ANALYSE EUROPEENNE
Le dernier rapport de l'IFRI (institut français des relations internationales) sur " le commerce mondial au XXI° siècle " met l'accent sur les difficultés prévisibles de l'Europe face à l'agressivité de la compétition économique mondiale avec un titre évocateur : " chronique d'un déclin annoncé. "
Considérant que l'apogée européen remonte à la période 1870-1914, le rapport montre que l'Europe souffre de deux problèmes majeurs : sa démographie défaillante et son retard dans la course effrénée au progrès technique.
Dépeuplé, le continent européen reculera dans tous les domaines tandis que la production mondiale doublera d'ici 2020 au profit de la zone Asie-Amérique. Ces perspectives moroses prouvent l'inadaptation de l'Europe de Bruxelles face aux enjeux planétaires que nous subissons. En fait, la construction technocratique et son idéologie ont cinquante ans de retard. Pendant que nous ne renouvelons pas nos générations par des politiques familiales défaillantes et le développement d'une culture de mort, des pays connaissent une démographie galopante et une économie florissante.
Dans ce domaine comme dans d'autres, le Front National a été un précurseur en montrant sa capacité à prévoir des situations explosives et en proposant des politiques de bon sens qui vont du développement d'une culture de vie favorisant la famille à des mesures fiscales qui permettront une relance de l'économie.
Contrairement au nécessaire programme de revitalisation de la nation française, les technocrates de l'INRI proposent une politique démagogique et dangereuse essentiellement basée sur une immigration supplémentaire de l'ordre de 30 millions d'immigrés dans les vingt ans : " L'Europe n'aura pas de meilleure croissance et ne résoudra pas ses problèmes de vieillissement sans ouvrir ses frontières. "
Il est frappant de constater que tous les rapports convergent sur les difficultés démographiques que connaîtra l'Europe sans en tirer les conclusions qui s'imposent, à savoir la relance de la natalité européenne. On est en train d'assister au début d'une substitution programmée de population sur le continent européen par une immigration massive (ONU : 240 millions en 25 ans). Nous sommes là au cur du puzzle mondialiste qui considère que les hommes sont interchangeables sans considération des identités, des cultures et de l'histoire. La " vieille Europe " comme la nomme les Américains peut désormais disparaître en tant que continent homogène. L'Europe que les politiciens de la droite et de la gauche proposent n'est qu'un modèle de développement dépassé qui ne pèsera pas lourd devant de tels bouleversements mondiaux. Elle devait être un eldorado, elle se révèle être un fardeau pour notre économie et peut être même un tombeau pour la France. Proposée comme remède avec sa béquille idéologique que représente le marché mondialisé, le système européen de Bruxelles ressemble de plus en plus à une démocratie totalitaire qui prospère sur les ruines annoncées et désirées aux plus hauts échelons, des nations, des libertés, des traditions et des particularismes.
Le système fédéral européen se construit contre les peuples, mais sournoisement, il participe à la balkanisation des nations, au démantèlement des cadres historiques et sociaux et sert donc puissamment le rêve d'un gouvernement mondial. L'Europe n'est évidemment, d'ailleurs, qu'une étape vers cet objectif à travers un élargissement démentiel et planétaire. Ce n'est pas une construction politique mais bel et bien une révolution idéologique d'un nouveau type d'internationalisme.
Face à cette construction totalitaire, il est cependant des signes qui permettent d'espérer. Le NON à l'Euro des suédois est de ceux-là. Avec près de 56 % de Non contre 41 % de Oui, le peuple suédois a montré son attachement à la couronne et préservé sa liberté. Cette claque à la clique européiste succède à d'autres succès des eurosceptiques. L'Angleterre, le Danemark et la Suède resteront en dehors d'une monnaie unique contraignante, artificielle, surévaluée qui aggrave les effets du retournement de la conjoncture économique, quand elle ne crée pas une spirale récessioniste voire déflationniste.
La soumission de la France est à cet égard significative. Pour gouverner, les dirigeants français sont obligés de se déplacer à Bruxelles afin de plaider l'intérêt national...(ou régional ?). N'est-il pas pathétique de voir Raffarin se prosterner devant Romano Prodi alors qu'il est le chef de la représentation nationale. C'est tout le régime parlementaire qui est vidé de son sens ! Songez que ceux qui nous donne aujourd'hui des leçons en matière européenne sont ceux qui ont été écartés du pouvoir par le suffrage universel : les socialistes LAMY et PRODI et le centriste Valéry Giscard d'Estaing. C'est le repêchage européen ! Disons là notre hostilité résolue à son projet de Convention Européenne et à notre exigence absolue d'un référendum.
La crise de l'Europe est profonde car le malaise est provoqué par les difficultés des deux principaux pays fondateurs : la France et l'Allemagne. Depuis le Traité de Rome, l'Acte Unique, Maastricht, Amsterdam, Nice, la mise en place de l'EURO et maintenant la constitution de VGE, le démantèlement des nations européennes s'est méthodiquement organisé.
Cet affaissement des Nations s'est conjugué avec la promotion de petites entités régionales qui parcellisent un peu plus le cadre national. L'Euro-régionalisme sera l'aboutissement du projet, jamais avoué, d'États-Unis d'Europe. La Nation est ainsi désagrégée en amont par le pouvoir fédéral et en aval par l'autonomie de nouvelles régions constituées. Son harmonie, son homogénéité et son existence sont remises en cause sans que personne, mis à part le Front National, ne s'oppose à cette mort lente.
La construction européenne est aussi un enfer pour le service public à la Française. La compétitivité et la rentabilité ont pris le pas sur la qualité du service et le respect de l'usager. A cette politique ultralibérale s'ajoute la pression des syndicats gauchistes qui, en pratiquant un chantage scandaleux, bloquent toute tentative de réforme et prennent systématiquement en otage les usagers de ces services. L'immobilisme et le niveau médiocre de la qualité du service ont permis aux technocrates bruxellois de passer en force par l'élaboration de directives supranationales qui démantèlent progressivement tous les services commerciaux de l'Etat qui sont pourtant stratégiques pour le maintien de son indépendance. Qu'il s'agisse du privé (PECHINEY) ou du public, nous sommes en train de vendre nos bijoux de famille.
Les directives européennes portent atteinte aux services " stratégiques " de la nation en les livrant à la concurrence mondiale. Demain ils seront sous contrôle étranger ! Hier les télécommunications, aujourd'hui les transports et l'électricité, demain le courrier...que restera-t-il d'authentiquement français ? Certains évoquent même, une constitution fiscale pour l'Europe ! On croit rêver. Quelles seront les conséquences pour l'aménagement du territoire et la survie du tissu rural ? Autant de problèmes qui ont été sacrifiés sur l'autel de l'Europe du fric !
L'ouverture européenne des marchés publics nationaux s'est concrétisée avec la bénédiction " honteuse " de la gauche dans son ensemble qui, lorsqu'elle est au pouvoir, applique scrupuleusement la politique européiste d'abandon de nos services publics et qui, dans l'opposition, hurle au scandale et envoie ses bataillons de syndiqués dans les rues perturber la quiétude des usagers et des citoyens.
Une fois de plus, les travailleurs français ont été bernés et les utilisateurs réguliers des services publics paieront au prix fort cette funeste politique. S'opposer à l'Europe, c'est aussi préserver notre service public en défendant sa contrepartie indispensable : le respect de l'usager par la sauvegarde de la continuité du service et la chasse aux gaspillages !
Cette folle politique a un coût économique, social et humain catastrophique. La croissance européenne sera en effet limitée à 0,5% en 2003. Plus de 20 millions de personnes sont au chômage, terrible conséquence de la crise économique qui frappe le Vieux Continent. Ce nonobstant, l'Allemagne, la France, l'Italie et le Portugal dépassent allègrement les normes de Maastricht en matière de déficit et de dette publique, entraînant aussi une véritable crise institutionnelle. Les négociations de Doha ont été engagées par l'Union européenne alors que la réforme de la PAC avait déjà été mise en oeuvre en Europe, au prix du sacrifice de nos derniers paysans. Ces négociations devaient permettre une diminution des aides de Washington à l'agriculture américaine, contrepartie négociée de la réforme de la PAC. L'interruption des négociations révèle un véritable marché de dupes, dont le coût social, sanitaire et alimentaire est considérable.
Le respect des traités est devenu un voeu pieux. Par la force des choses, ceux qui devaient donner l'exemple s'affranchissent des règles imposées par le pacte de stabilité. Dès lors quelle est la valeur exacte d'un traité européen puisque les nations peuvent passer outre. Et dire que l'on nous reproche très souvent de vouloir sortir de l'Europe. Ce n'est pas de l'Europe qu'il faut sortir, nous sommes européens, mais de cette spirale techno-européiste qui avec ses contraintes et ses politiques démagogiques fait peser sur la France un risque réel de disparition. Une autre Europe est possible. Construisons-là en prenant la défense du cadre national comme seule référence d'une nouvelle Europe des peuples et des Etats. Disons aux français que nous voulons l'Europe mais une Europe bien comprise qui défend sa civilisation et sa prospérité. L'Europe oui, mais pas à n'importe quel prix et surtout pas celui de la disparition de la France. Européen d'accord mais français d'abord !
ANALYSE NATIONALE
La faillite de l'Etat semble totale. La crise sanitaire que nous venons de subir n'est que le premier signal d'alarme d'un cataclysme économique, social et politique qui s'annonce tous les jours davantage.
Au-delà de cet épisode criminel, notre malheureux pays, englué dans les méandres des contraintes européennes doit faire face à la chute de l'emploi, à la chute de la productivité, à la chute du niveau de vie et à une décadence morale sans précédent. Je laisse de côté le calamiteux état des finances publiques et les chiffres truqués du chômage, désormais bien connus de tous. Mais je rappelle, chiffre moins médiatisé, que la France se situe désormais au 19ème rang de l'OCDE pour le PIB par habitant. Sa croissance moyenne depuis 1998 a été de 1,8%, contre 2,8% pour la moyenne de l'OCDE. 400.000 chercheurs français sont exilés aux Etats-Unis. Nous avons perdu 2 millions d'emplois industriels depuis 1975. Les emplois marchands sont de plus en plus rares : ils représentent 48% de la population active en France, contre 55% en Grande-Bretagne et 63% aux Etats-Unis. Notre dette a augmenté et se situe aujourd'hui à 100.000 F par habitants.
Pour aggraver les choses, la seule solution qu'ont trouvé les gouvernements successifs pour rassurer nos concitoyens a consisté à augmenter les emplois publics, financés par des impôts à la croissance exponentielle : il y avait 4 millions de fonctionnaires en 1980, ils sont 5,1 millions aujourd'hui et monsieur Raffarin par pure démagogie en promet quelques milliers d'autres !
La liberté de l'esprit, l'anticonformisme, le libre examen sont désormais interdits et mêmes, souvent, sévèrement réprimés. Le loisir désormais se télévise (foot, rugby, tennis, golf, athlétisme) ou s'informatise (jeux vidéo), transformant les citoyens d'acteurs en voyeurs de leur propre vie. L'agriculture et l'élevage productivistes participent au saccage du patrimoine naturel de l'humanité, tandis que se posent les problèmes, de la survie de la Terre, de l'Air, de l'Eau et donc de l'Homme lui-même.
Lorsque les parents d'élèves et les enseignants manifestent pour la défense de l'éducation nationale derrière des drapeaux rouges, on comprend vite les sentiments qui animent les syndicalistes scolaires et les dangers qui guettent l'école publique. L'Ecole va mal, le tout est de ne pas se tromper de diagnostic sur les causes de ce délabrement général. Il est dommage et regrettable, qu'une fois de plus, le débat soit confisqué par la gauche, l'extrême-gauche et leurs alliés associatifs qui portent pourtant une lourde responsabilité dans la décadence qu'ils dénoncent par ailleurs.
C'est le syndrome du pompier pyromane. Depuis 1981, la gauche a été plus de quinze ans aux affaires. Les mêmes qui manifestent aujourd'hui, sont ceux qui, obstinément, fournissent à la gauche le gros de ses bataillons d'électeurs. Ils se trompent de combat, de slogan, et continuent dans cette voie sans issue, avec une mauvaise foi évidente. Les dernières élections professionnelles ont confirmé l'ancrage du corps professoral à gauche, preuve de l'aveuglement sectaire d'une majorité d'entre eux.
Pourtant, si l'école de la République est effectivement en danger, c'est moins par manque de moyens qu'en raison de la déliquescence d'un système inadapté, miné par le militantisme et les fléaux entretenus par notre société : drogue, insécurité, délabrement moral. L'effondrement du niveau scolaire est significatif et inquiétant. Les diplômes sont dévalorisés. Que valent aujourd'hui sur le marché du travail un bac ou une licence ? Le délabrement est tel qu'il pousse de plus en plus d'enseignants à abandonner, faute de soutiens. Aux carences des familles, s'ajoutent les carences de l'école qui succèdent aux carences d'une société marchande sans repère et sans valeur.
Les valeurs familiales se sont écroulées, l'école a été sabotée par les idéologues version 68, l'Eglise s'étiole pendant que l'Armée agonise. Les piliers de notre société ont été sciemment détruits par la cohorte des irresponsables qui se sont succédés au pouvoir. N'est-il pas surprenant de voir aujourd'hui les tenants du désordre tenter de fortifier les digues qu'ils ont contribué à fissurer depuis très longtemps ? L'eau monte, la barbarie moderne s'installe et le système est prêt à s'écrouler définitivement. Que de gâchis, que de générations sacrifiées, que de moyens gaspillés, que de temps perdus pour nos jeunes ! Le délabrement n'a pas encore atteint le point de rupture. Patience, nous ne sommes qu'au début de la fin !
Aujourd'hui, la défense d'intérêts catégoriels morcelle la solidarité nationale et compromet les sacrifices nécessaires à la cohésion de la Nation. La volonté commune d'un destin partagé se dilue dans une idéologie individualiste et suicidaire qui " ringardise " les valeurs traditionnelles et favorise toutes les déviances.
Les grèves que nous connaissons ou que nous avons connues démontrent s'il en était encore besoin, l'état d'impuissance dans lequel évolue le gouvernement de Messieurs Chirac et Raffarin. Elu avec 80 % des suffrages, disposant d'une écrasante majorité à l'Assemblée nationale, au Sénat, dirigeant une grande majorité des Régions et des Départements de France, la droite UMP patauge dans ses propres contradictions et subit le chantage de la rue remarquablement bien orchestré par la gauche minoritaire et revancharde. Les retraites n'ont été que le prétexte de cette agitation qui voit la coalition des privilégiés du système bloquer le pays pour défendre des avantages acquis alors que bon nombre de nos concitoyens peinent à trouver un emploi, ou pire, sont frappés de plein fouet par la crise économique et les charrettes de plans sociaux qui démantèlent notre secteur industriel.
Comme le dit avec justesse l'économiste Nicolas Baverez, la France vit avec la superposition de trois sociétés inégalitaires : " une société des exclus vivant en dehors de l'Etat de droit, une société protégée, celle du secteur public qui représente la moitié de la population active, enfin, la société des entreprises privées qui emploie environ 13 millions de personnes sur une population active de 26 millions. "
Les conséquences économiques et sociales qui en découlent sont énormes. La France connaît un déclin inéluctable qui l'a placé en quelques années du peloton de tête au treizième rang des pays européens juste devant la Grèce et le Portugal ! Aujourd'hui, 14,5 % du PIB est consacré à la fonction publique, 24 % du PIB aux transferts sociaux et moins de 2 % à l'investissement public. La France connaît un processus lent mais continu de sclérose de son système économique.
La gauche totalitaire avec son bras armé, le syndicalisme archaïque portent une lourde responsabilité dans cette situation. Toute volonté de réforme est annihilée par la contestation systématique au nom d'avantages acquis qui sont la gloire des Thibaut, Blondel et consorts. Combien de temps les Français vont-ils supporter ces sabotages systématiques par des forces illégitimes et antidémocratiques ?
Tous les fonctionnaires ne sont pas à blâmer loin de là. Beaucoup pensent comme nous, mais par peur des représailles n'osent pas exprimer leur ras-le-bol. Les syndicats exercent sur la fonction publique une pression d'essence totalitaire qui pénalise le dynamisme de la nation. Certes le droit de grève est un droit et il doit le rester mais il ne doit pas entraver par son exercice abusif, la liberté des citoyens et des entreprises littéralement pris en otages. Il faut casser ce carcan et repenser la juste et nécessaire représentation des salariés et des patrons.
Aujourd'hui, dans cette France bloquée et immobile, il faut redonner au peuple la liberté de choisir son destin. Une réforme comme celle des retraites aurait mérité un grand débat national et évidemment une consultation populaire qui aurait permis de passer au-dessus des blocages. La république référendaire que j'ai proposé aux Français lors de la présidentielle de 2002 est la seule chance de sortir de l'ornière.
Face à l'idéologie mondialiste qui s'organise, mieux vaut une France forte, unie et combattante plutôt qu'une France parcellisée et individualiste qui deviendra une proie facile pour les lobbies et les maffias de tous ordres. Aujourd'hui les Français sont-ils prêts à faire des sacrifices ? Au moment où les gouvernants font croire au peuple qu'il faut travailler moins, au moment où le goût du travail et de l'effort s'amenuisent et au moment où les valeurs traditionnelles s'estompent, peut-on encore le croire !
Oui, la France va mal. Elle est même déjà bien affaiblie et il est craindre qu'elle ne s'enfonce encore, dans les abysses de la crise sociale, intellectuelle et morale. Il nous incombe donc de la redresser au plus vite, avant qu'il ne soit trop tard.
Quelques mois avant le 21 avril 2002, j'avais annoncé ma probable accession au second tour de l'élection présidentielle. De la même façon, je crois possible une révolution électorale, qui marquera la victoire du Front National et notamment la PACA.
Au moment où beaucoup, pour ne pas dire tous les hommes politiques aspirent ou se résignent, à ce que la France et les Nations sortent de l'Histoire, faisons un acte de foi, dans le destin de notre France. Nos gouvernants ont abdiqué ! Ils ne croient plus, ni en la France, ni d'ailleurs à l'Europe ! Montrons-leur le chemin.
Pour le moment, rien d'irrémédiable ne s'est produit, mais nous sommes entrés déjà, ne nous le cachons pas, dans une zone de grand péril. Je sais que le pire n'est pas toujours certain mais c'est le rôle des dirigeants politiques que de le prévoir pour en protéger les citoyens.
Nous sommes des patriotes français entièrement dévoués à la cause de la Patrie et du peuple français, mais ceci ne nous contraint pas à fermer les yeux, l'esprit ou le cur aux temps dans lesquels nous vivons et luttons.
Les élections de 2004 vont nous permettre de redonner espoir au peuple même si le nouveau mode scrutin peut paraître handicapant au premier abord. Le calendrier électoral de l'an prochain se déroulera sur fond de crise économique et sociale sans précédent, dans un contexte européen aggravant voulu par la classe politique tout entière... à l'exception du FN.
Après deux ans de " gouvernance (comme ils disent) ", les électeurs seront appelés aux urnes le même jour pour renouveler la moitié des Conseillers généraux et les 1722 Conseillers régionaux en mars 2004. Ce sont des élections de mi-mandat pour Messieurs Raffarin et Chirac. Elles revêtiront un test électoral national déterminant qui devra imposer le Front National comme la première force d'alternative crédible au système et achever de transformer un mouvement d'opposition nationale performant en rassemblement populaire à vocation gouvernementale.
Le mode de scrutin à deux tours qui crée une circonscription unique régionale, nécessite une adaptation des stratégies électorales. Le tronc commun de la campagne régionale de mars 2004 sera :
- le rappel des conditions déshonorantes dans lesquelles la droite a donné plusieurs régions à la gauche.
- le rappel des manipulations chiraquiennes pour que je ne rassemble pas les parrainages nécessaires lors de l'élection présidentielle et son refus du débat de 2ème tour.
- la critique du bilan des exécutifs locaux (endettement, gaspillages, fiscalité locale, taux d'exécution des contrats de plan Etat-Régions, etc.)
- la critique du bilan du Gouvernement UMP Chirac/Raffarin.
Concernant l'UMP, il ne faut pas avoir peur de dénoncer cette supercherie chiraquienne. Chirac on le sait est passé maître dans l'art de tromper le peuple français. La campagne électorale pour la présidentielle de 2002 l'avait fait passer pour un " supermenteur " ; la création à grand coup de renfort médiatique de l'UMP ne fait que confirmer ce trait de caractère dominant de sa personnalité en y ajoutant une dose de manipulation que les Français finiront bien par déceler dans les jours et les mois qui viennent.
- Manipulation d'abord dans le choix des hommes : le triumvirat Juppé-Douste-Blazy-Gaudin représente ce qui se fait de mieux dans la servilité et la démagogie. Chirac a choisi là, des hommes à sa botte : les marionnettes du Président.
Tout le monde se souvient de Juppé le psycho-rigide, Premier ministre de Chirac en 1995, qui par sa suffisance et son arrogance a réussi en quelques mois à se mettre la France à dos permettant ainsi à la gauche une victoire inespérée en 1997. Il porte l'échec en lui et sa nomination au poste de Président de l'UMP n'augure rien de bon pour la droite.
Le second, Douste-Blazy, se singularise pour sa superficialité. Il fut un déplorable ministre de la culture du Gouvernement Juppé, mais démontre tous les jours ses réelles qualités de " cireur de pompes présidentielles ", ce qui lui vaut aujourd'hui d'obtenir ce bâton de Maréchal. A Toulouse, celui que ses amis politiques surnomment l'homme invisible, n'en finit pas de se faire critiquer pour ses prises de positions en faveur du droit de vote aux immigrés, du prosélytisme homosexuel et de quelques autres idées à la mode. En l'absence de rival crédible, Douste prépare le lit d'une future victoire de la Gauche à Toulouse. Nul doute qu'avec ce canasson là, Chirac a fait le bon choix pour l'avenir (et dire que Chirac a même pensé à lui comme Premier ministre !).
Quant au troisième larron, le sénateur-maire de Marseille, ses états de service en disent long sur ses intentions. Lui aussi ministre de Juppé, chargé de l'aménagement du territoire et de l'Intégration (sic), il n'a pas laissé de souvenirs impérissables à ce poste. Comme son ami Douste, il se préoccupe avant tout de son image et n'hésite pas à rivaliser de démagogie pour se faire bien voir des puissants qui nous gouvernent. Favorable à l'immigration-invasion, à la construction de mosquées à Marseille et ailleurs, sa vie semble vouée à un seul combat : lutter contre le FN. Il y a quelques semaines, il a même déclaré qu'il fusionnerait avec la gauche pour me faire barrage en PACA.
Le combat anti-lepenien est d'ailleurs la principale caractéristique de ces trois serfs chiraquiens.
- Manipulation ensuite dans la constitution du parti, car derrière les trois béni-oui-oui défile la cohorte des sans-idées et des suivistes, des " contre tous ceux qui sont pour " et des " pour tous ceux qui sont contre ", des européistes et des européens, des démocrates-sociaux et des libéraux, des bourgeois et des aristos, des gaullistes historiques et des anti-gaullistes tout aussi historiques, des pseudo-écologistes et des j'men-foutistes, des jeunes aux dents longues et des anciens qui s'accrochent, bref, la création d'une auberge espagnole avec tout ce qu'elle recèle d'éléments contradictoires et d'idées dangereuses pour l'avenir de la France.
- Manipulation enfin dans le programme de gouvernement, car cette formation du néant incarne aussi une politique, celle de Chirac et de Raffarin, celle de l'anéantissement de la France dans l'utopie d'une certaine conception de la Nation et dans le magma européiste. L'Europe fédérale se voit d'ailleurs consacrer un chapitre entier dans les statuts de l'UMP où on peut y lire la volonté affichée d'en finir avec la France.
Désormais, c'est à nous de démontrer l'inanité de leur politique, pure opération de manipulation des esprits, qui sous le masque de l'union, dissimule la ferme volonté de confisquer la démocratie.
Le nouveau mode de scrutin avec la création d'un " vote utile " au premier tour permettra de capter un électorat protestataire ou déçu par la politique gouvernementale, de confirmer et d'amplifier l'électorat présidentiel LE PEN. Une voix pour les " petites listes " serait une voix inutile car non représenté au second tour, alors qu'avec le vote Front National, c'est la garantie d'avoir des élus grâce à la proportionnelle.
Le choix stratégique repose sur l'analyse des résultats de 1998. Les listes de Jean-Marie Le Pen dans les régions qui obtenaient moins de 12,5 % des suffrages exprimés (essentiellement situées sur la façade atlantique de Granville à Biarritz) n'ont d'autre choix de que de tout miser politiquement et financièrement sur le 1er tour pour franchir la barre qualificative des 10 %. La cohésion militante des fédérations est un atout essentiel. L'adaptation des thèmes nationaux du FN aux réalités locales complète un dispositif qui ne doit faire aucune concession aux adversaires Chasseurs, " souverainistes ", d'extrême gauche ou d'extrême droite.
Partout où les listes Le Pen dépassent 12,5 % des suffrages exprimés en 1998, le 1er tour contribue à préparer le rassemblement des électeurs au second. Les voix issues de l'abstention ou des listes ayant obtenues moins de 10 % représentent le réservoir électoral à séduire. Pour cela, il semble plus efficace de relever les incohérences politiques et de mettre en porte-à-faux les hommes politiques face aux aspirations de leurs électorats (ex : les élus chasseurs et leur position européenne sur la Turquie, l'extrême gauche et la mondialisation). La mise en place d'une organisation de campagnes, alliant des spécialistes dans les domaines de compétences régionales et des comités locaux de campagne animés par les candidats aux élections cantonales, offrent au FN les meilleures garanties de crédibilisation du FN et de conquête de Présidences de régions.
Mais pour remporter une importante victoire il faut aussi se doter des moyens financiers. Oui, devenir conseiller régional demande un investissement personnel, tant humain que financier, qu'il convient de ne pas négliger. En prêtant de l'argent à votre campagne électorale vous vous donnez des chances supplémentaires, non seulement d'être élus ou réélus mais aussi de permettre à des camarades de l'être. N'hésitez pas à investir pour la victoire. Dans tous les cas vous serez remboursés ! De la même manière, il convient de faire campagne et de ne pas attendre, de ne pas tout attendre du siège pour faire campagne. C'est sur le terrain que nous gagnerons et tous les candidats doivent s'engager pour porter la bonne parole. J'ajoute que les listes jusqu'à leurs dépôts ne sont pas définitives et que les petits malins qui croient se faire élire ou réélire sans participer activement à la campagne pourraient bien avoir quelques surprises.
Les listes sont en cours de constitution. Vous devez savoir que constituer une liste est très difficile et que beaucoup seront déçus. La vie est ainsi faite. La commission d'investiture essaie de déterminer la moins mauvaise solution possible. Chacun essaie de faire de son mieux en âme et conscience. Le Front National n'est pas un tremplin pour les ambitions méprisables de quelques apparatchiks, mais un mouvement politique au service de la France, par la mise en oeuvre d'un programme de salut national, tel qu'approuvé depuis un quart de siècle, par une proportion de plus en plus grande de nos concitoyens.
LA POSSIBLE RENAISSANCE FRANCAISE
Le Front National est une chance pour la France. C'est autour de lui que se rassembleront les Français le jour venu. C'est à lui que nous devons consacrer nos efforts pour qu'il devienne plus fort et plus efficace. Je dis au risque de me répéter à ceux dont le doute ou le découragement ont effleuré l'âme, les saints eux-mêmes ont connu le découragement et le doute et c'est la prière qui les aidait à les surmonter. La prière du militant, c'est l'action politique. Son Eglise, le Front National.
Que la crise de 1998 nous serve de leçon ! Que chacun cesse de ratiociner, en s'inspirant des analyses et des pamphlets de nos pires ennemis. Chacun de nous, et de vous, a le devoir de défendre l'honneur et la réputation du Front National et de ses dirigeants. Le Président, le Congrès, le Bureau Politique déterminent les axes de la politique générale du mouvement. Ils doivent être obéis d'enthousiasme. Nous allons montrer que l'intrigue et le complot sont stériles et qu'au contraire, la légitimité est dynamique et novatrice. Que s'en écartent les ambitieux, les tièdes et les sceptiques, mais que s'y rallient tous ceux qui vibrent et pensent comme nous tous, ceux qui ressentent le besoin du coude à coude et du coeur à coeur. C'est grâce aussi à ses qualités que le Front National derrière son Président et ses responsables, a pu éviter le pire et sauvegarder l'essentiel. Le Front National n'est attaqué par les ennemis de la France que parce qu'il la défend sans concession, ni faiblesse.
Le Front National est le défenseur naturel et hélas exclusif de l'identité de la France, de son histoire, de sa langue, de sa civilisation chrétienne et humaniste et de son avenir.
Il est un ennemi résolu de la politique de décadence, de corruption, de faiblesse et de résignation pratiquée pendant les " trente honteuses " par les gouvernants de droite et de gauche, particulièrement en matière d'immigration étrangère, de politique démographique et familiale, d'indépendance, et de défense nationale, d'emploi et de sécurité sociale au sens le plus large du terme. Il faut rendre à notre peuple et à notre jeunesse la foi dans un avenir français au sein de la communauté des nations pacifiques. Cet avenir français ne peut pas s'enfermer dans nos frontières comme dans un bunker. Il ne peut s'inscrire dans le cadre de l'Europe car cette Europe fédérale est une impasse. Impasse géographique, impasse démographique, impasse économique et impasse politique.
Amis et camarades, c'est nous, au Front National, qui avons aujourd'hui la formidable responsabilité de mobiliser les Français devant les dangers qui les menacent. C'est notre destin de sentinelle et de combattants.
Nous ne souhaitons pas le pouvoir pour le pouvoir, ni pour les titres, ni pour les places, mais pour servir utilement la cause de la nation française et de son Peuple. Nous préférons être élus que battus, mais nous préférons être battus sur nos idées qu'élus avec celles de nos adversaires. De quoi sera fait l'avenir ? Dieu seul le sait. Mais nous avons, nous, l'impérieux devoir d'essayer d'en discerner les contours, d'en évaluer les dangers mais aussi les promesses car les hommes ont besoin d'espoir pour vivre. C'est là le rôle de guetteurs que nous assumons à tous risques, depuis tant d'années, avec courage et lucidité. Mais, pour faire honneur à notre peuple et à la France, nous devons respecter des valeurs immuables : travail, volonté, fidélité, honneur, abnégation, dévouement, discipline, valeurs sans lesquelles, il n'y a ni liberté, ni fraternité, ni victoire possible !
Tous sur le pont et en avant pour 2004.
(Source http://www.frontnational.com, le 24 septembre 2003)
Chers amis,
Je vous remercie pour votre participation à ce conseil national du 20 septembre consacré à la préparation des élections régionales et européennes de 2004. Je tiens à en féliciter les organisateurs et tout particulièrement ceux qui sous l'autorité du délégué général, comme Gilles Arnaud qui a assuré la tâche écrasante de réalisation des projets de propagande.
Ces élections se tiendront sans nul doute dans un contexte particulier ou le Front National, surprenant une nouvelle fois les observateurs de la vie politique, sera au coeur du débat politique français. Non pas que nous fanfaronnions en nous reposant sur notre brin de laurier présidentiel, mais en raison de la situation politique internationale et nationale qui nous donne raison chaque jour davantage. J'ai souvent dit que gouverner c'était prévoir. Vous remarquerez avec moi, que nous avons bien souvent raison avant les autres et que si les politiciens de la bande des quatre avaient fait preuve de plus de lucidité nous n'en serions pas là. Le monde va mal, la France est en faillite mais l'espoir demeure, celui de voir dans un avenir proche le Front National aux affaires. Ce n'est plus un rêve, mais une obligation. Ce n'est plus une chimère mais une question de temps !
ANALYSE INTERNATIONALE
La situation internationale est préoccupante à plus d'un titre. Elle l'est tout d'abord sur le plan économique puisque la globalisation non maîtrisée des échanges provoque des réactions en chaînes qui ont entraîné la ruine de notre agriculture, la désindustrialisation de nos territoires et notre mise sous tutelle économique. Nos frontières se sont dissoutes dans les brouillards de Bruxelles tandis que notre politique étrangère est largement conditionnée par ce qui se passe outre-atlantique. La France est devenue une puissance moyenne.
N'est-il pas angoissant d'observer une humanité de plus en plus nombreuse à l'extérieur, de moins en moins nombreuse chez nous et sur notre continent européen ? Ce péril démographique s'accompagnant d'une anarchie migratoire nous fait craindre de grands périls pour tous les nôtres. L'immigration reste le grand danger du siècle qui s'ouvre.
Dans ce monde ou la régression des religions révélées s'accompagne d'une montée du culte du néant, d'un matérialisme bêtifiant et d'une démocratie mondialiste totalitaire qui forme la plus hypocrite des tyrannies, une saine réaction populaire à l'échelle européenne serait salutaire lors des prochaines élections. Il faut freiner cette marche vers la décadence et inverser la tendance, sinon notre disparition en tant que nation et peuple libres ne sera plus qu'une question d'années.
Il faut bien comprendre que c'est au moyen orient que se joue la paix du monde. La guerre fratricide que se livrent palestiniens et israéliens met à mal l'équilibre de cette région et influence les politiques des grands de ce monde. On ne peut se désintéresser de cette situation car elle conditionne pour beaucoup les politiques qui sont menées par les américains, les russes, la France, l'Europe et tous les pays arabes. Les guerres en Irak, injustes et criminelles, sont le fruit de ce conflit régional à dimension planétaire. Il n'est que temps de restaurer la paix pour retrouver une certaine sérénité dans les relations internationales. On ne pourra pas éternellement laisser pourrir une situation qui menace l'équilibre du monde. Israéliens et palestiniens doivent retrouver le chemin de la négociation sur une base saine, irréfutable et sincère : deux Etats indépendants, aux frontières garanties et à la sécurité retrouvée.
La guerre illégale menée par le gouvernement américain en Irak n'a fait que renforcer les convictions antioccidentales des peuples arabo-musulmans et musulmans. On ne peut à ce jour en mesurer toutes les conséquences mais il faudra beaucoup de temps pour apaiser les rancoeurs et retrouver la confiance. Les irakiens doivent pouvoir choisir leur destin mais j'ai comme l'impression que le Président Bush a ouvert la boite de pandore et libéré des forces antagonistes qui, au-delà de leur haine anti-américaine, sont profondément divisées sur l'avenir de l'Irak. Laïcs, religieux, monarchistes, communistes et anarchistes s'affrontent déjà pour le contrôle du pouvoir. Même si les américains partaient demain et il est souhaitable qu'ils partent, je ne suis pas persuadé que l'Irak vivrait en paix et surtout que le régime qui verrait le jour ne serait pas un ennemi encore plus redoutable pour ses voisins que ne le fut Saddam Hussein. C'est le fameux effet boomerang !
J'ai écouté sur ce sujet Chirac qui, il faut le reconnaître, s'est à peu prés bien comporté dans cette affaire (encore eut-il fallu qu'il défende bien plus tôt le peuple irakien victime d'un embargo criminel auquel la France a collaboré), a déclaré il faut que " l'Irak revienne aux irakiens ". J'en déduis donc que ce qui est bon pour nombre de nations du monde ne l'est pas pour la France puisque le même Chirac combat idéologiquement la France aux Français et persécute les patriotes qui la souhaite.
L'humanisme consiste donc pour ces messieurs à ne tolérer que leurs propres opinions quitte à se contredire. L'humanisme mondialiste s'impose par la force, sème la mort, engendre la désolation, aboutit au désordre et conduit peut-être au chaos. De ce Droit à broyer les nations, nous ne voulons pas ! Nous le combattons et le combattrons à l'avenir car il est un danger redoutable pour la liberté, la souveraineté, la prospérité et la sécurité de la France et de l'Europe ! Sous couvert de démocratie, se cache une véritable tyrannie.
Si j'ai toujours considéré François MITTERRAND comme un président néfaste pour la France, je lui ai toujours reconnu une certaine hauteur d'esprit qui le rend, eu égard aux actes de soumission chiraquiens, un peu moins antipathique année après année. C'est comme cela qu'il déclara un jour dans un instant de lucidité : " La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort...apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde...C'est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! " Celle des nations européennes ! Cette guerre est d'abord financière et économique mais une guerre ne se fait jamais sans dégâts. Elle est un véritable rouleau compresseur pour les pays libres et souverains et jette les bases d'un esclavagisme moderne.
Mais ne vous y trompez pas, l'Europe et la France ne souffrent que de leurs propres faiblesses, de leur résignation et de leurs politiques décadentes. Il ne sert à rien de blâmer la politique américaine qui répond à un souci de défense de leurs intérêts d'abord ! Tout peut encore changer pour peu que des hommes politiques courageux retrouvent le sens de la grandeur passée et privilégient les intérêts des nations européennes avant toutes autres considérations
Il y a des politiques qui en matière internationales font des dégâts redoutables pour l'avenir. La politique agressive des américains et de l'Europe à sa botte induit des effets négatifs jusque sur notre territoire. Les solidarités naturelles entre proscrits, dans un monde bien souvent archaïque et sous influence islamiste représentent une véritable menace pour la paix civile et la sécurité publique. Il en est de même dans des endroits ou jusqu'ici, l'islam était contenu par une autorité politique forte. La récente poussée islamiste au Maroc fait craindre le pire car une déstabilisation du Maghreb serait une catastrophe pour la France. Il ne faut pas négliger ces considérations et être attentif à ce qui se passe de l'autre côté de la Méditerranée qu'il s'agisse de l'Afrique sub-saharienne ou du Maghreb. C'est pour cette raison que la France doit jouer un rôle dans cette partie du monde comme elle l'a toujours fait. Notre message doit être clair et ne pas se ranger aveuglément derrière telle ou telle politique. Mais pour jouer ce rôle majeur, cette troisième voie géopolitique, il faut retrouver une prospérité économique, une liberté politique et une défense nationale digne de ce nom. Voilà quelle pourrait-être une grande politique qui ferait de la France une nation libre et respectée.
ANALYSE EUROPEENNE
Le dernier rapport de l'IFRI (institut français des relations internationales) sur " le commerce mondial au XXI° siècle " met l'accent sur les difficultés prévisibles de l'Europe face à l'agressivité de la compétition économique mondiale avec un titre évocateur : " chronique d'un déclin annoncé. "
Considérant que l'apogée européen remonte à la période 1870-1914, le rapport montre que l'Europe souffre de deux problèmes majeurs : sa démographie défaillante et son retard dans la course effrénée au progrès technique.
Dépeuplé, le continent européen reculera dans tous les domaines tandis que la production mondiale doublera d'ici 2020 au profit de la zone Asie-Amérique. Ces perspectives moroses prouvent l'inadaptation de l'Europe de Bruxelles face aux enjeux planétaires que nous subissons. En fait, la construction technocratique et son idéologie ont cinquante ans de retard. Pendant que nous ne renouvelons pas nos générations par des politiques familiales défaillantes et le développement d'une culture de mort, des pays connaissent une démographie galopante et une économie florissante.
Dans ce domaine comme dans d'autres, le Front National a été un précurseur en montrant sa capacité à prévoir des situations explosives et en proposant des politiques de bon sens qui vont du développement d'une culture de vie favorisant la famille à des mesures fiscales qui permettront une relance de l'économie.
Contrairement au nécessaire programme de revitalisation de la nation française, les technocrates de l'INRI proposent une politique démagogique et dangereuse essentiellement basée sur une immigration supplémentaire de l'ordre de 30 millions d'immigrés dans les vingt ans : " L'Europe n'aura pas de meilleure croissance et ne résoudra pas ses problèmes de vieillissement sans ouvrir ses frontières. "
Il est frappant de constater que tous les rapports convergent sur les difficultés démographiques que connaîtra l'Europe sans en tirer les conclusions qui s'imposent, à savoir la relance de la natalité européenne. On est en train d'assister au début d'une substitution programmée de population sur le continent européen par une immigration massive (ONU : 240 millions en 25 ans). Nous sommes là au cur du puzzle mondialiste qui considère que les hommes sont interchangeables sans considération des identités, des cultures et de l'histoire. La " vieille Europe " comme la nomme les Américains peut désormais disparaître en tant que continent homogène. L'Europe que les politiciens de la droite et de la gauche proposent n'est qu'un modèle de développement dépassé qui ne pèsera pas lourd devant de tels bouleversements mondiaux. Elle devait être un eldorado, elle se révèle être un fardeau pour notre économie et peut être même un tombeau pour la France. Proposée comme remède avec sa béquille idéologique que représente le marché mondialisé, le système européen de Bruxelles ressemble de plus en plus à une démocratie totalitaire qui prospère sur les ruines annoncées et désirées aux plus hauts échelons, des nations, des libertés, des traditions et des particularismes.
Le système fédéral européen se construit contre les peuples, mais sournoisement, il participe à la balkanisation des nations, au démantèlement des cadres historiques et sociaux et sert donc puissamment le rêve d'un gouvernement mondial. L'Europe n'est évidemment, d'ailleurs, qu'une étape vers cet objectif à travers un élargissement démentiel et planétaire. Ce n'est pas une construction politique mais bel et bien une révolution idéologique d'un nouveau type d'internationalisme.
Face à cette construction totalitaire, il est cependant des signes qui permettent d'espérer. Le NON à l'Euro des suédois est de ceux-là. Avec près de 56 % de Non contre 41 % de Oui, le peuple suédois a montré son attachement à la couronne et préservé sa liberté. Cette claque à la clique européiste succède à d'autres succès des eurosceptiques. L'Angleterre, le Danemark et la Suède resteront en dehors d'une monnaie unique contraignante, artificielle, surévaluée qui aggrave les effets du retournement de la conjoncture économique, quand elle ne crée pas une spirale récessioniste voire déflationniste.
La soumission de la France est à cet égard significative. Pour gouverner, les dirigeants français sont obligés de se déplacer à Bruxelles afin de plaider l'intérêt national...(ou régional ?). N'est-il pas pathétique de voir Raffarin se prosterner devant Romano Prodi alors qu'il est le chef de la représentation nationale. C'est tout le régime parlementaire qui est vidé de son sens ! Songez que ceux qui nous donne aujourd'hui des leçons en matière européenne sont ceux qui ont été écartés du pouvoir par le suffrage universel : les socialistes LAMY et PRODI et le centriste Valéry Giscard d'Estaing. C'est le repêchage européen ! Disons là notre hostilité résolue à son projet de Convention Européenne et à notre exigence absolue d'un référendum.
La crise de l'Europe est profonde car le malaise est provoqué par les difficultés des deux principaux pays fondateurs : la France et l'Allemagne. Depuis le Traité de Rome, l'Acte Unique, Maastricht, Amsterdam, Nice, la mise en place de l'EURO et maintenant la constitution de VGE, le démantèlement des nations européennes s'est méthodiquement organisé.
Cet affaissement des Nations s'est conjugué avec la promotion de petites entités régionales qui parcellisent un peu plus le cadre national. L'Euro-régionalisme sera l'aboutissement du projet, jamais avoué, d'États-Unis d'Europe. La Nation est ainsi désagrégée en amont par le pouvoir fédéral et en aval par l'autonomie de nouvelles régions constituées. Son harmonie, son homogénéité et son existence sont remises en cause sans que personne, mis à part le Front National, ne s'oppose à cette mort lente.
La construction européenne est aussi un enfer pour le service public à la Française. La compétitivité et la rentabilité ont pris le pas sur la qualité du service et le respect de l'usager. A cette politique ultralibérale s'ajoute la pression des syndicats gauchistes qui, en pratiquant un chantage scandaleux, bloquent toute tentative de réforme et prennent systématiquement en otage les usagers de ces services. L'immobilisme et le niveau médiocre de la qualité du service ont permis aux technocrates bruxellois de passer en force par l'élaboration de directives supranationales qui démantèlent progressivement tous les services commerciaux de l'Etat qui sont pourtant stratégiques pour le maintien de son indépendance. Qu'il s'agisse du privé (PECHINEY) ou du public, nous sommes en train de vendre nos bijoux de famille.
Les directives européennes portent atteinte aux services " stratégiques " de la nation en les livrant à la concurrence mondiale. Demain ils seront sous contrôle étranger ! Hier les télécommunications, aujourd'hui les transports et l'électricité, demain le courrier...que restera-t-il d'authentiquement français ? Certains évoquent même, une constitution fiscale pour l'Europe ! On croit rêver. Quelles seront les conséquences pour l'aménagement du territoire et la survie du tissu rural ? Autant de problèmes qui ont été sacrifiés sur l'autel de l'Europe du fric !
L'ouverture européenne des marchés publics nationaux s'est concrétisée avec la bénédiction " honteuse " de la gauche dans son ensemble qui, lorsqu'elle est au pouvoir, applique scrupuleusement la politique européiste d'abandon de nos services publics et qui, dans l'opposition, hurle au scandale et envoie ses bataillons de syndiqués dans les rues perturber la quiétude des usagers et des citoyens.
Une fois de plus, les travailleurs français ont été bernés et les utilisateurs réguliers des services publics paieront au prix fort cette funeste politique. S'opposer à l'Europe, c'est aussi préserver notre service public en défendant sa contrepartie indispensable : le respect de l'usager par la sauvegarde de la continuité du service et la chasse aux gaspillages !
Cette folle politique a un coût économique, social et humain catastrophique. La croissance européenne sera en effet limitée à 0,5% en 2003. Plus de 20 millions de personnes sont au chômage, terrible conséquence de la crise économique qui frappe le Vieux Continent. Ce nonobstant, l'Allemagne, la France, l'Italie et le Portugal dépassent allègrement les normes de Maastricht en matière de déficit et de dette publique, entraînant aussi une véritable crise institutionnelle. Les négociations de Doha ont été engagées par l'Union européenne alors que la réforme de la PAC avait déjà été mise en oeuvre en Europe, au prix du sacrifice de nos derniers paysans. Ces négociations devaient permettre une diminution des aides de Washington à l'agriculture américaine, contrepartie négociée de la réforme de la PAC. L'interruption des négociations révèle un véritable marché de dupes, dont le coût social, sanitaire et alimentaire est considérable.
Le respect des traités est devenu un voeu pieux. Par la force des choses, ceux qui devaient donner l'exemple s'affranchissent des règles imposées par le pacte de stabilité. Dès lors quelle est la valeur exacte d'un traité européen puisque les nations peuvent passer outre. Et dire que l'on nous reproche très souvent de vouloir sortir de l'Europe. Ce n'est pas de l'Europe qu'il faut sortir, nous sommes européens, mais de cette spirale techno-européiste qui avec ses contraintes et ses politiques démagogiques fait peser sur la France un risque réel de disparition. Une autre Europe est possible. Construisons-là en prenant la défense du cadre national comme seule référence d'une nouvelle Europe des peuples et des Etats. Disons aux français que nous voulons l'Europe mais une Europe bien comprise qui défend sa civilisation et sa prospérité. L'Europe oui, mais pas à n'importe quel prix et surtout pas celui de la disparition de la France. Européen d'accord mais français d'abord !
ANALYSE NATIONALE
La faillite de l'Etat semble totale. La crise sanitaire que nous venons de subir n'est que le premier signal d'alarme d'un cataclysme économique, social et politique qui s'annonce tous les jours davantage.
Au-delà de cet épisode criminel, notre malheureux pays, englué dans les méandres des contraintes européennes doit faire face à la chute de l'emploi, à la chute de la productivité, à la chute du niveau de vie et à une décadence morale sans précédent. Je laisse de côté le calamiteux état des finances publiques et les chiffres truqués du chômage, désormais bien connus de tous. Mais je rappelle, chiffre moins médiatisé, que la France se situe désormais au 19ème rang de l'OCDE pour le PIB par habitant. Sa croissance moyenne depuis 1998 a été de 1,8%, contre 2,8% pour la moyenne de l'OCDE. 400.000 chercheurs français sont exilés aux Etats-Unis. Nous avons perdu 2 millions d'emplois industriels depuis 1975. Les emplois marchands sont de plus en plus rares : ils représentent 48% de la population active en France, contre 55% en Grande-Bretagne et 63% aux Etats-Unis. Notre dette a augmenté et se situe aujourd'hui à 100.000 F par habitants.
Pour aggraver les choses, la seule solution qu'ont trouvé les gouvernements successifs pour rassurer nos concitoyens a consisté à augmenter les emplois publics, financés par des impôts à la croissance exponentielle : il y avait 4 millions de fonctionnaires en 1980, ils sont 5,1 millions aujourd'hui et monsieur Raffarin par pure démagogie en promet quelques milliers d'autres !
La liberté de l'esprit, l'anticonformisme, le libre examen sont désormais interdits et mêmes, souvent, sévèrement réprimés. Le loisir désormais se télévise (foot, rugby, tennis, golf, athlétisme) ou s'informatise (jeux vidéo), transformant les citoyens d'acteurs en voyeurs de leur propre vie. L'agriculture et l'élevage productivistes participent au saccage du patrimoine naturel de l'humanité, tandis que se posent les problèmes, de la survie de la Terre, de l'Air, de l'Eau et donc de l'Homme lui-même.
Lorsque les parents d'élèves et les enseignants manifestent pour la défense de l'éducation nationale derrière des drapeaux rouges, on comprend vite les sentiments qui animent les syndicalistes scolaires et les dangers qui guettent l'école publique. L'Ecole va mal, le tout est de ne pas se tromper de diagnostic sur les causes de ce délabrement général. Il est dommage et regrettable, qu'une fois de plus, le débat soit confisqué par la gauche, l'extrême-gauche et leurs alliés associatifs qui portent pourtant une lourde responsabilité dans la décadence qu'ils dénoncent par ailleurs.
C'est le syndrome du pompier pyromane. Depuis 1981, la gauche a été plus de quinze ans aux affaires. Les mêmes qui manifestent aujourd'hui, sont ceux qui, obstinément, fournissent à la gauche le gros de ses bataillons d'électeurs. Ils se trompent de combat, de slogan, et continuent dans cette voie sans issue, avec une mauvaise foi évidente. Les dernières élections professionnelles ont confirmé l'ancrage du corps professoral à gauche, preuve de l'aveuglement sectaire d'une majorité d'entre eux.
Pourtant, si l'école de la République est effectivement en danger, c'est moins par manque de moyens qu'en raison de la déliquescence d'un système inadapté, miné par le militantisme et les fléaux entretenus par notre société : drogue, insécurité, délabrement moral. L'effondrement du niveau scolaire est significatif et inquiétant. Les diplômes sont dévalorisés. Que valent aujourd'hui sur le marché du travail un bac ou une licence ? Le délabrement est tel qu'il pousse de plus en plus d'enseignants à abandonner, faute de soutiens. Aux carences des familles, s'ajoutent les carences de l'école qui succèdent aux carences d'une société marchande sans repère et sans valeur.
Les valeurs familiales se sont écroulées, l'école a été sabotée par les idéologues version 68, l'Eglise s'étiole pendant que l'Armée agonise. Les piliers de notre société ont été sciemment détruits par la cohorte des irresponsables qui se sont succédés au pouvoir. N'est-il pas surprenant de voir aujourd'hui les tenants du désordre tenter de fortifier les digues qu'ils ont contribué à fissurer depuis très longtemps ? L'eau monte, la barbarie moderne s'installe et le système est prêt à s'écrouler définitivement. Que de gâchis, que de générations sacrifiées, que de moyens gaspillés, que de temps perdus pour nos jeunes ! Le délabrement n'a pas encore atteint le point de rupture. Patience, nous ne sommes qu'au début de la fin !
Aujourd'hui, la défense d'intérêts catégoriels morcelle la solidarité nationale et compromet les sacrifices nécessaires à la cohésion de la Nation. La volonté commune d'un destin partagé se dilue dans une idéologie individualiste et suicidaire qui " ringardise " les valeurs traditionnelles et favorise toutes les déviances.
Les grèves que nous connaissons ou que nous avons connues démontrent s'il en était encore besoin, l'état d'impuissance dans lequel évolue le gouvernement de Messieurs Chirac et Raffarin. Elu avec 80 % des suffrages, disposant d'une écrasante majorité à l'Assemblée nationale, au Sénat, dirigeant une grande majorité des Régions et des Départements de France, la droite UMP patauge dans ses propres contradictions et subit le chantage de la rue remarquablement bien orchestré par la gauche minoritaire et revancharde. Les retraites n'ont été que le prétexte de cette agitation qui voit la coalition des privilégiés du système bloquer le pays pour défendre des avantages acquis alors que bon nombre de nos concitoyens peinent à trouver un emploi, ou pire, sont frappés de plein fouet par la crise économique et les charrettes de plans sociaux qui démantèlent notre secteur industriel.
Comme le dit avec justesse l'économiste Nicolas Baverez, la France vit avec la superposition de trois sociétés inégalitaires : " une société des exclus vivant en dehors de l'Etat de droit, une société protégée, celle du secteur public qui représente la moitié de la population active, enfin, la société des entreprises privées qui emploie environ 13 millions de personnes sur une population active de 26 millions. "
Les conséquences économiques et sociales qui en découlent sont énormes. La France connaît un déclin inéluctable qui l'a placé en quelques années du peloton de tête au treizième rang des pays européens juste devant la Grèce et le Portugal ! Aujourd'hui, 14,5 % du PIB est consacré à la fonction publique, 24 % du PIB aux transferts sociaux et moins de 2 % à l'investissement public. La France connaît un processus lent mais continu de sclérose de son système économique.
La gauche totalitaire avec son bras armé, le syndicalisme archaïque portent une lourde responsabilité dans cette situation. Toute volonté de réforme est annihilée par la contestation systématique au nom d'avantages acquis qui sont la gloire des Thibaut, Blondel et consorts. Combien de temps les Français vont-ils supporter ces sabotages systématiques par des forces illégitimes et antidémocratiques ?
Tous les fonctionnaires ne sont pas à blâmer loin de là. Beaucoup pensent comme nous, mais par peur des représailles n'osent pas exprimer leur ras-le-bol. Les syndicats exercent sur la fonction publique une pression d'essence totalitaire qui pénalise le dynamisme de la nation. Certes le droit de grève est un droit et il doit le rester mais il ne doit pas entraver par son exercice abusif, la liberté des citoyens et des entreprises littéralement pris en otages. Il faut casser ce carcan et repenser la juste et nécessaire représentation des salariés et des patrons.
Aujourd'hui, dans cette France bloquée et immobile, il faut redonner au peuple la liberté de choisir son destin. Une réforme comme celle des retraites aurait mérité un grand débat national et évidemment une consultation populaire qui aurait permis de passer au-dessus des blocages. La république référendaire que j'ai proposé aux Français lors de la présidentielle de 2002 est la seule chance de sortir de l'ornière.
Face à l'idéologie mondialiste qui s'organise, mieux vaut une France forte, unie et combattante plutôt qu'une France parcellisée et individualiste qui deviendra une proie facile pour les lobbies et les maffias de tous ordres. Aujourd'hui les Français sont-ils prêts à faire des sacrifices ? Au moment où les gouvernants font croire au peuple qu'il faut travailler moins, au moment où le goût du travail et de l'effort s'amenuisent et au moment où les valeurs traditionnelles s'estompent, peut-on encore le croire !
Oui, la France va mal. Elle est même déjà bien affaiblie et il est craindre qu'elle ne s'enfonce encore, dans les abysses de la crise sociale, intellectuelle et morale. Il nous incombe donc de la redresser au plus vite, avant qu'il ne soit trop tard.
Quelques mois avant le 21 avril 2002, j'avais annoncé ma probable accession au second tour de l'élection présidentielle. De la même façon, je crois possible une révolution électorale, qui marquera la victoire du Front National et notamment la PACA.
Au moment où beaucoup, pour ne pas dire tous les hommes politiques aspirent ou se résignent, à ce que la France et les Nations sortent de l'Histoire, faisons un acte de foi, dans le destin de notre France. Nos gouvernants ont abdiqué ! Ils ne croient plus, ni en la France, ni d'ailleurs à l'Europe ! Montrons-leur le chemin.
Pour le moment, rien d'irrémédiable ne s'est produit, mais nous sommes entrés déjà, ne nous le cachons pas, dans une zone de grand péril. Je sais que le pire n'est pas toujours certain mais c'est le rôle des dirigeants politiques que de le prévoir pour en protéger les citoyens.
Nous sommes des patriotes français entièrement dévoués à la cause de la Patrie et du peuple français, mais ceci ne nous contraint pas à fermer les yeux, l'esprit ou le cur aux temps dans lesquels nous vivons et luttons.
Les élections de 2004 vont nous permettre de redonner espoir au peuple même si le nouveau mode scrutin peut paraître handicapant au premier abord. Le calendrier électoral de l'an prochain se déroulera sur fond de crise économique et sociale sans précédent, dans un contexte européen aggravant voulu par la classe politique tout entière... à l'exception du FN.
Après deux ans de " gouvernance (comme ils disent) ", les électeurs seront appelés aux urnes le même jour pour renouveler la moitié des Conseillers généraux et les 1722 Conseillers régionaux en mars 2004. Ce sont des élections de mi-mandat pour Messieurs Raffarin et Chirac. Elles revêtiront un test électoral national déterminant qui devra imposer le Front National comme la première force d'alternative crédible au système et achever de transformer un mouvement d'opposition nationale performant en rassemblement populaire à vocation gouvernementale.
Le mode de scrutin à deux tours qui crée une circonscription unique régionale, nécessite une adaptation des stratégies électorales. Le tronc commun de la campagne régionale de mars 2004 sera :
- le rappel des conditions déshonorantes dans lesquelles la droite a donné plusieurs régions à la gauche.
- le rappel des manipulations chiraquiennes pour que je ne rassemble pas les parrainages nécessaires lors de l'élection présidentielle et son refus du débat de 2ème tour.
- la critique du bilan des exécutifs locaux (endettement, gaspillages, fiscalité locale, taux d'exécution des contrats de plan Etat-Régions, etc.)
- la critique du bilan du Gouvernement UMP Chirac/Raffarin.
Concernant l'UMP, il ne faut pas avoir peur de dénoncer cette supercherie chiraquienne. Chirac on le sait est passé maître dans l'art de tromper le peuple français. La campagne électorale pour la présidentielle de 2002 l'avait fait passer pour un " supermenteur " ; la création à grand coup de renfort médiatique de l'UMP ne fait que confirmer ce trait de caractère dominant de sa personnalité en y ajoutant une dose de manipulation que les Français finiront bien par déceler dans les jours et les mois qui viennent.
- Manipulation d'abord dans le choix des hommes : le triumvirat Juppé-Douste-Blazy-Gaudin représente ce qui se fait de mieux dans la servilité et la démagogie. Chirac a choisi là, des hommes à sa botte : les marionnettes du Président.
Tout le monde se souvient de Juppé le psycho-rigide, Premier ministre de Chirac en 1995, qui par sa suffisance et son arrogance a réussi en quelques mois à se mettre la France à dos permettant ainsi à la gauche une victoire inespérée en 1997. Il porte l'échec en lui et sa nomination au poste de Président de l'UMP n'augure rien de bon pour la droite.
Le second, Douste-Blazy, se singularise pour sa superficialité. Il fut un déplorable ministre de la culture du Gouvernement Juppé, mais démontre tous les jours ses réelles qualités de " cireur de pompes présidentielles ", ce qui lui vaut aujourd'hui d'obtenir ce bâton de Maréchal. A Toulouse, celui que ses amis politiques surnomment l'homme invisible, n'en finit pas de se faire critiquer pour ses prises de positions en faveur du droit de vote aux immigrés, du prosélytisme homosexuel et de quelques autres idées à la mode. En l'absence de rival crédible, Douste prépare le lit d'une future victoire de la Gauche à Toulouse. Nul doute qu'avec ce canasson là, Chirac a fait le bon choix pour l'avenir (et dire que Chirac a même pensé à lui comme Premier ministre !).
Quant au troisième larron, le sénateur-maire de Marseille, ses états de service en disent long sur ses intentions. Lui aussi ministre de Juppé, chargé de l'aménagement du territoire et de l'Intégration (sic), il n'a pas laissé de souvenirs impérissables à ce poste. Comme son ami Douste, il se préoccupe avant tout de son image et n'hésite pas à rivaliser de démagogie pour se faire bien voir des puissants qui nous gouvernent. Favorable à l'immigration-invasion, à la construction de mosquées à Marseille et ailleurs, sa vie semble vouée à un seul combat : lutter contre le FN. Il y a quelques semaines, il a même déclaré qu'il fusionnerait avec la gauche pour me faire barrage en PACA.
Le combat anti-lepenien est d'ailleurs la principale caractéristique de ces trois serfs chiraquiens.
- Manipulation ensuite dans la constitution du parti, car derrière les trois béni-oui-oui défile la cohorte des sans-idées et des suivistes, des " contre tous ceux qui sont pour " et des " pour tous ceux qui sont contre ", des européistes et des européens, des démocrates-sociaux et des libéraux, des bourgeois et des aristos, des gaullistes historiques et des anti-gaullistes tout aussi historiques, des pseudo-écologistes et des j'men-foutistes, des jeunes aux dents longues et des anciens qui s'accrochent, bref, la création d'une auberge espagnole avec tout ce qu'elle recèle d'éléments contradictoires et d'idées dangereuses pour l'avenir de la France.
- Manipulation enfin dans le programme de gouvernement, car cette formation du néant incarne aussi une politique, celle de Chirac et de Raffarin, celle de l'anéantissement de la France dans l'utopie d'une certaine conception de la Nation et dans le magma européiste. L'Europe fédérale se voit d'ailleurs consacrer un chapitre entier dans les statuts de l'UMP où on peut y lire la volonté affichée d'en finir avec la France.
Désormais, c'est à nous de démontrer l'inanité de leur politique, pure opération de manipulation des esprits, qui sous le masque de l'union, dissimule la ferme volonté de confisquer la démocratie.
Le nouveau mode de scrutin avec la création d'un " vote utile " au premier tour permettra de capter un électorat protestataire ou déçu par la politique gouvernementale, de confirmer et d'amplifier l'électorat présidentiel LE PEN. Une voix pour les " petites listes " serait une voix inutile car non représenté au second tour, alors qu'avec le vote Front National, c'est la garantie d'avoir des élus grâce à la proportionnelle.
Le choix stratégique repose sur l'analyse des résultats de 1998. Les listes de Jean-Marie Le Pen dans les régions qui obtenaient moins de 12,5 % des suffrages exprimés (essentiellement situées sur la façade atlantique de Granville à Biarritz) n'ont d'autre choix de que de tout miser politiquement et financièrement sur le 1er tour pour franchir la barre qualificative des 10 %. La cohésion militante des fédérations est un atout essentiel. L'adaptation des thèmes nationaux du FN aux réalités locales complète un dispositif qui ne doit faire aucune concession aux adversaires Chasseurs, " souverainistes ", d'extrême gauche ou d'extrême droite.
Partout où les listes Le Pen dépassent 12,5 % des suffrages exprimés en 1998, le 1er tour contribue à préparer le rassemblement des électeurs au second. Les voix issues de l'abstention ou des listes ayant obtenues moins de 10 % représentent le réservoir électoral à séduire. Pour cela, il semble plus efficace de relever les incohérences politiques et de mettre en porte-à-faux les hommes politiques face aux aspirations de leurs électorats (ex : les élus chasseurs et leur position européenne sur la Turquie, l'extrême gauche et la mondialisation). La mise en place d'une organisation de campagnes, alliant des spécialistes dans les domaines de compétences régionales et des comités locaux de campagne animés par les candidats aux élections cantonales, offrent au FN les meilleures garanties de crédibilisation du FN et de conquête de Présidences de régions.
Mais pour remporter une importante victoire il faut aussi se doter des moyens financiers. Oui, devenir conseiller régional demande un investissement personnel, tant humain que financier, qu'il convient de ne pas négliger. En prêtant de l'argent à votre campagne électorale vous vous donnez des chances supplémentaires, non seulement d'être élus ou réélus mais aussi de permettre à des camarades de l'être. N'hésitez pas à investir pour la victoire. Dans tous les cas vous serez remboursés ! De la même manière, il convient de faire campagne et de ne pas attendre, de ne pas tout attendre du siège pour faire campagne. C'est sur le terrain que nous gagnerons et tous les candidats doivent s'engager pour porter la bonne parole. J'ajoute que les listes jusqu'à leurs dépôts ne sont pas définitives et que les petits malins qui croient se faire élire ou réélire sans participer activement à la campagne pourraient bien avoir quelques surprises.
Les listes sont en cours de constitution. Vous devez savoir que constituer une liste est très difficile et que beaucoup seront déçus. La vie est ainsi faite. La commission d'investiture essaie de déterminer la moins mauvaise solution possible. Chacun essaie de faire de son mieux en âme et conscience. Le Front National n'est pas un tremplin pour les ambitions méprisables de quelques apparatchiks, mais un mouvement politique au service de la France, par la mise en oeuvre d'un programme de salut national, tel qu'approuvé depuis un quart de siècle, par une proportion de plus en plus grande de nos concitoyens.
LA POSSIBLE RENAISSANCE FRANCAISE
Le Front National est une chance pour la France. C'est autour de lui que se rassembleront les Français le jour venu. C'est à lui que nous devons consacrer nos efforts pour qu'il devienne plus fort et plus efficace. Je dis au risque de me répéter à ceux dont le doute ou le découragement ont effleuré l'âme, les saints eux-mêmes ont connu le découragement et le doute et c'est la prière qui les aidait à les surmonter. La prière du militant, c'est l'action politique. Son Eglise, le Front National.
Que la crise de 1998 nous serve de leçon ! Que chacun cesse de ratiociner, en s'inspirant des analyses et des pamphlets de nos pires ennemis. Chacun de nous, et de vous, a le devoir de défendre l'honneur et la réputation du Front National et de ses dirigeants. Le Président, le Congrès, le Bureau Politique déterminent les axes de la politique générale du mouvement. Ils doivent être obéis d'enthousiasme. Nous allons montrer que l'intrigue et le complot sont stériles et qu'au contraire, la légitimité est dynamique et novatrice. Que s'en écartent les ambitieux, les tièdes et les sceptiques, mais que s'y rallient tous ceux qui vibrent et pensent comme nous tous, ceux qui ressentent le besoin du coude à coude et du coeur à coeur. C'est grâce aussi à ses qualités que le Front National derrière son Président et ses responsables, a pu éviter le pire et sauvegarder l'essentiel. Le Front National n'est attaqué par les ennemis de la France que parce qu'il la défend sans concession, ni faiblesse.
Le Front National est le défenseur naturel et hélas exclusif de l'identité de la France, de son histoire, de sa langue, de sa civilisation chrétienne et humaniste et de son avenir.
Il est un ennemi résolu de la politique de décadence, de corruption, de faiblesse et de résignation pratiquée pendant les " trente honteuses " par les gouvernants de droite et de gauche, particulièrement en matière d'immigration étrangère, de politique démographique et familiale, d'indépendance, et de défense nationale, d'emploi et de sécurité sociale au sens le plus large du terme. Il faut rendre à notre peuple et à notre jeunesse la foi dans un avenir français au sein de la communauté des nations pacifiques. Cet avenir français ne peut pas s'enfermer dans nos frontières comme dans un bunker. Il ne peut s'inscrire dans le cadre de l'Europe car cette Europe fédérale est une impasse. Impasse géographique, impasse démographique, impasse économique et impasse politique.
Amis et camarades, c'est nous, au Front National, qui avons aujourd'hui la formidable responsabilité de mobiliser les Français devant les dangers qui les menacent. C'est notre destin de sentinelle et de combattants.
Nous ne souhaitons pas le pouvoir pour le pouvoir, ni pour les titres, ni pour les places, mais pour servir utilement la cause de la nation française et de son Peuple. Nous préférons être élus que battus, mais nous préférons être battus sur nos idées qu'élus avec celles de nos adversaires. De quoi sera fait l'avenir ? Dieu seul le sait. Mais nous avons, nous, l'impérieux devoir d'essayer d'en discerner les contours, d'en évaluer les dangers mais aussi les promesses car les hommes ont besoin d'espoir pour vivre. C'est là le rôle de guetteurs que nous assumons à tous risques, depuis tant d'années, avec courage et lucidité. Mais, pour faire honneur à notre peuple et à la France, nous devons respecter des valeurs immuables : travail, volonté, fidélité, honneur, abnégation, dévouement, discipline, valeurs sans lesquelles, il n'y a ni liberté, ni fraternité, ni victoire possible !
Tous sur le pont et en avant pour 2004.
(Source http://www.frontnational.com, le 24 septembre 2003)