Texte intégral
Tandis que se termine en apothéose notre 12ème Congrès National de Nice après trois journées de travaux, de rencontres, d'échanges, et d'amitié, trois jours où il a fait bon se retrouver ensemble, et ensemble se préparer pour les combats et les victoires futures, le monde continue d'être secoué dans ses fondements par l'agression militaire des anglo-américains dans une guerre préventive, sans excuses, sans justifications, sans foi ni loi contre l'Irak.
Il est encore trop tôt pour mesurer les conséquences incalculables de cet évenement, mais déjà l'on sait qu'entre les dégâts matériels et surtout humains qu'il a causés, et dont les images des innocentes victimes sont insupportables, les dégâts politiques collatéraux sont immenses.
L'édifice de traités et de conventions qui fondait l'Europe de Bruxelles a été démantelé. L'OTAN, bras armé des Etats-Unis et que ceux-ci veulent imposer comme cadre de la défense européenne, discréditée.
L'ONU, elle-même, symbole et organe de la communauté des Nations, a été bafouée par la voie de fait brutale des anglo-américains.
Que reste-t-il aujourd'hui de ces institutions, qui s'affichait comme des instruments de paix et qui ont sombré au premier coup de canon de la guerre. Il en fut aussi en d'autres temps de la SDN dont Hitler claqua, comme Bush, insolemment la porte.
Disons le clairement :
La guerre d'agression contre l'Irak menée par les Etats-Unis et la Grande Bretagne et préparée par eux depuis plus d'un an, pendant que les inspecteurs de l'ONU détruisaient son armement et espionnaient ses installations de défense, a été plus qu'une faute, un véritable crime de piraterie internationale. Elle était illégale et illégitime, contraire au Droit International qu'ils ont impunément bafoué.
La victoire militaire remportée en 3 semaines dans un rapport de force de 100 contre 1 par un pays dont les budgets militaires égalent tous ceux du reste du monde, ne diminue pas l'étendue des crimes dont la plupart des victimes ont été civiles.
Les occupants, bien que puissamment armés ont, au mépris des conventions de guerre, laissé piller et incendier les musées, les bibliothèques (trésors de l'humanité), les bâtiments publics et les hôpitaux. Le seul ministère qu'ils ont protégé, et c'est emblématique, a été celui du Pétrole.
Les buts de guerre avancés, étaient :
1/ Le désarmement de l'Irak et des ses armes de destruction massive, censées menacer les USA et le Monde. On n'en a pas trouvé, mais qu'à cela ne tienne, il suffira de les faire venir des Etats-Unis qui en possède le plus grand stock mondial.
2/ Renverser la dictature de Saddam HUSSEIN avec l'aide du peuple irakien, pour le libérer grâce aux bombes à fragmentation et aux bombes thermobariques ou encore asphyxiantes.
Mais le peuple irakien est patriote et s'est battu. Il a tenu aussi longtemps que les armées françaises et anglaises en 40. La victoire de l'Allemagne coûta 100.000 morts à la France, 35.000 à la Werhmacht.
Ce sont des militaires américains qui, avec leurs chars, ont abattu les statues de SADDAM après y avoir accroché le drapeau américain et non le peuple irakien..
Les groupes, dits en liesse, étaient ceux des pillards qui saluaient l'aubaine en mendiant un paquet de cigarettes, alors que si BUSH tombait, c'est dans les rues du monde entier que l'on danserait.
La guerre n'a pas encore 1 mois que dans 3 grandes villes, Mossoul, Bagdad, Nadjaf, il y a eu des manifestations anti-américaines de plusieurs milliers de personnes.
L'usage systématique du bourrage de crâne ne fera pas oublier que ce sont les occidentaux et leurs alliés du Golfe qui ont poussé l'Irak à la guerre contre l'Iran et piégé Saddam en l'encourageant à envahir le Koweit.
- Ni non plus qu'il n'y avait pas d'Armes de destruction Massive.
- Ni de liens avec le terrorisme islamique de Ben Laden. Or, les sondages nous révèlent que 55% des américains pensent que c'est Saddam qui est le responsable direct de l'attentat du 11 septembre à New-York puisque ce sont leurs médias qui le disent.
Ce n'était là que des prétextes pour s'emparer à tous risques de l'Irak, des richesses pétrolières du Golfe et établir une plateforme stratégique au coeur du Moyen-Orient..
On menace aujourd'hui la Syrie et demain l'Iran ou l'Arabie Saoudite et qui encore ?
J'avais dénoncé il y a plusieurs années, lors de la 1ère guerre du Golfe et l'intervention de l'OTAN contre la Serbie au bénéfice de la Bosnie et de l'Albanie musulmane, cette théorie de l'ingérence qui permet à BUSH de liquider ceux des régimes dictatoriaux qui ne sont pas les valets des Etats-Unis. Demain, ils s'autoriseront à changer par la force les gouvernements qui ne se laissent pas intimider et qui ne veulent pas se plier aux volontés yankees.
La guerre d'Irak n'est pas terminée, elle ne se terminera que par le départ des envahisseurs étrangers. Ces peuples millénaires sont indomptables.
1/ Ce sont les pillards qui ont accueilli l'armée américaine en libératrice.
2/ Le régime irakien n'était pas le produit d'un homme mais celui d'une géographie politique et d'une histoire. L'Irak millénaire est toujours là et à moins de la démanteler comme les puissances l'ont fait souvent pour la Pologne, qui l'a hélas oublié, on sera bien obligé de faire vivre ensembles les chiites, les sunnites, les turkmènes, les chrétiens et les kurdes, ce qui ne peut se faire sans une forte autorité qui ne peut sortir des urnes.
3/ Par leur agression, les Etats-Unis ont formidablement dopé le nationalisme arabe et l'islamisme conquérant.
4/ Si le régime est démocratique, il sera anti-américain et anti-israélien, sinon ce sera un gouvernement fantoche à la botte des envahisseurs.
5/ Ce n'est pas une guerre de religion, l'Irak était l'un des seuls pays laïcs du monde arabe.
6/ La Turquie, dont les Etats-Unis veulent imposer l'entrée dans l'Europe a, sans doute, d'autres ambitions. Au fur et à mesure qu'elle s'islamise et que sa démographie déborde, elle rêve de Touran et alors que les Kurdes prennent garde ! Elle pourrait se souvenir que le Vilayet de Mossoul et de Kirkuk, lui appartenait il n'y a pas 100 ans et qu'elle n'a pas de pétrole.
7/ La France seule n'est pas isolée. Outre l'axe septentrional, qui ne suffit peut être pas à faire un empire, il y a le reste du monde. La France doit recouvrer sa souveraineté pour jouer le rôle qu'on attend d'elle dans le Monde. La souveraineté, c'est le préalable incontournable du redéploiement mondial.
8/ L'européisme du protectorat américain conduit au choc des civilisations.
Le monde reste fait de peuples millénaires, les frontières des Etats changent, les peuples restent.
La France souveraine devra entretenir des relations équilibrées avec les géants démographiques. L'Union Européenne et l'OTAN rapetissent la France.
Débarrassons nous de l'atlantisme et de l'européisme. La France doit rester elle-même pour être digne, plus encore de son avenir que de son passé, digne de son rôle dans le monde où se posent les grands problèmes vitaux de son avenir (eau - énergie - survie alimentaire - pandémies - alphabétisation - défense des équilibres naturels).
Nous devons nous faire les champions de la défense de ces " Biens Communs de l'Humanité ". De ce patrimoine commun de l'Humanité qu'étaient aussi le Musée archéologique et la Bibliothèque de Bagdad que les soudards du 21ème siècle ont laissé piller.
Nous avons adhéré sans réserve à la politique de défense de la paix et de respect des décisions du Conseil de Sécurité dont le président français a été l'un des promoteurs.
L'a-t-il fait par un courageux choix personnel ou au contraire, contraint et forcé par l'absence d'une autre alternative ?
Autrement dit, la France avait-elle pour appuyer sa diplomatie quelle qu'elle soit, un instrument militaire digne d'elle ?
Hélas non ! Et là encore, il nous faut regarder la réalité en face.
Pilier essentiel de la nation depuis ses origines, garante de l'indépendance de celle-ci, de la sécurité et de la liberté des citoyens, l'armée n'a cessé de voir décliner sa puissance et son importance.
Ruinée par une politique aberrante des programmes d'équipements, articulés autour du porte-avions Charles de Gaulle, de l'avion Rafale et du char Leclerc, elle est aujourd'hui dans une impasse technique.
Faute de crédits appropriés, il est de plus en plus difficile d'entretenir des matériels vieillissants et de maintenir un moral élevé des personnels. D'autant que la fin brutale de la conscription sans solution de remplacement, a brisé le lien affectif et institutionnel qui rattachait entre eux l'armée et le peuple.
Prisonniers des vieux schémas, s'abandonnant à l'illusion de la sécurité collective qu'impliquerait notre appartenance à l'Union Européenne et à l'OTAN, nos états-majors politiques ou militaires sont incapables d'imaginer et de promouvoir les moyens moraux et matériels d'une défense efficace de la nation et du peuple.
Or, tout laisse à penser, que pas plus que par le passé, ce siècle ne sera un long fleuve tranquille et la récente agression des anglo-saxons en Irak, au mépris du droit international, de la morale et de la justice, ouvre la voie à des politiques d'ingérence et à leurs représailles.
La présence en Europe et dans notre pays, de masses étrangères la plupart du temps, inassimilées et regroupées en communautés nationales ou religieuses, constitue un danger d'autant plus grand qu'incapable de former civiquement la jeunesse française, l'éducation (prétendument nationale) l'est encore bien plus par la jeunesse immigrée.
Ceux qui reste de nos unités opérationnelles - Paras, légionnaires, commandos - est dispersé aux quatre coins du monde et nos effectifs ont chuté de 50% en 6 ans. Le budget de la Défense est désormais de moins de 2% du PIB !
Les bouleversements prévisibles du monde exigent pourtant une vigilance et une prévoyance de l'Etat, s'il en reste.
A titre d'exemple, regardons aujourd'hui ce qu'il en est de nos matériels phares.
Rappelons d'abord que la puissance militaire est fonction de la puissance économique et de la force du sentiment national.
Les Etats-Unis, qui se sont autoproclamés gendarmes du monde avec un PIB qui représente 28 % du PIB mondial consacrent à leur défense 321 milliards de dollars (2000 milliards de francs) soit 40 % des dépenses militaires du monde (20 % pour l'OTAN).
En France, le budget de défense est de 29 milliards d'euros (190 milliards de francs) soit 10 fois moins que les USA, dont 90 sont consacrés aux équipements.
Le porte-avions Charles de Gaulle :
Sorti avec 4 ans de retard, il a déjà coûté 20 milliards de francs. Avec nos Rafales embarqués le prix (sans armement) sera de 85 milliards de francs, soit un budget, avec armement, de près de 100 milliards de francs. C'est un véritable gouffre financier sans efficacité opérationnelle puisqu'il sera indisponible plusieurs mois par an.
Notons que le taux de disponibilité des marins est de :
- 40 % pour les frégates lance-missiles et les sous-marins nucléaires d'attaque
- 60 % pour les avions
- 70 % pour le Lafayette
Le Rafale (a volé en 1986)
L'armée de l'air en a reçu 3. Quand elle recevra le reste de la commande dont 47 en 2008, l'avion qui n'a pas de furtivité sera obsolète.
L'exemplaire revient à 1 milliard 200 millions aujourd'hui.
Taux de disponibilité :
- les hélicoptères : 60 %
- les Mirages : 60 %
Le char Leclerc
Prévu pour une série de 1400 chars, il n'y en aura que 360 opérationnels (100 millions de francs prévu) mais ils sont inutilisables puisqu'il n'y a que 2 chars dépanneurs de 60 tonnes.
L'armée de terre se console en alignant les vieux AMX de 17 tonnes jusqu'en 2015.
Dans les dix dernières années, la France a englouti 800 milliards de francs en pure perte : notre pays n'a plus que l'ombre d'une armée. Vidé de sa conscription, il n'a pas de réserves, tandis que l'arme nucléaire qui nous a maintenu au premier rang des Nations a été démantelée.
Plus grave encore, le sens national s'est émoussé et avec lui l'esprit de défense.
Les responsables : le Président de la République, Chef des Armées, la Direction Générale des Armements, les Etats majors.
Depuis la Deuxième Guerre Mondiale, confortée par sa participation éminente à la défaite des forces de l'AXE, l'Union soviétique et son projet révolutionnaire hégémonique ont constitué jusqu'à la fin du 20ème siècle, la menace principale sur nos libertés et notre sécurité intérieures.
Le monstrueux système d'une tyrannie, fondée sur les milliers de camps de concentration de l'Archipel du Goulag animait dans le monde et spécialement dans notre pays un puissant parti communiste anti-national par nature et par fonction qui était à ses ordres et financé par lui.
Nous avons été, dès que nous avons eu une conscience politique, des ennemis irréductibles tant de son idéologie politique et économique que de sa pratique féroce. Nous l'avons combattu dans l'Université, dans la rue, dans les ateliers et les usines, les armes à la main en Indochine et en Algérie où il se vantait de " lutter pour la défaite de l'armée française partout où elle se bat ". Nous l'avons combattu sur le terrain politique aussi et il est remarquable que les progrès accomplis dans les milieux populaires voire défavorisés aient vidé de sa substance, le Parti qui s'intitulait abusivement le Parti des travailleurs.
Le soutien qu'il a toujours accordé à la politique d'immigration de masse, initiée et tolérée par les pouvoir en place a détaché progressivement de lui, les masses ouvrières qui, pour beaucoup d'éléments, ont rejoint le vote national le 21 avril 2002. Plus d'un tiers des chômeurs et un ouvrier sur 4 ont voté pour ma candidature. .
L'ouverture du Mur de Berlin, vous avez remarqué que j'ai dit, ouverture et non chute, puisque aussi bien ce sont les communistes et la Perestroïka qui l'ont ouvert, ce qui exige une analyse plus fine de l'événement que celle qui nous est généralement présentée.
Depuis le parti communiste n'a cessé de décliner jusqu'aux derniers chiffres, 3,4% aux présidentielles avec Robert Hue et aux législatives 4,3%, ce qui ne l'empêche pas, grâce à la complicité du Système, de conserver un groupe parlementaire alors qu'avec 3 fois plus de voix, nous n'avons pas un seul député mais aussi des conseillers généraux et une influence politique et sociale scandaleuse notamment dans les milieux enseignant et para culturel.
Hélas ! La désintégration de l'Empire soviétique, louable par bien des côtés, a eu aussi des conséquences dommageables pour l'équilibre du monde où ne subsiste plus qu'une Super puissance, qui par la force des choses, plus encore que par les volontés égarées de certains de ses dirigeants, représente aujourd'hui une menace grave d'asservissement pour les peuples d'Europe et du monde et un risque majeur pour la paix.
Nous ne confondons pas dans nos esprits et dans nos coeurs, le peuple américain dont nous rapprochent beaucoup d'idéaux, d'aspirations et de conceptions communes avec les lobbies d'intérêts qui exercent le pouvoir seuls dans un cadre apparemment démocratique. Leurs porte-parole n'ont d'ailleurs pas caché leurs intentions, qui considèrent, ce qu'ils appellent avec mépris la vieille Europe, (comme un fils qui insulterait sa mère), comme un protectorat américain qui doit aligner ses positions sur les leurs.
Leur projet avoué est clair. Il s'agit de faire disparaître les nations européennes pour les soumettre, passez moi la métaphore, au culte d'un veau d'Or dont ils seraient les grands prêtres. Maintes déclarations officielles en témoignent.
Cette ambition porte un nom : le mondialisme, doctrine qui subordonne la terre entière aux dogmes mercantiles et finalement à une idéologie totalitaire sous des dehors libéraux.
Personne ne niera que l'évolution des techniques, la révolution démographique et les torrents migratoires qu'elle déclenche ont rapetissé la Terre et semble la vouer à une uniformité réductrice.
Nous disons nous, qu'au contraire, il faut endiguer ce phénomène pour en limiter les nuisances et que le respect des cadres nationaux et moraux de notre civilisation riche d'expérience est le seul moyen de lui garder une dimension humaine et pacifique.
Cette évolution du monde, a été acceptée et même exaltée par les européistes et les mondialistes pour lesquels toute accélération d'un mouvement, quel qu'il soit, est baptisé progrès et réputé bénéfique.
Parce que nous sommes des nationaux, nous n'acceptons la mondialisation que sous bénéfice d'inventaire, nous réservant le droit de combattre les conséquences qui nous paraissent dommageables et luttons contre le mondialisme, doctrine qui magnifie la mondialisation qu'elles qu'en soient les conséquences.
Nous n'avons cessé de lutter pour ouvrir les yeux et les oreilles de nos concitoyens sur le déclin de notre puissance et la décadence de nos moeurs, de les éclairer sur les phénomènes qui bouleversaient ou allaient bouleverser le monde.
En un quart de siècle, la France a perdu tous les attributs de l'Etat souverain qu'elle a été pendant des siècles.
La plupart de ses lois sont faites à l'étranger. Elle n'a plus de frontières et des millions d'étrangers sont entrés sur son territoire, dont elle doit assurer la subsistance, le soutien social et médical, l'éducation et qui ne sont que l'avant-garde d'une immense armée d'occupation civile.
Elle doit subir les conséquences de cette folle politique, par la désindustrialisation de son économie, un chômage structurel de plus en plus grave et qui va s'aggraver conjoncturellement et une insécurité devenue un phénomène incontournable mais qui le sera de plus en plus, sans que les mesurettes de Monsieur SARKOZY n'aient aucun effet durable, puisque visant non les causes mais seulement les effets de celle-ci.
En quelques décennies que nous venons de vivre, le Système aura détruit les résultats de plus de mille ans d'efforts déployés pour construire une Nation et un Etat.
La dénatalité nous ruine, faute d'une politique familiale et sociale dynamique, notre taux de naissance par femme n'est même pas compensé par les naissances d'origine étrangère. L'augmentation, probablement sous-estimée de notre population (61 M) est le fruit de l'allongement de la vie, et donc du vieillissement de la population, et surtout d'une immigration étrangère massive et incontrôlée qui ajoute l'un et l'autre au déséquilibre du système de protection sociale.
En 20 ans, le PIB, ou son équivalent le pouvoir d'achat, nous a fait passer dans l'union européenne de la 4ème à la 13ème place devant le Portugal et la Grèce. En ce qui concerne la compétitivité commerciale, au 21ème rang. Plus de 4 millions de nos concitoyens vivent au dessous du seuil de pauvreté (3670 francs par mois).
En 30 ans, la proportion des pauvres de moins de 25 ans est passée de 5 à 20 %. Ceux-ci sont les premières victimes de la drogue, du chômage, du suicide, du tabagisme, de l'alcoolisme.
La France comparée à ses concurrents travaille moins, commence plus tard et finit plus tôt. Après la retraite a 60 ans, le coup de grâce a été donné par les 35 heures, cadeau fait des socialistes à ceux qui avaient, au détriment de ceux qui n'avaient pas. Avec les 35 heures, la Gauche a inventé le Front Populaire sans le peuple et même contre le peuple, 6 millions de petits salariés ont été dépouillés de leurs heures supplémentaires.
La fiscalité abusive, fille de l'excès des dépenses publiques (ex : immigration : 300 milliards par an), est supérieure de 5 points à la moyenne européenne. Notre dette est de 6.000 milliards de francs. Elle a triplé en 15 ans et représente aujourd'hui 60% du PIB, tandis que le service de cette dette atteint chaque année plus de 300 milliards, soit 15% du Budget. Elle sera à la charge des générations futures.
Le chômage fixé au taux du BIT à 9 % est artificiellement minoré par les faux emplois sociaux, et aux 2.200.000 chômeurs officiels, il faut ajouter au moins 3 millions de chômeurs réels mais non décomptés dans la statistique.
Dans les emplois factices, reconduits d'ailleurs par l'actuel gouvernement, le nombre des animateurs socio-culturels a augmenté de 93 %, celui des comédiens et danseurs de 98 % et celui des conseillers familiaux de 175 %.
Le traitement social du chômage a coûté 207 milliards en 2002.
La désindustrialisation a touché tous les secteurs de l'économie : mines - sidérurgie - métallurgie - armement - construction navale - textile - marine marchande - machines-outils - chimie - informatique - matériel médical - cycles - motocycles - radio - télévision - photo - équipement ménager - horlogerie- matériel agricole et agro-alimentaire.
Les hôpitaux sont sous équipés en personnel et en matériel. Malgré un budget énorme et un déficit de plus en plus lourd, la Sécurité Sociale accepte un système hospitalier qui manque de médecins, d'infirmiers. Il meurt chaque année 10.000 personnes de maladies nosocomiales, contractées à l'hôpital.
Quant à l'agriculture - The last but not the least - le dernier et le pire, elle est menacée de disparition. En 1980, il y avait 765.000 exploitations, il n'y en a plus que 110.000 tandis que Bruxelles vient de punir la FNSEA, puissant syndicat paysan qui fut pourtant son fidèle complice. L'élargissement et la fin des subventions de la PAC vont peut être l'achever.
L'industrie de la pêche, elle, a perdu plus de la moitié de ses bateaux et de ses marins.
Comment ne pas voir la co-responsabilité de la gauche plurielle - 14 ans au pouvoir - et de la droite - 15 ans au pouvoir, sans oublier quatre ans de cohabitation Mitterand/Chirac puis Mitterand/Balladur, et 5 ans de cohabitation Chirac/Jospin.
En 2002, Chirac a obtenu 82% des voix, l'UMP, les deux tiers des sièges, tandis que le FN n'en avait aucun.
La responsabilité des politiciens est donc exclusive et totale non seulement dans le déclin objectivement mesurable de la France mais aussi dans la dérive institutionnelle qui menace l'avenir.
La gauche et la droite sont complices dans le détricotage de la France. Mitterand et Chirac ont voulu l'Union Européenne à laquelle ont été transférés des pouvoirs de l'Etat mais l'Europe se révèle être un syndicat de faiblesses et non une force.
La gauche et la droite, après avoir dépouillé la France de ses frontières, de sa monnaie, de son armée, de 60% de ses lois sont d'accord pour démanteler notre pays tel que l'avait construit depuis plus de mille ans, la Monarchie, l'Empire et la République.
Les français, aveuglés et assourdis par la propagande de la Bande des 4, n'ont pas encore compris, sauf les courageux et lucides citoyens qui ont voté pour ma candidature malgré les injures et les menaces des hommes du Système, terrorisés à l'idée de perdre leurs prébendes, ont porté avec 82 % des voix, véritable plébiscite digne des dictatures africaines, celui-là même à qui ils n'avaient apporté que 19,8 % des voix au 1er tour, un chiffre qui aurait pu l'éliminer si la loi RAFFARIN avait été en vigueur pour les présidentielles.
Pourtant depuis 30 ans, j'ai, en votre nom et avec votre appui, vu et dit juste. Grâce à l'instrument exceptionnel que nous avons créé ensemble : le Front National, nous avons sans doute empêché le pire qui s'annonce pour les mois qui viennent. J'ai vu et dit juste pour le communisme, l'immigration, pour l'européisme et le mondialisme, pour le sida, l'affaire du sang contaminé, la vache folle, pour la corruption politique, pour la subversion de la justice par un syndicat anarcho-trotskyste, le syndicat de la magistrature qui ne rêve que de libérer les truands et de punir les honnêtes gens avec la quasi-dictature imposée par les médias.
En 1981, la manoeuvre de l'UDF et du RPR pour m'empêcher d'être candidat (retraits sous menace de représailles électorales sur les élus -150-) candidature Gauchon-PFN, preuve s'il était besoin que le pouvoir se sert d'organisations d'extrême droite pour barrer la route à la droite nationale, c'est-à-dire au Front.
Résultat : défaite de GISCARD d'ESTAING, libéralisme avancé, vote Jeanne d'Arc, élection de MITTERAND et majorité PS.
1986 - A l'Assemblée Nationale, CHIRAC invente le CORDON SANITAIRE. Sans cette exclusion injustifiée et inexcusable du Front National, la gauche ne serait jamais arrivée au pouvoir : ni à la Présidence, ni au gouvernement.
Elle aurait toujours été minoritaire à l'Assemblée et n'aurait conquis aucun exécutif régional et perdu presque toutes ses présidences de Conseils Généraux et les mairies de grandes villes.
Il n'y aurait pas eu cohabitation et paralysie politique conséquente.
S'être volontairement privé des suffrages de millions d'électeurs nationaux alors que la gauche intégrait le Parti Communiste est un crime contre la France, la démocratie et la République.
La gauche et la droite ont compris que le changement c'était le Front National et ils ont voulu maintenir les conditions du partage prébendier.
La Vème finissante a aussi cumulé les scandales financiers. Les politiciens fermant les yeux en échange de grasses prébendes sur des opérations douteuses qui auront coûté des centaines de milliards aux contribuables (Crédit Lyonnais 150 milliards, France Telecom) et volé des centaines de milliards aux actionnaires, enterrant au passage la panacée que devait constituer le régime de retraites par capitalisation destiné à remplacer ou au moins à béquiller un système par répartition que les politiciens de droite comme de gauche ont laissé aller à vau l'eau par lâcheté plus encore que par bêtise.
Les raisons démographiques de la faillite prévisible par tous, mais publiquement dénoncée par nous, étaient connues.
Le déficit démographique qui eut exigé une politique nataliste dynamique et une politique familiale généreuse, l'allongement de la durée de la vie, pour souhaitable qu'il soit, exigeait aussi des mesures compensatoires : allongement de la durée de cotisation donc du travail ou réduction des prestations si on ne choisissait pas la voie de la croissance par l'investissement et le travail, allégés du joug fiscal.
Comme l'âne de Buridan, le poitevin de service hésitera t-il comme son homologue jusqu'à la mort ?
La gestion désastreuse des affaires de la France par la Gauche et la Droite, unies dans la haine du Front National, les a amenées à brader le patrimoine national pour assurer les " fins de mois ". La Droite CHIRAC-JUPPE a vendu 250 milliards d'entreprises publiques et JOSPIN 200 milliards, en attendant la liquidation à la casse d'Air France, de la SNCF, d'EDF, de la Poste, de la RATP.
En revanche, nous avons été classés au 23ème rang de la corruption politique (il y a encore une petite marge pour nos margoulins) comme en témoigne l'Affaire d'Etat en cours : Elf.
Les 30 dernières années, la vie politique française a été polluée par une série pratiquement ininterrompue de scandales financiers. Les partis politiques de l'établissement ont été financés par l'argent noir de la coopération, des marchés d'armement, de la construction des HLM ou des lycées, le sport et par le pillage des entreprises publiques.
La décentralisation, outre une explosion des effectifs de fonctionnaires, des déficits ou des dettes publiques, a entraîné une généralisation des processus de corruption.
Regardez ce que sont devenus les ennemis du Front National, les professeurs de morale et de vertu civique, les réformateurs de la République, les NOIR, les CARIGNON, les MOUILLOT, les TAPIE et les fameux quadras, les LEOTARD, LONGUET mais aussi à gauche les CRESSON, les CAMBADELIS, j'en passe et des pires par centaines.
Mais la plupart ont échappé, en particulier dans l'affaire ignoble du sang contaminé.
En revanche, nous avons été accusés de violence politique alors que nous en avons toujours été les victimes, y compris à Carpentras ou encore à Mantes-la-Jolie où, innocent, j'ai été condamné par les tribunaux et cours, aux ordres du pouvoir socialiste et du Syndicat de la Magistrature. Ce déni de justice avait pour but de me priver de mes mandats d'élu, ce qui n'a réussi que dans le cas de mon mandat de Conseiller Régional de PACA mais il a été le signal du passage à l'acte pour les félons mégrétistes qui pensaient que je serais déstabilisé par l'inéligibilité. C'est normal, les voyous marchent toujours de pair.
Premiers à dénoncer le sida et ses scandales, nous avons été les premiers à dénoncer l'obscurité faite autour de Tchernobyl, la vache folle, etc.
On pourrait indéfiniment allonger la liste des carences dont souffre notre pays. L'éducation nationale, 3ème budget de la Nation après l'immigration et le service de la dette, avec ses effectifs d'1 million 300.000 fonctionnaires, est incapable d'assurer la formation civique, morale et professionnelle de la jeunesse, plus encore quand il s'agit des immigrés voulant s'intégrer.
L'indiscipline, le désordre, le vol, le viol, la violence, la drogue, empoisonnent l'atmosphère des établissements scolaires.
L'insécurité est partout, elle progresse irrésistiblement tant dans les villes que dans les provinces. La peur gagne, le nombre des délits et des crimes n'est pas celui qui est officiellement déclaré de 4.300.000 mais 16.700.000 selon l'INSEE.
16 millions ! contre 500.000 en 1970 ! L'insécurité a été multipliée par 30 en 30 ans !
Voilà la vérité, et tout le reste n'est que fadaises...
D'ailleurs, le mensonge est partout : dans le chômage, lorsqu'on nous dit qu'il y a 2 millions et demi de chômeurs, alors qu'il y en a probablement 5 millions - dans l'immigration, lorsqu'on ose prétendre qu'il n'y a que 4 millions d'immigrés, alors qu'il y en a le double, dans le déficit de l'Etat qui représente bien plus de 3% du PIB, et qui atteint surtout 15% du Budget.
En Corse, RAFFARIN et SARKOZY, bien qu'échaudés par le Conseil Constitutionnel dans l'affaire des élections régionales, récidivent en exigeant, pour écarter le Front National du référendum, le parrainage d'élus corses, alors que le Front National n'en a pas, bien que j'ai obtenu 20 % des voix en Corse aux présidentielles.
Ils sont décidément incorrigibles !
(Source http://www.frontnational.com, le 24 avril 2003)
Il est encore trop tôt pour mesurer les conséquences incalculables de cet évenement, mais déjà l'on sait qu'entre les dégâts matériels et surtout humains qu'il a causés, et dont les images des innocentes victimes sont insupportables, les dégâts politiques collatéraux sont immenses.
L'édifice de traités et de conventions qui fondait l'Europe de Bruxelles a été démantelé. L'OTAN, bras armé des Etats-Unis et que ceux-ci veulent imposer comme cadre de la défense européenne, discréditée.
L'ONU, elle-même, symbole et organe de la communauté des Nations, a été bafouée par la voie de fait brutale des anglo-américains.
Que reste-t-il aujourd'hui de ces institutions, qui s'affichait comme des instruments de paix et qui ont sombré au premier coup de canon de la guerre. Il en fut aussi en d'autres temps de la SDN dont Hitler claqua, comme Bush, insolemment la porte.
Disons le clairement :
La guerre d'agression contre l'Irak menée par les Etats-Unis et la Grande Bretagne et préparée par eux depuis plus d'un an, pendant que les inspecteurs de l'ONU détruisaient son armement et espionnaient ses installations de défense, a été plus qu'une faute, un véritable crime de piraterie internationale. Elle était illégale et illégitime, contraire au Droit International qu'ils ont impunément bafoué.
La victoire militaire remportée en 3 semaines dans un rapport de force de 100 contre 1 par un pays dont les budgets militaires égalent tous ceux du reste du monde, ne diminue pas l'étendue des crimes dont la plupart des victimes ont été civiles.
Les occupants, bien que puissamment armés ont, au mépris des conventions de guerre, laissé piller et incendier les musées, les bibliothèques (trésors de l'humanité), les bâtiments publics et les hôpitaux. Le seul ministère qu'ils ont protégé, et c'est emblématique, a été celui du Pétrole.
Les buts de guerre avancés, étaient :
1/ Le désarmement de l'Irak et des ses armes de destruction massive, censées menacer les USA et le Monde. On n'en a pas trouvé, mais qu'à cela ne tienne, il suffira de les faire venir des Etats-Unis qui en possède le plus grand stock mondial.
2/ Renverser la dictature de Saddam HUSSEIN avec l'aide du peuple irakien, pour le libérer grâce aux bombes à fragmentation et aux bombes thermobariques ou encore asphyxiantes.
Mais le peuple irakien est patriote et s'est battu. Il a tenu aussi longtemps que les armées françaises et anglaises en 40. La victoire de l'Allemagne coûta 100.000 morts à la France, 35.000 à la Werhmacht.
Ce sont des militaires américains qui, avec leurs chars, ont abattu les statues de SADDAM après y avoir accroché le drapeau américain et non le peuple irakien..
Les groupes, dits en liesse, étaient ceux des pillards qui saluaient l'aubaine en mendiant un paquet de cigarettes, alors que si BUSH tombait, c'est dans les rues du monde entier que l'on danserait.
La guerre n'a pas encore 1 mois que dans 3 grandes villes, Mossoul, Bagdad, Nadjaf, il y a eu des manifestations anti-américaines de plusieurs milliers de personnes.
L'usage systématique du bourrage de crâne ne fera pas oublier que ce sont les occidentaux et leurs alliés du Golfe qui ont poussé l'Irak à la guerre contre l'Iran et piégé Saddam en l'encourageant à envahir le Koweit.
- Ni non plus qu'il n'y avait pas d'Armes de destruction Massive.
- Ni de liens avec le terrorisme islamique de Ben Laden. Or, les sondages nous révèlent que 55% des américains pensent que c'est Saddam qui est le responsable direct de l'attentat du 11 septembre à New-York puisque ce sont leurs médias qui le disent.
Ce n'était là que des prétextes pour s'emparer à tous risques de l'Irak, des richesses pétrolières du Golfe et établir une plateforme stratégique au coeur du Moyen-Orient..
On menace aujourd'hui la Syrie et demain l'Iran ou l'Arabie Saoudite et qui encore ?
J'avais dénoncé il y a plusieurs années, lors de la 1ère guerre du Golfe et l'intervention de l'OTAN contre la Serbie au bénéfice de la Bosnie et de l'Albanie musulmane, cette théorie de l'ingérence qui permet à BUSH de liquider ceux des régimes dictatoriaux qui ne sont pas les valets des Etats-Unis. Demain, ils s'autoriseront à changer par la force les gouvernements qui ne se laissent pas intimider et qui ne veulent pas se plier aux volontés yankees.
La guerre d'Irak n'est pas terminée, elle ne se terminera que par le départ des envahisseurs étrangers. Ces peuples millénaires sont indomptables.
1/ Ce sont les pillards qui ont accueilli l'armée américaine en libératrice.
2/ Le régime irakien n'était pas le produit d'un homme mais celui d'une géographie politique et d'une histoire. L'Irak millénaire est toujours là et à moins de la démanteler comme les puissances l'ont fait souvent pour la Pologne, qui l'a hélas oublié, on sera bien obligé de faire vivre ensembles les chiites, les sunnites, les turkmènes, les chrétiens et les kurdes, ce qui ne peut se faire sans une forte autorité qui ne peut sortir des urnes.
3/ Par leur agression, les Etats-Unis ont formidablement dopé le nationalisme arabe et l'islamisme conquérant.
4/ Si le régime est démocratique, il sera anti-américain et anti-israélien, sinon ce sera un gouvernement fantoche à la botte des envahisseurs.
5/ Ce n'est pas une guerre de religion, l'Irak était l'un des seuls pays laïcs du monde arabe.
6/ La Turquie, dont les Etats-Unis veulent imposer l'entrée dans l'Europe a, sans doute, d'autres ambitions. Au fur et à mesure qu'elle s'islamise et que sa démographie déborde, elle rêve de Touran et alors que les Kurdes prennent garde ! Elle pourrait se souvenir que le Vilayet de Mossoul et de Kirkuk, lui appartenait il n'y a pas 100 ans et qu'elle n'a pas de pétrole.
7/ La France seule n'est pas isolée. Outre l'axe septentrional, qui ne suffit peut être pas à faire un empire, il y a le reste du monde. La France doit recouvrer sa souveraineté pour jouer le rôle qu'on attend d'elle dans le Monde. La souveraineté, c'est le préalable incontournable du redéploiement mondial.
8/ L'européisme du protectorat américain conduit au choc des civilisations.
Le monde reste fait de peuples millénaires, les frontières des Etats changent, les peuples restent.
La France souveraine devra entretenir des relations équilibrées avec les géants démographiques. L'Union Européenne et l'OTAN rapetissent la France.
Débarrassons nous de l'atlantisme et de l'européisme. La France doit rester elle-même pour être digne, plus encore de son avenir que de son passé, digne de son rôle dans le monde où se posent les grands problèmes vitaux de son avenir (eau - énergie - survie alimentaire - pandémies - alphabétisation - défense des équilibres naturels).
Nous devons nous faire les champions de la défense de ces " Biens Communs de l'Humanité ". De ce patrimoine commun de l'Humanité qu'étaient aussi le Musée archéologique et la Bibliothèque de Bagdad que les soudards du 21ème siècle ont laissé piller.
Nous avons adhéré sans réserve à la politique de défense de la paix et de respect des décisions du Conseil de Sécurité dont le président français a été l'un des promoteurs.
L'a-t-il fait par un courageux choix personnel ou au contraire, contraint et forcé par l'absence d'une autre alternative ?
Autrement dit, la France avait-elle pour appuyer sa diplomatie quelle qu'elle soit, un instrument militaire digne d'elle ?
Hélas non ! Et là encore, il nous faut regarder la réalité en face.
Pilier essentiel de la nation depuis ses origines, garante de l'indépendance de celle-ci, de la sécurité et de la liberté des citoyens, l'armée n'a cessé de voir décliner sa puissance et son importance.
Ruinée par une politique aberrante des programmes d'équipements, articulés autour du porte-avions Charles de Gaulle, de l'avion Rafale et du char Leclerc, elle est aujourd'hui dans une impasse technique.
Faute de crédits appropriés, il est de plus en plus difficile d'entretenir des matériels vieillissants et de maintenir un moral élevé des personnels. D'autant que la fin brutale de la conscription sans solution de remplacement, a brisé le lien affectif et institutionnel qui rattachait entre eux l'armée et le peuple.
Prisonniers des vieux schémas, s'abandonnant à l'illusion de la sécurité collective qu'impliquerait notre appartenance à l'Union Européenne et à l'OTAN, nos états-majors politiques ou militaires sont incapables d'imaginer et de promouvoir les moyens moraux et matériels d'une défense efficace de la nation et du peuple.
Or, tout laisse à penser, que pas plus que par le passé, ce siècle ne sera un long fleuve tranquille et la récente agression des anglo-saxons en Irak, au mépris du droit international, de la morale et de la justice, ouvre la voie à des politiques d'ingérence et à leurs représailles.
La présence en Europe et dans notre pays, de masses étrangères la plupart du temps, inassimilées et regroupées en communautés nationales ou religieuses, constitue un danger d'autant plus grand qu'incapable de former civiquement la jeunesse française, l'éducation (prétendument nationale) l'est encore bien plus par la jeunesse immigrée.
Ceux qui reste de nos unités opérationnelles - Paras, légionnaires, commandos - est dispersé aux quatre coins du monde et nos effectifs ont chuté de 50% en 6 ans. Le budget de la Défense est désormais de moins de 2% du PIB !
Les bouleversements prévisibles du monde exigent pourtant une vigilance et une prévoyance de l'Etat, s'il en reste.
A titre d'exemple, regardons aujourd'hui ce qu'il en est de nos matériels phares.
Rappelons d'abord que la puissance militaire est fonction de la puissance économique et de la force du sentiment national.
Les Etats-Unis, qui se sont autoproclamés gendarmes du monde avec un PIB qui représente 28 % du PIB mondial consacrent à leur défense 321 milliards de dollars (2000 milliards de francs) soit 40 % des dépenses militaires du monde (20 % pour l'OTAN).
En France, le budget de défense est de 29 milliards d'euros (190 milliards de francs) soit 10 fois moins que les USA, dont 90 sont consacrés aux équipements.
Le porte-avions Charles de Gaulle :
Sorti avec 4 ans de retard, il a déjà coûté 20 milliards de francs. Avec nos Rafales embarqués le prix (sans armement) sera de 85 milliards de francs, soit un budget, avec armement, de près de 100 milliards de francs. C'est un véritable gouffre financier sans efficacité opérationnelle puisqu'il sera indisponible plusieurs mois par an.
Notons que le taux de disponibilité des marins est de :
- 40 % pour les frégates lance-missiles et les sous-marins nucléaires d'attaque
- 60 % pour les avions
- 70 % pour le Lafayette
Le Rafale (a volé en 1986)
L'armée de l'air en a reçu 3. Quand elle recevra le reste de la commande dont 47 en 2008, l'avion qui n'a pas de furtivité sera obsolète.
L'exemplaire revient à 1 milliard 200 millions aujourd'hui.
Taux de disponibilité :
- les hélicoptères : 60 %
- les Mirages : 60 %
Le char Leclerc
Prévu pour une série de 1400 chars, il n'y en aura que 360 opérationnels (100 millions de francs prévu) mais ils sont inutilisables puisqu'il n'y a que 2 chars dépanneurs de 60 tonnes.
L'armée de terre se console en alignant les vieux AMX de 17 tonnes jusqu'en 2015.
Dans les dix dernières années, la France a englouti 800 milliards de francs en pure perte : notre pays n'a plus que l'ombre d'une armée. Vidé de sa conscription, il n'a pas de réserves, tandis que l'arme nucléaire qui nous a maintenu au premier rang des Nations a été démantelée.
Plus grave encore, le sens national s'est émoussé et avec lui l'esprit de défense.
Les responsables : le Président de la République, Chef des Armées, la Direction Générale des Armements, les Etats majors.
Depuis la Deuxième Guerre Mondiale, confortée par sa participation éminente à la défaite des forces de l'AXE, l'Union soviétique et son projet révolutionnaire hégémonique ont constitué jusqu'à la fin du 20ème siècle, la menace principale sur nos libertés et notre sécurité intérieures.
Le monstrueux système d'une tyrannie, fondée sur les milliers de camps de concentration de l'Archipel du Goulag animait dans le monde et spécialement dans notre pays un puissant parti communiste anti-national par nature et par fonction qui était à ses ordres et financé par lui.
Nous avons été, dès que nous avons eu une conscience politique, des ennemis irréductibles tant de son idéologie politique et économique que de sa pratique féroce. Nous l'avons combattu dans l'Université, dans la rue, dans les ateliers et les usines, les armes à la main en Indochine et en Algérie où il se vantait de " lutter pour la défaite de l'armée française partout où elle se bat ". Nous l'avons combattu sur le terrain politique aussi et il est remarquable que les progrès accomplis dans les milieux populaires voire défavorisés aient vidé de sa substance, le Parti qui s'intitulait abusivement le Parti des travailleurs.
Le soutien qu'il a toujours accordé à la politique d'immigration de masse, initiée et tolérée par les pouvoir en place a détaché progressivement de lui, les masses ouvrières qui, pour beaucoup d'éléments, ont rejoint le vote national le 21 avril 2002. Plus d'un tiers des chômeurs et un ouvrier sur 4 ont voté pour ma candidature. .
L'ouverture du Mur de Berlin, vous avez remarqué que j'ai dit, ouverture et non chute, puisque aussi bien ce sont les communistes et la Perestroïka qui l'ont ouvert, ce qui exige une analyse plus fine de l'événement que celle qui nous est généralement présentée.
Depuis le parti communiste n'a cessé de décliner jusqu'aux derniers chiffres, 3,4% aux présidentielles avec Robert Hue et aux législatives 4,3%, ce qui ne l'empêche pas, grâce à la complicité du Système, de conserver un groupe parlementaire alors qu'avec 3 fois plus de voix, nous n'avons pas un seul député mais aussi des conseillers généraux et une influence politique et sociale scandaleuse notamment dans les milieux enseignant et para culturel.
Hélas ! La désintégration de l'Empire soviétique, louable par bien des côtés, a eu aussi des conséquences dommageables pour l'équilibre du monde où ne subsiste plus qu'une Super puissance, qui par la force des choses, plus encore que par les volontés égarées de certains de ses dirigeants, représente aujourd'hui une menace grave d'asservissement pour les peuples d'Europe et du monde et un risque majeur pour la paix.
Nous ne confondons pas dans nos esprits et dans nos coeurs, le peuple américain dont nous rapprochent beaucoup d'idéaux, d'aspirations et de conceptions communes avec les lobbies d'intérêts qui exercent le pouvoir seuls dans un cadre apparemment démocratique. Leurs porte-parole n'ont d'ailleurs pas caché leurs intentions, qui considèrent, ce qu'ils appellent avec mépris la vieille Europe, (comme un fils qui insulterait sa mère), comme un protectorat américain qui doit aligner ses positions sur les leurs.
Leur projet avoué est clair. Il s'agit de faire disparaître les nations européennes pour les soumettre, passez moi la métaphore, au culte d'un veau d'Or dont ils seraient les grands prêtres. Maintes déclarations officielles en témoignent.
Cette ambition porte un nom : le mondialisme, doctrine qui subordonne la terre entière aux dogmes mercantiles et finalement à une idéologie totalitaire sous des dehors libéraux.
Personne ne niera que l'évolution des techniques, la révolution démographique et les torrents migratoires qu'elle déclenche ont rapetissé la Terre et semble la vouer à une uniformité réductrice.
Nous disons nous, qu'au contraire, il faut endiguer ce phénomène pour en limiter les nuisances et que le respect des cadres nationaux et moraux de notre civilisation riche d'expérience est le seul moyen de lui garder une dimension humaine et pacifique.
Cette évolution du monde, a été acceptée et même exaltée par les européistes et les mondialistes pour lesquels toute accélération d'un mouvement, quel qu'il soit, est baptisé progrès et réputé bénéfique.
Parce que nous sommes des nationaux, nous n'acceptons la mondialisation que sous bénéfice d'inventaire, nous réservant le droit de combattre les conséquences qui nous paraissent dommageables et luttons contre le mondialisme, doctrine qui magnifie la mondialisation qu'elles qu'en soient les conséquences.
Nous n'avons cessé de lutter pour ouvrir les yeux et les oreilles de nos concitoyens sur le déclin de notre puissance et la décadence de nos moeurs, de les éclairer sur les phénomènes qui bouleversaient ou allaient bouleverser le monde.
En un quart de siècle, la France a perdu tous les attributs de l'Etat souverain qu'elle a été pendant des siècles.
La plupart de ses lois sont faites à l'étranger. Elle n'a plus de frontières et des millions d'étrangers sont entrés sur son territoire, dont elle doit assurer la subsistance, le soutien social et médical, l'éducation et qui ne sont que l'avant-garde d'une immense armée d'occupation civile.
Elle doit subir les conséquences de cette folle politique, par la désindustrialisation de son économie, un chômage structurel de plus en plus grave et qui va s'aggraver conjoncturellement et une insécurité devenue un phénomène incontournable mais qui le sera de plus en plus, sans que les mesurettes de Monsieur SARKOZY n'aient aucun effet durable, puisque visant non les causes mais seulement les effets de celle-ci.
En quelques décennies que nous venons de vivre, le Système aura détruit les résultats de plus de mille ans d'efforts déployés pour construire une Nation et un Etat.
La dénatalité nous ruine, faute d'une politique familiale et sociale dynamique, notre taux de naissance par femme n'est même pas compensé par les naissances d'origine étrangère. L'augmentation, probablement sous-estimée de notre population (61 M) est le fruit de l'allongement de la vie, et donc du vieillissement de la population, et surtout d'une immigration étrangère massive et incontrôlée qui ajoute l'un et l'autre au déséquilibre du système de protection sociale.
En 20 ans, le PIB, ou son équivalent le pouvoir d'achat, nous a fait passer dans l'union européenne de la 4ème à la 13ème place devant le Portugal et la Grèce. En ce qui concerne la compétitivité commerciale, au 21ème rang. Plus de 4 millions de nos concitoyens vivent au dessous du seuil de pauvreté (3670 francs par mois).
En 30 ans, la proportion des pauvres de moins de 25 ans est passée de 5 à 20 %. Ceux-ci sont les premières victimes de la drogue, du chômage, du suicide, du tabagisme, de l'alcoolisme.
La France comparée à ses concurrents travaille moins, commence plus tard et finit plus tôt. Après la retraite a 60 ans, le coup de grâce a été donné par les 35 heures, cadeau fait des socialistes à ceux qui avaient, au détriment de ceux qui n'avaient pas. Avec les 35 heures, la Gauche a inventé le Front Populaire sans le peuple et même contre le peuple, 6 millions de petits salariés ont été dépouillés de leurs heures supplémentaires.
La fiscalité abusive, fille de l'excès des dépenses publiques (ex : immigration : 300 milliards par an), est supérieure de 5 points à la moyenne européenne. Notre dette est de 6.000 milliards de francs. Elle a triplé en 15 ans et représente aujourd'hui 60% du PIB, tandis que le service de cette dette atteint chaque année plus de 300 milliards, soit 15% du Budget. Elle sera à la charge des générations futures.
Le chômage fixé au taux du BIT à 9 % est artificiellement minoré par les faux emplois sociaux, et aux 2.200.000 chômeurs officiels, il faut ajouter au moins 3 millions de chômeurs réels mais non décomptés dans la statistique.
Dans les emplois factices, reconduits d'ailleurs par l'actuel gouvernement, le nombre des animateurs socio-culturels a augmenté de 93 %, celui des comédiens et danseurs de 98 % et celui des conseillers familiaux de 175 %.
Le traitement social du chômage a coûté 207 milliards en 2002.
La désindustrialisation a touché tous les secteurs de l'économie : mines - sidérurgie - métallurgie - armement - construction navale - textile - marine marchande - machines-outils - chimie - informatique - matériel médical - cycles - motocycles - radio - télévision - photo - équipement ménager - horlogerie- matériel agricole et agro-alimentaire.
Les hôpitaux sont sous équipés en personnel et en matériel. Malgré un budget énorme et un déficit de plus en plus lourd, la Sécurité Sociale accepte un système hospitalier qui manque de médecins, d'infirmiers. Il meurt chaque année 10.000 personnes de maladies nosocomiales, contractées à l'hôpital.
Quant à l'agriculture - The last but not the least - le dernier et le pire, elle est menacée de disparition. En 1980, il y avait 765.000 exploitations, il n'y en a plus que 110.000 tandis que Bruxelles vient de punir la FNSEA, puissant syndicat paysan qui fut pourtant son fidèle complice. L'élargissement et la fin des subventions de la PAC vont peut être l'achever.
L'industrie de la pêche, elle, a perdu plus de la moitié de ses bateaux et de ses marins.
Comment ne pas voir la co-responsabilité de la gauche plurielle - 14 ans au pouvoir - et de la droite - 15 ans au pouvoir, sans oublier quatre ans de cohabitation Mitterand/Chirac puis Mitterand/Balladur, et 5 ans de cohabitation Chirac/Jospin.
En 2002, Chirac a obtenu 82% des voix, l'UMP, les deux tiers des sièges, tandis que le FN n'en avait aucun.
La responsabilité des politiciens est donc exclusive et totale non seulement dans le déclin objectivement mesurable de la France mais aussi dans la dérive institutionnelle qui menace l'avenir.
La gauche et la droite sont complices dans le détricotage de la France. Mitterand et Chirac ont voulu l'Union Européenne à laquelle ont été transférés des pouvoirs de l'Etat mais l'Europe se révèle être un syndicat de faiblesses et non une force.
La gauche et la droite, après avoir dépouillé la France de ses frontières, de sa monnaie, de son armée, de 60% de ses lois sont d'accord pour démanteler notre pays tel que l'avait construit depuis plus de mille ans, la Monarchie, l'Empire et la République.
Les français, aveuglés et assourdis par la propagande de la Bande des 4, n'ont pas encore compris, sauf les courageux et lucides citoyens qui ont voté pour ma candidature malgré les injures et les menaces des hommes du Système, terrorisés à l'idée de perdre leurs prébendes, ont porté avec 82 % des voix, véritable plébiscite digne des dictatures africaines, celui-là même à qui ils n'avaient apporté que 19,8 % des voix au 1er tour, un chiffre qui aurait pu l'éliminer si la loi RAFFARIN avait été en vigueur pour les présidentielles.
Pourtant depuis 30 ans, j'ai, en votre nom et avec votre appui, vu et dit juste. Grâce à l'instrument exceptionnel que nous avons créé ensemble : le Front National, nous avons sans doute empêché le pire qui s'annonce pour les mois qui viennent. J'ai vu et dit juste pour le communisme, l'immigration, pour l'européisme et le mondialisme, pour le sida, l'affaire du sang contaminé, la vache folle, pour la corruption politique, pour la subversion de la justice par un syndicat anarcho-trotskyste, le syndicat de la magistrature qui ne rêve que de libérer les truands et de punir les honnêtes gens avec la quasi-dictature imposée par les médias.
En 1981, la manoeuvre de l'UDF et du RPR pour m'empêcher d'être candidat (retraits sous menace de représailles électorales sur les élus -150-) candidature Gauchon-PFN, preuve s'il était besoin que le pouvoir se sert d'organisations d'extrême droite pour barrer la route à la droite nationale, c'est-à-dire au Front.
Résultat : défaite de GISCARD d'ESTAING, libéralisme avancé, vote Jeanne d'Arc, élection de MITTERAND et majorité PS.
1986 - A l'Assemblée Nationale, CHIRAC invente le CORDON SANITAIRE. Sans cette exclusion injustifiée et inexcusable du Front National, la gauche ne serait jamais arrivée au pouvoir : ni à la Présidence, ni au gouvernement.
Elle aurait toujours été minoritaire à l'Assemblée et n'aurait conquis aucun exécutif régional et perdu presque toutes ses présidences de Conseils Généraux et les mairies de grandes villes.
Il n'y aurait pas eu cohabitation et paralysie politique conséquente.
S'être volontairement privé des suffrages de millions d'électeurs nationaux alors que la gauche intégrait le Parti Communiste est un crime contre la France, la démocratie et la République.
La gauche et la droite ont compris que le changement c'était le Front National et ils ont voulu maintenir les conditions du partage prébendier.
La Vème finissante a aussi cumulé les scandales financiers. Les politiciens fermant les yeux en échange de grasses prébendes sur des opérations douteuses qui auront coûté des centaines de milliards aux contribuables (Crédit Lyonnais 150 milliards, France Telecom) et volé des centaines de milliards aux actionnaires, enterrant au passage la panacée que devait constituer le régime de retraites par capitalisation destiné à remplacer ou au moins à béquiller un système par répartition que les politiciens de droite comme de gauche ont laissé aller à vau l'eau par lâcheté plus encore que par bêtise.
Les raisons démographiques de la faillite prévisible par tous, mais publiquement dénoncée par nous, étaient connues.
Le déficit démographique qui eut exigé une politique nataliste dynamique et une politique familiale généreuse, l'allongement de la durée de la vie, pour souhaitable qu'il soit, exigeait aussi des mesures compensatoires : allongement de la durée de cotisation donc du travail ou réduction des prestations si on ne choisissait pas la voie de la croissance par l'investissement et le travail, allégés du joug fiscal.
Comme l'âne de Buridan, le poitevin de service hésitera t-il comme son homologue jusqu'à la mort ?
La gestion désastreuse des affaires de la France par la Gauche et la Droite, unies dans la haine du Front National, les a amenées à brader le patrimoine national pour assurer les " fins de mois ". La Droite CHIRAC-JUPPE a vendu 250 milliards d'entreprises publiques et JOSPIN 200 milliards, en attendant la liquidation à la casse d'Air France, de la SNCF, d'EDF, de la Poste, de la RATP.
En revanche, nous avons été classés au 23ème rang de la corruption politique (il y a encore une petite marge pour nos margoulins) comme en témoigne l'Affaire d'Etat en cours : Elf.
Les 30 dernières années, la vie politique française a été polluée par une série pratiquement ininterrompue de scandales financiers. Les partis politiques de l'établissement ont été financés par l'argent noir de la coopération, des marchés d'armement, de la construction des HLM ou des lycées, le sport et par le pillage des entreprises publiques.
La décentralisation, outre une explosion des effectifs de fonctionnaires, des déficits ou des dettes publiques, a entraîné une généralisation des processus de corruption.
Regardez ce que sont devenus les ennemis du Front National, les professeurs de morale et de vertu civique, les réformateurs de la République, les NOIR, les CARIGNON, les MOUILLOT, les TAPIE et les fameux quadras, les LEOTARD, LONGUET mais aussi à gauche les CRESSON, les CAMBADELIS, j'en passe et des pires par centaines.
Mais la plupart ont échappé, en particulier dans l'affaire ignoble du sang contaminé.
En revanche, nous avons été accusés de violence politique alors que nous en avons toujours été les victimes, y compris à Carpentras ou encore à Mantes-la-Jolie où, innocent, j'ai été condamné par les tribunaux et cours, aux ordres du pouvoir socialiste et du Syndicat de la Magistrature. Ce déni de justice avait pour but de me priver de mes mandats d'élu, ce qui n'a réussi que dans le cas de mon mandat de Conseiller Régional de PACA mais il a été le signal du passage à l'acte pour les félons mégrétistes qui pensaient que je serais déstabilisé par l'inéligibilité. C'est normal, les voyous marchent toujours de pair.
Premiers à dénoncer le sida et ses scandales, nous avons été les premiers à dénoncer l'obscurité faite autour de Tchernobyl, la vache folle, etc.
On pourrait indéfiniment allonger la liste des carences dont souffre notre pays. L'éducation nationale, 3ème budget de la Nation après l'immigration et le service de la dette, avec ses effectifs d'1 million 300.000 fonctionnaires, est incapable d'assurer la formation civique, morale et professionnelle de la jeunesse, plus encore quand il s'agit des immigrés voulant s'intégrer.
L'indiscipline, le désordre, le vol, le viol, la violence, la drogue, empoisonnent l'atmosphère des établissements scolaires.
L'insécurité est partout, elle progresse irrésistiblement tant dans les villes que dans les provinces. La peur gagne, le nombre des délits et des crimes n'est pas celui qui est officiellement déclaré de 4.300.000 mais 16.700.000 selon l'INSEE.
16 millions ! contre 500.000 en 1970 ! L'insécurité a été multipliée par 30 en 30 ans !
Voilà la vérité, et tout le reste n'est que fadaises...
D'ailleurs, le mensonge est partout : dans le chômage, lorsqu'on nous dit qu'il y a 2 millions et demi de chômeurs, alors qu'il y en a probablement 5 millions - dans l'immigration, lorsqu'on ose prétendre qu'il n'y a que 4 millions d'immigrés, alors qu'il y en a le double, dans le déficit de l'Etat qui représente bien plus de 3% du PIB, et qui atteint surtout 15% du Budget.
En Corse, RAFFARIN et SARKOZY, bien qu'échaudés par le Conseil Constitutionnel dans l'affaire des élections régionales, récidivent en exigeant, pour écarter le Front National du référendum, le parrainage d'élus corses, alors que le Front National n'en a pas, bien que j'ai obtenu 20 % des voix en Corse aux présidentielles.
Ils sont décidément incorrigibles !
(Source http://www.frontnational.com, le 24 avril 2003)