Texte intégral
Amiral,
Mesdames et Messieurs les officiers généraux,
Mesdames et Messieurs les officiers,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les élèves officiers,
En ce jeudi 20 mars, le monde vient de basculer dans un conflit aux conséquences à l'heure actuelle incalculables. Chacun peut seulement espérer, comme l'a dit le Président de la République dans son allocution de ce matin, " qu'il sera le plus bref et le moins meurtrier possible ".
Ainsi, au tout début de votre carrière, vous êtes directement confrontés à la réalité des enjeux qui sont les vôtres et qui sont aussi les nôtres.
Le premier de ces enjeux, c'est la paix. Alors même que nous vivons sur un continent épargné par la guerre depuis plusieurs générations - du moins dans sa partie occidentale -, ce conflit vient nous rappeler que la paix n'est jamais acquise.
Cette crise s'ajoute à celles que l'on a parfois tendance à oublier parce qu'elles sont plus lointaines, en Afrique, en Asie centrale mais aussi en Europe centrale certes moins lointaine, mais qui s'apaisent.
Nous sommes dans un contexte de bouleversement de l'ordre mondial, un contexte de réalité, voire même de montée du terrorisme. Ce sont des crises potentielles que nous aurons aussi à gérer.
Cette crise irakienne s'y ajoute donc et l'on peut malheureusement penser qu'elle ne sera pas la dernière.
Ce contexte nous rappelle à tous qu'une Nation a toujours besoin de pouvoir se défendre, de défendre ses citoyens et ses intérêts, non seulement sur son territoire mais partout dans le monde, et aussi de défendre ses idées et ses idéaux.
Une Nation doit pouvoir être à même de lutter pour les valeurs auxquelles elle croit. Celles de la France aujourd'hui, ce sont les valeurs du droit, de la légalité internationale, les valeurs aussi du respect des autres, civilisations, Etats, comme individus, les valeurs du dialogue entre les peuples.
Ces valeurs, ce sont celles que notre pays a toujours défendues, et que notre ministre des Affaires étrangères vient récemment de rappeler à propos de la crise irakienne devant l'ONU. Les applaudissements recueillis s'adressaient certes à son discours, mais s'adressaient surtout aux idées qu'il défendait.
La France a toujours préconisé la voie des inspections pour le désarmement de l'Irak. Parce que celles-ci ont montré dans un passé récent, qu'elles étaient plus efficaces dans la destruction des armes que la guerre elle-même. Mais ce n'est pas simplement l'efficacité qui soutend notre attitude. C'est aussi l'idée que, face à la montée de ces crises, la communauté internationale a besoin d'avoir une alternative à la guerre pour rétablir la situation et que cette alternative doit relever d'une méthode que nous devons définir ensemble. Les inspections font partie de cette méthode à condition qu'y soit ajoutée la pression internationale.
Nous avons la conviction que c'est ainsi que la communauté internationale parviendra à trouver les méthodes pour des solutions pacifiques aux crises. L'intervention armée ne peut en effet être qu'un dernier recours. Elle est une pression qui peut être nécessaire par la menace qu'elle représente. Elle ne doit donc être utilisée que pour éviter un mal plus grand, compte tenu de l'impact qu'elle peut avoir sur les populations concernées, et compte tenu aussi de la source de déstabilisation qu'elle peut représenter.
La guerre est un recours lorsque la diplomatie a échoué, lorsque les règles de la communauté internationale n'ont pas pu agir.
En soutenant cette idée, la France a pu se faire entendre et réunir autour d'elle une majorité de pays composant la communauté internationale.
Nous avons pu le faire parce que nos idées étaient justes. Nous avons pu le faire parce que nous étions crédibles. Pourquoi étions-nous crédibles ? Parce que nous sommes un membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU et aussi parce que nous sommes aujourd'hui une puissance militaire.
La diplomatie n'est rien si elle ne s'accompagne pas d'une véritable force que représente la puissance des armées. C'est la raison pour laquelle il nous paraît si important de redonner à nos forces armées les moyens d'accomplir leurs missions et de tenir leur rang et leur place dans la communauté internationale.
Ce rang, cette place, c'est vous, vous les élèves officiers qui la tiendrez demain. C'est vous qui constituerez le rempart de la France et de l'Europe, le bouclier de nos concitoyens, le fer de lance de nos idées.
Vous avez été sélectionnés au terme d'un parcours difficile, et pourtant, vous n'êtes encore qu'à l'orée du chemin. Vous devrez poursuivre vos efforts.
J'attends de vous l'ardeur, le dynamisme, la conviction, le dévouement et le panache qui convient à de jeunes officiers.
J'attends de vous l'excellence.
Pour atteindre cette excellence, vous devrez apprendre à connaître ce qui vous entoure et vous devrez aussi apprendre à vous faire connaître.
Apprendre à connaître ce qui vous entoure. C'est ce que vous faites ici depuis deux semaines, en apprenant à connaître ceux qui dans votre vie quotidienne vont vous accompagner et partager avec vous les joies et les épreuves.
Vos écoles sont différentes. Elles ne sont pas rivales mais complémentaires. L'action de nos forces aujourd'hui ne se conçoit plus que dans un contexte interarmées. Cela sera donc la réalité de votre travail de demain. C'est la raison pour laquelle il faut que vous l'appreniez dès aujourd'hui.
Vous interviendrez aussi de plus en plus souvent dans un cadre interalliés, les derniers conflits nous le montrent encore aujourd'hui. C'est la raison pour laquelle je me réjouis qu'à l'occasion de cette session du SIGEM, un certain nombre de vos jeunes collègues viennent de l'étranger, et notamment d'Europe. Car notre première alliance, c'est celle qui nous unit aux autres Etats européens. Nous sommes unis dans la même entité politique. Nous partageons une communauté de destin, en même temps qu'une communauté de valeur. Cela signifie aussi une communauté de sécurité. L'Europe et ses valeurs doivent en effet demeurer au cur de votre vocation. La défense de la France aujourd'hui ne se conçoit pas en dehors de celle de l'Europe et des démocraties. C'est la raison pour laquelle il est si important que nous construisions ensemble l'Europe de la défense.
Je me réjouis que vendredi et samedi dernier à Athènes, nous ayons fait avancer l'Europe de la défense, malgré un contexte qui n'était pas évident. On a trop entendu parler des différends qui ont pu naître lors de la crise irakienne, des différends qui encore une fois ne portaient pas sur le fond car tous les pays étaient bien d'accord pour dire qu'il était essentiel de désarmer l'Irak, selon le sens de la résolution 1441 votée à l'unanimité à l'ONU. Il y avait donc des différends sur les méthodes à utiliser. Certains ont voulu voir là la source ou l'occasion d'un éclatement de l'Europe de la défense.
Ce que j'ai constaté à Athènes, c'est que l'Europe d'aujourd'hui s'est révélée suffisamment mûre pour savoir faire le partage entre ce qui peut être un désaccord d'une part et la nécessité d'avancer, profondément ressentie et voulue par tous, d'autre part.
Nous avons donc avancé sur les capacités, sur les moyens de combler les lacunes et surtout, ce qui sera peut-être le plus important aux yeux de tous, sur notre capacité à prendre, nous Européens, la relève de l'OTAN en Macédoine à la fin du mois. La signature de l'accord entre l'Union européenne et l'OTAN, qui a eu lieu vendredi matin, nous ouvre cette voie, la voie de la visibilité de l'Europe de la défense, avec cette première action qui sera suivie par la relève en Bosnie en 2004.
Il faudra que vous appreniez à vous connaître les uns les autres pour avancer ensemble dans le cadre de l'Europe de la défense. Il vous faudra aussi apprendre à vous faire connaître. C'était sans doute l'une des idées qui présidait à vos contacts avec les étudiants des écoles de journalisme.
Il est important aussi que vous sachiez faire connaître les armées en France. En effet, le rôle des armées que vous servirez bientôt s'inscrit dans l'action de tout un peuple. N'oubliez jamais que vous serez bientôt l'expression la plus visible et, en même temps, la plus symbolique de la volonté nationale.
La France et les Français ont conclu depuis fort longtemps un pacte indissoluble avec leurs armées. Votre flamme, votre désir de servir sous l'uniforme, votre soif de servir la Patrie, vous devrez les faire rayonner, les faire partager dans cette société qui s'interroge tant sur ses valeurs, sur son avenir, sur le pourquoi de son existence.
Vous incarnez un idéal.
Vous incarnez une conviction de ce qui doit être servi, de ce qui doit être mis en avant.
Vous avez un devoir, celui de faire partager cette conviction à d'autres, que vous enrichirez ainsi.
La professionnalisation des armées est une adaptation nécessaire. Elle ne doit en rien être accompagnée d'un déchirement du tissu qui unit la Nation et les armées. Même si vous uvrez désormais pour la défense de l'Europe, ou pour la défense dans un cadre européen qui est votre avenir et dont vous êtes l'avenir, vous ne devez jamais oublier ce lien profond avec la Nation.
Dans vos uniformes, vous incarnez la tradition militaire de la France. Ces uniformes contribuent à mieux vous faire connaître de ceux qui n'ont pas choisi la condition militaire. Ce qui doit vous faire connaître plus encore, c'est l'idéal qui vous habite. C'est l'éthique qui est la vôtre. C'est la volonté que vous incarnez.
Vous devez être des exemples que vos cadets auront envie de suivre. C'est ainsi que demeureront le prestige et l'excellence du corps des officiers français.
Je vous en remercie.
Je vous dis toute mon estime, et toute ma confiance.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 2 avril 2003)
Mesdames et Messieurs les officiers généraux,
Mesdames et Messieurs les officiers,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les élèves officiers,
En ce jeudi 20 mars, le monde vient de basculer dans un conflit aux conséquences à l'heure actuelle incalculables. Chacun peut seulement espérer, comme l'a dit le Président de la République dans son allocution de ce matin, " qu'il sera le plus bref et le moins meurtrier possible ".
Ainsi, au tout début de votre carrière, vous êtes directement confrontés à la réalité des enjeux qui sont les vôtres et qui sont aussi les nôtres.
Le premier de ces enjeux, c'est la paix. Alors même que nous vivons sur un continent épargné par la guerre depuis plusieurs générations - du moins dans sa partie occidentale -, ce conflit vient nous rappeler que la paix n'est jamais acquise.
Cette crise s'ajoute à celles que l'on a parfois tendance à oublier parce qu'elles sont plus lointaines, en Afrique, en Asie centrale mais aussi en Europe centrale certes moins lointaine, mais qui s'apaisent.
Nous sommes dans un contexte de bouleversement de l'ordre mondial, un contexte de réalité, voire même de montée du terrorisme. Ce sont des crises potentielles que nous aurons aussi à gérer.
Cette crise irakienne s'y ajoute donc et l'on peut malheureusement penser qu'elle ne sera pas la dernière.
Ce contexte nous rappelle à tous qu'une Nation a toujours besoin de pouvoir se défendre, de défendre ses citoyens et ses intérêts, non seulement sur son territoire mais partout dans le monde, et aussi de défendre ses idées et ses idéaux.
Une Nation doit pouvoir être à même de lutter pour les valeurs auxquelles elle croit. Celles de la France aujourd'hui, ce sont les valeurs du droit, de la légalité internationale, les valeurs aussi du respect des autres, civilisations, Etats, comme individus, les valeurs du dialogue entre les peuples.
Ces valeurs, ce sont celles que notre pays a toujours défendues, et que notre ministre des Affaires étrangères vient récemment de rappeler à propos de la crise irakienne devant l'ONU. Les applaudissements recueillis s'adressaient certes à son discours, mais s'adressaient surtout aux idées qu'il défendait.
La France a toujours préconisé la voie des inspections pour le désarmement de l'Irak. Parce que celles-ci ont montré dans un passé récent, qu'elles étaient plus efficaces dans la destruction des armes que la guerre elle-même. Mais ce n'est pas simplement l'efficacité qui soutend notre attitude. C'est aussi l'idée que, face à la montée de ces crises, la communauté internationale a besoin d'avoir une alternative à la guerre pour rétablir la situation et que cette alternative doit relever d'une méthode que nous devons définir ensemble. Les inspections font partie de cette méthode à condition qu'y soit ajoutée la pression internationale.
Nous avons la conviction que c'est ainsi que la communauté internationale parviendra à trouver les méthodes pour des solutions pacifiques aux crises. L'intervention armée ne peut en effet être qu'un dernier recours. Elle est une pression qui peut être nécessaire par la menace qu'elle représente. Elle ne doit donc être utilisée que pour éviter un mal plus grand, compte tenu de l'impact qu'elle peut avoir sur les populations concernées, et compte tenu aussi de la source de déstabilisation qu'elle peut représenter.
La guerre est un recours lorsque la diplomatie a échoué, lorsque les règles de la communauté internationale n'ont pas pu agir.
En soutenant cette idée, la France a pu se faire entendre et réunir autour d'elle une majorité de pays composant la communauté internationale.
Nous avons pu le faire parce que nos idées étaient justes. Nous avons pu le faire parce que nous étions crédibles. Pourquoi étions-nous crédibles ? Parce que nous sommes un membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU et aussi parce que nous sommes aujourd'hui une puissance militaire.
La diplomatie n'est rien si elle ne s'accompagne pas d'une véritable force que représente la puissance des armées. C'est la raison pour laquelle il nous paraît si important de redonner à nos forces armées les moyens d'accomplir leurs missions et de tenir leur rang et leur place dans la communauté internationale.
Ce rang, cette place, c'est vous, vous les élèves officiers qui la tiendrez demain. C'est vous qui constituerez le rempart de la France et de l'Europe, le bouclier de nos concitoyens, le fer de lance de nos idées.
Vous avez été sélectionnés au terme d'un parcours difficile, et pourtant, vous n'êtes encore qu'à l'orée du chemin. Vous devrez poursuivre vos efforts.
J'attends de vous l'ardeur, le dynamisme, la conviction, le dévouement et le panache qui convient à de jeunes officiers.
J'attends de vous l'excellence.
Pour atteindre cette excellence, vous devrez apprendre à connaître ce qui vous entoure et vous devrez aussi apprendre à vous faire connaître.
Apprendre à connaître ce qui vous entoure. C'est ce que vous faites ici depuis deux semaines, en apprenant à connaître ceux qui dans votre vie quotidienne vont vous accompagner et partager avec vous les joies et les épreuves.
Vos écoles sont différentes. Elles ne sont pas rivales mais complémentaires. L'action de nos forces aujourd'hui ne se conçoit plus que dans un contexte interarmées. Cela sera donc la réalité de votre travail de demain. C'est la raison pour laquelle il faut que vous l'appreniez dès aujourd'hui.
Vous interviendrez aussi de plus en plus souvent dans un cadre interalliés, les derniers conflits nous le montrent encore aujourd'hui. C'est la raison pour laquelle je me réjouis qu'à l'occasion de cette session du SIGEM, un certain nombre de vos jeunes collègues viennent de l'étranger, et notamment d'Europe. Car notre première alliance, c'est celle qui nous unit aux autres Etats européens. Nous sommes unis dans la même entité politique. Nous partageons une communauté de destin, en même temps qu'une communauté de valeur. Cela signifie aussi une communauté de sécurité. L'Europe et ses valeurs doivent en effet demeurer au cur de votre vocation. La défense de la France aujourd'hui ne se conçoit pas en dehors de celle de l'Europe et des démocraties. C'est la raison pour laquelle il est si important que nous construisions ensemble l'Europe de la défense.
Je me réjouis que vendredi et samedi dernier à Athènes, nous ayons fait avancer l'Europe de la défense, malgré un contexte qui n'était pas évident. On a trop entendu parler des différends qui ont pu naître lors de la crise irakienne, des différends qui encore une fois ne portaient pas sur le fond car tous les pays étaient bien d'accord pour dire qu'il était essentiel de désarmer l'Irak, selon le sens de la résolution 1441 votée à l'unanimité à l'ONU. Il y avait donc des différends sur les méthodes à utiliser. Certains ont voulu voir là la source ou l'occasion d'un éclatement de l'Europe de la défense.
Ce que j'ai constaté à Athènes, c'est que l'Europe d'aujourd'hui s'est révélée suffisamment mûre pour savoir faire le partage entre ce qui peut être un désaccord d'une part et la nécessité d'avancer, profondément ressentie et voulue par tous, d'autre part.
Nous avons donc avancé sur les capacités, sur les moyens de combler les lacunes et surtout, ce qui sera peut-être le plus important aux yeux de tous, sur notre capacité à prendre, nous Européens, la relève de l'OTAN en Macédoine à la fin du mois. La signature de l'accord entre l'Union européenne et l'OTAN, qui a eu lieu vendredi matin, nous ouvre cette voie, la voie de la visibilité de l'Europe de la défense, avec cette première action qui sera suivie par la relève en Bosnie en 2004.
Il faudra que vous appreniez à vous connaître les uns les autres pour avancer ensemble dans le cadre de l'Europe de la défense. Il vous faudra aussi apprendre à vous faire connaître. C'était sans doute l'une des idées qui présidait à vos contacts avec les étudiants des écoles de journalisme.
Il est important aussi que vous sachiez faire connaître les armées en France. En effet, le rôle des armées que vous servirez bientôt s'inscrit dans l'action de tout un peuple. N'oubliez jamais que vous serez bientôt l'expression la plus visible et, en même temps, la plus symbolique de la volonté nationale.
La France et les Français ont conclu depuis fort longtemps un pacte indissoluble avec leurs armées. Votre flamme, votre désir de servir sous l'uniforme, votre soif de servir la Patrie, vous devrez les faire rayonner, les faire partager dans cette société qui s'interroge tant sur ses valeurs, sur son avenir, sur le pourquoi de son existence.
Vous incarnez un idéal.
Vous incarnez une conviction de ce qui doit être servi, de ce qui doit être mis en avant.
Vous avez un devoir, celui de faire partager cette conviction à d'autres, que vous enrichirez ainsi.
La professionnalisation des armées est une adaptation nécessaire. Elle ne doit en rien être accompagnée d'un déchirement du tissu qui unit la Nation et les armées. Même si vous uvrez désormais pour la défense de l'Europe, ou pour la défense dans un cadre européen qui est votre avenir et dont vous êtes l'avenir, vous ne devez jamais oublier ce lien profond avec la Nation.
Dans vos uniformes, vous incarnez la tradition militaire de la France. Ces uniformes contribuent à mieux vous faire connaître de ceux qui n'ont pas choisi la condition militaire. Ce qui doit vous faire connaître plus encore, c'est l'idéal qui vous habite. C'est l'éthique qui est la vôtre. C'est la volonté que vous incarnez.
Vous devez être des exemples que vos cadets auront envie de suivre. C'est ainsi que demeureront le prestige et l'excellence du corps des officiers français.
Je vous en remercie.
Je vous dis toute mon estime, et toute ma confiance.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 2 avril 2003)