Texte intégral
Monsieur l'Ambassadeur,
je tiens tout d'abord à vous faire part de notre solidarité à l'égard de votre pays au moment où il est confronté à une difficile et pénible épreuve. Les autorités chinoises, qui font de la lutte contre l'actuelle épidémie la priorité de leur action, peuvent compter sur la compréhension et l'appui des pouvoirs publics français, comme l'a montré le récent déplacement en Chine du Premier Ministre.
Malgré le temporaire ralentissement des échanges, la coopération en éducation entre nos deux pays ne peut que s'approfondir.
C'est ainsi que la Chine a souhaité coopérer davantage avec la France dans le domaine de la formation professionnelle, pour accroître la compétitivité de ses entreprises et améliorer la formation des enseignants de l'enseignement technique. La Chine souhaite tirer profit des liens originaux qui associent chez nous le service public d'éducation et l'entreprise, relations qui expliquent largement le bon niveau de nos ouvriers, de nos techniciens et de nos ingénieurs.
La convention que nous allons signer aujourd'hui pour la création du Centre franco-chinois de formation professionnelle du Hubei, le 6ème de ce type en Chine, après ceux de Suzhou sur la mode, de Pékin sur l'énergie, l'environnement et l'après-vente automobile, et celui de Canton sur le tourisme, repose également sur un partenariat étroit entre les enseignants, les formateurs et les industriels. Je tiens à saluer la société PSA Peugeot-Citroën pour la force de son engagement en France, mais aussi, nous le voyons bien, dans le monde entier, aux côtés du Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche.
Ce centre de Wuhan, implanté dans une région de forte présence industrielle et culturelle française, qui va former des professeurs et des techniciens aux métiers de l'industrie, se caractérise également par une dimension nouvelle, celle de la participation, comme maître d'oeuvre, de la Région Lorraine, jumelée avec la Province du Hubei.
Il y a là, entre le Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche, les collectivités territoriales et les entreprises, une offre française que je crois riche et cohérente. Elle peut répondre efficacement aux souhaits de coopération de votre pays, Monsieur l'Ambassadeur, dans plusieurs provinces chinoises et dans de nombreuses spécialités.
Je souhaiterais saisir l'occasion de cette réunion pour dire que ce type de partenariat constituera un des axes importants de la dimension internationale du travail de mon Ministère dans les années à venir. Tout le monde a en effet une claire conscience des enjeux et du caractère stratégique de la formation professionnelle, aussi bien sur le plan économique que dans le domaine culturel, notamment pour les grands pays émergents qui font le choix de la modernisation économique et sociale.
Merci, Monsieur l'Ambassadeur, de la confiance dont vous nous témoignez en optant pour la référence française ; merci au président de la Région Lorraine, cher Gérard Longuet, pour son engagement ; merci au groupe PSA pour ses convictions et son implication très forte à l'égard du service public. Je n'oublie pas, naturellement, notre opérateur universitaire - le pôle européen de Nancy-Metz - qui assurera le suivi pédagogique du projet et mobilisera les ressources humaines nécessaires.
(source http://www.education.gouv.fr, le 19 mai 2003)
je tiens tout d'abord à vous faire part de notre solidarité à l'égard de votre pays au moment où il est confronté à une difficile et pénible épreuve. Les autorités chinoises, qui font de la lutte contre l'actuelle épidémie la priorité de leur action, peuvent compter sur la compréhension et l'appui des pouvoirs publics français, comme l'a montré le récent déplacement en Chine du Premier Ministre.
Malgré le temporaire ralentissement des échanges, la coopération en éducation entre nos deux pays ne peut que s'approfondir.
C'est ainsi que la Chine a souhaité coopérer davantage avec la France dans le domaine de la formation professionnelle, pour accroître la compétitivité de ses entreprises et améliorer la formation des enseignants de l'enseignement technique. La Chine souhaite tirer profit des liens originaux qui associent chez nous le service public d'éducation et l'entreprise, relations qui expliquent largement le bon niveau de nos ouvriers, de nos techniciens et de nos ingénieurs.
La convention que nous allons signer aujourd'hui pour la création du Centre franco-chinois de formation professionnelle du Hubei, le 6ème de ce type en Chine, après ceux de Suzhou sur la mode, de Pékin sur l'énergie, l'environnement et l'après-vente automobile, et celui de Canton sur le tourisme, repose également sur un partenariat étroit entre les enseignants, les formateurs et les industriels. Je tiens à saluer la société PSA Peugeot-Citroën pour la force de son engagement en France, mais aussi, nous le voyons bien, dans le monde entier, aux côtés du Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche.
Ce centre de Wuhan, implanté dans une région de forte présence industrielle et culturelle française, qui va former des professeurs et des techniciens aux métiers de l'industrie, se caractérise également par une dimension nouvelle, celle de la participation, comme maître d'oeuvre, de la Région Lorraine, jumelée avec la Province du Hubei.
Il y a là, entre le Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche, les collectivités territoriales et les entreprises, une offre française que je crois riche et cohérente. Elle peut répondre efficacement aux souhaits de coopération de votre pays, Monsieur l'Ambassadeur, dans plusieurs provinces chinoises et dans de nombreuses spécialités.
Je souhaiterais saisir l'occasion de cette réunion pour dire que ce type de partenariat constituera un des axes importants de la dimension internationale du travail de mon Ministère dans les années à venir. Tout le monde a en effet une claire conscience des enjeux et du caractère stratégique de la formation professionnelle, aussi bien sur le plan économique que dans le domaine culturel, notamment pour les grands pays émergents qui font le choix de la modernisation économique et sociale.
Merci, Monsieur l'Ambassadeur, de la confiance dont vous nous témoignez en optant pour la référence française ; merci au président de la Région Lorraine, cher Gérard Longuet, pour son engagement ; merci au groupe PSA pour ses convictions et son implication très forte à l'égard du service public. Je n'oublie pas, naturellement, notre opérateur universitaire - le pôle européen de Nancy-Metz - qui assurera le suivi pédagogique du projet et mobilisera les ressources humaines nécessaires.
(source http://www.education.gouv.fr, le 19 mai 2003)