Texte intégral
Madame la Ministre,
Monsieur le Président du Comité National Olympique et Sportif Français,
Messieurs les Généraux,
Mesdames, Messieurs les Présidents de fédérations,
Monsieur le Commissaire aux sports militaires,
Mesdames, Messieurs,
C'est avec beaucoup de plaisir que je me trouve parmi vous aujourd'hui pour signer, en compagnie de Michèle Alliot-Marie, Ministre de la Défense, l'accord-cadre pour le développement de la pratique sportive de haut niveau et le sport de masse au sein des armées.
En effet, l'histoire commune du sport et des armées est riche en événements et a été le cadre de relations fortes qui ont permis à des générations de sportifs de haut niveau de préparer les grandes échéances sportives qu'elles soient militaires, bien entendu, mais aussi civiles.
Comment ne pas rappeler que chaque année, au sein du bataillon de Joinville, environ 450 sportifs étaient accueillis dans les différents sites réservés à ce dispositif : l'Ecole Interarmées des Sports, l'Ecole Militaire de Haute Montagne, le Centre Sportif d'Equitation Militaire.
Et tout au long de ces années, on ne compte plus les nombreux titres et médailles olympiques, mondiales et continentales, y compris dans les compétitions organisées par le Conseil International du Sport Militaire créé en 1948 à l'initiative de la France
Depuis 1995, date de l'annonce de la professionnalisation des armées, il était inéluctable que le format du sport dans les armées allait être revu. Ce travail a été longuement mené, réfléchi et permet aujourd'hui de conclure sur la signature de cet accord-cadre.
Ce sont donc 80 postes qui permettront aux sportifs de haut niveau des disciplines retenues par les armées et la gendarmerie nationale de pratiquer leur discipline dans les meilleures conditions et de porter au plus haut les couleurs de la France dans les compétitions militaires et civiles.
Je tiens à remercier les armées et la gendarmerie nationale pour l'effort réalisé et je sais pouvoir compter sur vous pour veiller également aux conditions de préparation des sportifs de haut niveau pratiquant d'autres disciplines sportives que celles retenues et qui préparent dès maintenant les prochaines échéances mondiales et olympiques.
A ce titre, je sais que la gendarmerie nationale a recruté plusieurs jeunes spécialistes de fond et demi fond en leur réservant leur meilleur accueil quant à leur préparation sportive.
Il est également prévu dans cet accord-cadre de proposer 10 postes à des sportifs de haut niveau au sein du personnel civil du ministère de la défense. Les services de mon ministère et ceux de la direction de la fonction militaire et du personnel civil du ministère de la défense travaillent, d'ores et déjà, à la rédaction de la convention fixant les modalités de recrutement.
Grâce, au total, à ces 90 postes, le ministère de la défense se positionne comme le premier partenaire du ministère des sports en matière d'insertion professionnelle des sportifs de haut niveau.
Outre la préparation sportive, les sportifs concernés doivent se préparer à une future activité professionnelle.
C'est en effet un des points sur lesquels j'ai demandé aux fédérations sportives d'être très vigilantes et d'organiser au sein de leur direction technique nationale un véritable suivi socioprofessionnel pour éviter de rencontrer des athlètes en situation de désarroi personnel à l'issue de leur carrière sportive.
Mais au-delà d'une relation à sens unique, c'est bien une mise en commun de nos moyens qui sera concrétisée dans cet accord-cadre et plus spécifiquement pour le développement du sport pour tous et de l'intégration des armées dans les structures civiles.
Vous le savez, le développement du sport pour tous est également un des axes majeurs de mon ministère. C'est ainsi que le ministère des sports participe activement à la politique nationale mise en oeuvre pour les personnes handicapées et, dans le cadre de l'opération " Bien vieillir ", pour encourager la pratique sportive des seniors. Je suis certain que nos deux ministères pourront agir efficacement ensemble pour la mise en oeuvre de ces politiques.
Enfin, je voudrais évoquer le devenir du site de Fontainebleau sur lequel nous nous trouvons actuellement et plus particulièrement de l'Ecole Interarmées des Sports.
Michèle Alliot-Marie, après un travail de concertation étroit entre nos deux ministères, a pris la décision raisonnée de maintenir l'EIS à Fontainebleau. C'est pour moi un dossier particulièrement important. Il nous conduit à réfléchir à la meilleure carte d'implantation des structures sportives de haut niveau en Ile de France. Cette réflexion doit naturellement, dans un premier temps, concerner les établissements du ministère des sports, c'est-à-dire l'INSEP et le CREPS d'Ile de France avec ses deux sites de Châtenay-Malabry et de Montry. C'est avec les fédérations sportives que nous bâtirons ce projet au sein duquel la rénovation ambitieuse de l'INSEP s'inscrira.
Enfin et pour conclure, je ne peux pas oublier que nous devons le renouveau du sport français et les brillants résultats obtenus par les équipes de France depuis déjà plusieurs années, à de remarquables militaires français : comment ne pas évoquer la mémoire du Colonel Marceau Crespin, auquel le Général De Gaulle confia la mission de fonder une nouvelle politique ambitieuse et sportive après la déconvenue des Jeux Olympiques de Rome. Le dispositif actuel du sport de haut niveau lui doit beaucoup avec la mise en place de cadres techniques, des directeurs techniques nationaux, des entraîneurs nationaux, mais aussi des premiers centres d'entraînement comme l'Institut National des Sports. Aujourd'hui, respectant cette tradition, Armée et Sport vont une nouvelle fois en commun continuer à écrire une page de l'histoire sportive.
Madame la Ministre, Messieurs les généraux, mesdames, messieurs, je vous remercie.
(Source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 9 avril 2003)
Monsieur le Président du Comité National Olympique et Sportif Français,
Messieurs les Généraux,
Mesdames, Messieurs les Présidents de fédérations,
Monsieur le Commissaire aux sports militaires,
Mesdames, Messieurs,
C'est avec beaucoup de plaisir que je me trouve parmi vous aujourd'hui pour signer, en compagnie de Michèle Alliot-Marie, Ministre de la Défense, l'accord-cadre pour le développement de la pratique sportive de haut niveau et le sport de masse au sein des armées.
En effet, l'histoire commune du sport et des armées est riche en événements et a été le cadre de relations fortes qui ont permis à des générations de sportifs de haut niveau de préparer les grandes échéances sportives qu'elles soient militaires, bien entendu, mais aussi civiles.
Comment ne pas rappeler que chaque année, au sein du bataillon de Joinville, environ 450 sportifs étaient accueillis dans les différents sites réservés à ce dispositif : l'Ecole Interarmées des Sports, l'Ecole Militaire de Haute Montagne, le Centre Sportif d'Equitation Militaire.
Et tout au long de ces années, on ne compte plus les nombreux titres et médailles olympiques, mondiales et continentales, y compris dans les compétitions organisées par le Conseil International du Sport Militaire créé en 1948 à l'initiative de la France
Depuis 1995, date de l'annonce de la professionnalisation des armées, il était inéluctable que le format du sport dans les armées allait être revu. Ce travail a été longuement mené, réfléchi et permet aujourd'hui de conclure sur la signature de cet accord-cadre.
Ce sont donc 80 postes qui permettront aux sportifs de haut niveau des disciplines retenues par les armées et la gendarmerie nationale de pratiquer leur discipline dans les meilleures conditions et de porter au plus haut les couleurs de la France dans les compétitions militaires et civiles.
Je tiens à remercier les armées et la gendarmerie nationale pour l'effort réalisé et je sais pouvoir compter sur vous pour veiller également aux conditions de préparation des sportifs de haut niveau pratiquant d'autres disciplines sportives que celles retenues et qui préparent dès maintenant les prochaines échéances mondiales et olympiques.
A ce titre, je sais que la gendarmerie nationale a recruté plusieurs jeunes spécialistes de fond et demi fond en leur réservant leur meilleur accueil quant à leur préparation sportive.
Il est également prévu dans cet accord-cadre de proposer 10 postes à des sportifs de haut niveau au sein du personnel civil du ministère de la défense. Les services de mon ministère et ceux de la direction de la fonction militaire et du personnel civil du ministère de la défense travaillent, d'ores et déjà, à la rédaction de la convention fixant les modalités de recrutement.
Grâce, au total, à ces 90 postes, le ministère de la défense se positionne comme le premier partenaire du ministère des sports en matière d'insertion professionnelle des sportifs de haut niveau.
Outre la préparation sportive, les sportifs concernés doivent se préparer à une future activité professionnelle.
C'est en effet un des points sur lesquels j'ai demandé aux fédérations sportives d'être très vigilantes et d'organiser au sein de leur direction technique nationale un véritable suivi socioprofessionnel pour éviter de rencontrer des athlètes en situation de désarroi personnel à l'issue de leur carrière sportive.
Mais au-delà d'une relation à sens unique, c'est bien une mise en commun de nos moyens qui sera concrétisée dans cet accord-cadre et plus spécifiquement pour le développement du sport pour tous et de l'intégration des armées dans les structures civiles.
Vous le savez, le développement du sport pour tous est également un des axes majeurs de mon ministère. C'est ainsi que le ministère des sports participe activement à la politique nationale mise en oeuvre pour les personnes handicapées et, dans le cadre de l'opération " Bien vieillir ", pour encourager la pratique sportive des seniors. Je suis certain que nos deux ministères pourront agir efficacement ensemble pour la mise en oeuvre de ces politiques.
Enfin, je voudrais évoquer le devenir du site de Fontainebleau sur lequel nous nous trouvons actuellement et plus particulièrement de l'Ecole Interarmées des Sports.
Michèle Alliot-Marie, après un travail de concertation étroit entre nos deux ministères, a pris la décision raisonnée de maintenir l'EIS à Fontainebleau. C'est pour moi un dossier particulièrement important. Il nous conduit à réfléchir à la meilleure carte d'implantation des structures sportives de haut niveau en Ile de France. Cette réflexion doit naturellement, dans un premier temps, concerner les établissements du ministère des sports, c'est-à-dire l'INSEP et le CREPS d'Ile de France avec ses deux sites de Châtenay-Malabry et de Montry. C'est avec les fédérations sportives que nous bâtirons ce projet au sein duquel la rénovation ambitieuse de l'INSEP s'inscrira.
Enfin et pour conclure, je ne peux pas oublier que nous devons le renouveau du sport français et les brillants résultats obtenus par les équipes de France depuis déjà plusieurs années, à de remarquables militaires français : comment ne pas évoquer la mémoire du Colonel Marceau Crespin, auquel le Général De Gaulle confia la mission de fonder une nouvelle politique ambitieuse et sportive après la déconvenue des Jeux Olympiques de Rome. Le dispositif actuel du sport de haut niveau lui doit beaucoup avec la mise en place de cadres techniques, des directeurs techniques nationaux, des entraîneurs nationaux, mais aussi des premiers centres d'entraînement comme l'Institut National des Sports. Aujourd'hui, respectant cette tradition, Armée et Sport vont une nouvelle fois en commun continuer à écrire une page de l'histoire sportive.
Madame la Ministre, Messieurs les généraux, mesdames, messieurs, je vous remercie.
(Source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 9 avril 2003)