Texte intégral
Q - Quels sont vos sentiments sur les manifestations anti-françaises en Côte d'Ivoire ?
R - Elles ne s'expliquent que par un malentendu. Mes propos ont été mal compris, mal rapportés peut-être. Je m'en suis expliqué ce matin avec le général Gueï. Il a compris que mon intention n'était pas évidemment de provoquer ce type de réaction. J'ai voulu, au lendemain d'un référendum qui était la première étape d'un processus devant permettre à la Côte d'Ivoire de renouer avec la démocratie, dire aux Ivoiriens que la France considérait que cette première étape avait été franchie avec succès, qu'il convenait que les autres, la présidentielle et les législatives soient également réussies, je veux dire se déroulent dans la sérénité, qu'aucune famille politique n'ait le sentiment d'être écartée du débat, que la France n'entend pas décider de la liste des candidats, c'est aux Ivoiriens à le faire, et les partis ont bien sûr un rôle particulier à jouer dans ce domaine.
Q - Précisément, qu'est-ce qui vous inquiète dans le déroulement du processus électoral ?
R - Ce qui pourrait empêcher cette libre expression, en laissant justement cours à ces tensions qu'on observe. Je crois qu'il faut que les Ivoiriens sachent faire prévaloir la cohésion nationale. La France qui n'entend ni s'ingérer dans ce processus, ni manifester de l'indifférence, qui serait totalement anormale compte tenu des relations avec la Côte d'Ivoire, souhaite vraiment que, très vite, la Côte d'Ivoire retrouve un pouvoir légitimé par les urnes, et retrouve aussi la solidarité internationale dont elle a besoin.
Q - Les élections sans M. Ouattara ne sont pas encore envisageables ?
R - Je n'entends me mêler, je l'ai dit, ni de la désignation d'un tel, et encore moins de l'exclusion d'un autre.
Q - Que vous inspire la rédaction de la formulation de la Constitution. Ne craignez-vous pas qu'elle soit porteuse de dérives ?
R - Je souhaite que les autorités qui sont chargées de l'appliquer en fassent bon usage.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 août 2000).
R - Elles ne s'expliquent que par un malentendu. Mes propos ont été mal compris, mal rapportés peut-être. Je m'en suis expliqué ce matin avec le général Gueï. Il a compris que mon intention n'était pas évidemment de provoquer ce type de réaction. J'ai voulu, au lendemain d'un référendum qui était la première étape d'un processus devant permettre à la Côte d'Ivoire de renouer avec la démocratie, dire aux Ivoiriens que la France considérait que cette première étape avait été franchie avec succès, qu'il convenait que les autres, la présidentielle et les législatives soient également réussies, je veux dire se déroulent dans la sérénité, qu'aucune famille politique n'ait le sentiment d'être écartée du débat, que la France n'entend pas décider de la liste des candidats, c'est aux Ivoiriens à le faire, et les partis ont bien sûr un rôle particulier à jouer dans ce domaine.
Q - Précisément, qu'est-ce qui vous inquiète dans le déroulement du processus électoral ?
R - Ce qui pourrait empêcher cette libre expression, en laissant justement cours à ces tensions qu'on observe. Je crois qu'il faut que les Ivoiriens sachent faire prévaloir la cohésion nationale. La France qui n'entend ni s'ingérer dans ce processus, ni manifester de l'indifférence, qui serait totalement anormale compte tenu des relations avec la Côte d'Ivoire, souhaite vraiment que, très vite, la Côte d'Ivoire retrouve un pouvoir légitimé par les urnes, et retrouve aussi la solidarité internationale dont elle a besoin.
Q - Les élections sans M. Ouattara ne sont pas encore envisageables ?
R - Je n'entends me mêler, je l'ai dit, ni de la désignation d'un tel, et encore moins de l'exclusion d'un autre.
Q - Que vous inspire la rédaction de la formulation de la Constitution. Ne craignez-vous pas qu'elle soit porteuse de dérives ?
R - Je souhaite que les autorités qui sont chargées de l'appliquer en fassent bon usage.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 août 2000).