Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
C'est vrai, il est urgent d'agir, et la France se mobilise directement, d'abord auprès des parties en présence pour enrayer la spirale de la violence et sortir de la logique des préalables, auprès des Européens ensuite, parce que l'Europe doit assumer toutes ses responsabilités, d'autant qu'elle le premier partenaire économique de la région, et enfin auprès de l'ensemble de la communauté internationale pour que le Quartet, dont la dernière réunion a déçu, retrouve son rôle d'impulsion, et que l'ensemble des pays de la région soient mobilisés en vue d'une paix globale incluant la Syrie et le Liban.
Si l'on veut que l'agenda ne soit pas dicté par les extrémistes, il faut reprendre d'urgence l'initiative et accélérer l'application de la Feuille de route. Aussi proposons-nous la tenue d'une conférence internationale de paix, le déploiement rapide d'une force d'interposition, et l'établissement d'un mécanisme de suivi associant l'ensemble des parties. De nombreuses réticences subsistent, mais l'aggravation de la situation rend plus que jamais d'actualité les propositions françaises.
De même, en Irak, du fait de l'interdépendance de l'ensemble des pays de la région, il faut changer d'approche pour affirmer le principe de souveraineté irakienne comme point de départ de la reconstruction, et non comme point d'arrivée.
La dégradation globale de la région doit nous convaincre qu'il y a un intérêt général à agir, et c'est dans un esprit de lucidité et de responsabilité que la France aborde l'ensemble de ces questions.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 octobre 2003)
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
C'est vrai, il est urgent d'agir, et la France se mobilise directement, d'abord auprès des parties en présence pour enrayer la spirale de la violence et sortir de la logique des préalables, auprès des Européens ensuite, parce que l'Europe doit assumer toutes ses responsabilités, d'autant qu'elle le premier partenaire économique de la région, et enfin auprès de l'ensemble de la communauté internationale pour que le Quartet, dont la dernière réunion a déçu, retrouve son rôle d'impulsion, et que l'ensemble des pays de la région soient mobilisés en vue d'une paix globale incluant la Syrie et le Liban.
Si l'on veut que l'agenda ne soit pas dicté par les extrémistes, il faut reprendre d'urgence l'initiative et accélérer l'application de la Feuille de route. Aussi proposons-nous la tenue d'une conférence internationale de paix, le déploiement rapide d'une force d'interposition, et l'établissement d'un mécanisme de suivi associant l'ensemble des parties. De nombreuses réticences subsistent, mais l'aggravation de la situation rend plus que jamais d'actualité les propositions françaises.
De même, en Irak, du fait de l'interdépendance de l'ensemble des pays de la région, il faut changer d'approche pour affirmer le principe de souveraineté irakienne comme point de départ de la reconstruction, et non comme point d'arrivée.
La dégradation globale de la région doit nous convaincre qu'il y a un intérêt général à agir, et c'est dans un esprit de lucidité et de responsabilité que la France aborde l'ensemble de ces questions.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 octobre 2003)