Texte intégral
J'ai été très heureux de recevoir ici, au Quai d'Orsay, Mme Mikhailova. Cela nous a permis de faire un tour d'horizon complet des sujets d'intérêt commun. Nous avons fait le point des relations bilatérales. Nous avons parlé du volet économique. Je lui ai dit que les entreprises françaises étaient de plus en plus nombreuses à s'intéresser à la Bulgarie, où il y a beaucoup de choses à faire en matière d'investissements, d'infrastructures, d'équipements.
Nous avons également parlé du volet culturel. Nous avons longuement parlé des relations entre la Bulgarie et l'Union européenne et nous avons, sur ce point, décidé d'avoir un dialogue beaucoup plus constant pour accompagner la Bulgarie dans son travail de réforme, dans le cadre de la stratégie de pré-adhésion à l'Union européenne, mais aussi sur un plan bilatéral. Nous avons une coopération plus directe.
D'autre part, j'ai écouté Mme Mikhailova m'expliquer la stratégie d'ensemble du gouvernement bulgare par rapport à l'Europe, mais aussi par rapport à l'OTAN. Je lui ai fait part de notre pleine compréhension en ce qui concerne les objectifs de la Bulgarie.
Nous avons eu aussi des échanges très utiles à propos de la situation dans la région. Tout le monde connaît le rôle de la France dans le Groupe de contact. On connaît aussi les initiatives qui ont été prises par la Bulgarie, par l'ensemble des pays de la région et, de façon très heureuse ces dernières semaines, les initiatives des uns et des autres ont convergé. Je redis à cette occasion que si les choses ont commencé à bouger entre les responsables de la Yougoslavie et les responsables des Albanais du Kossovo, c'est dû en grande partie à la constance, à la fermeté, à l'unanimité dont ont fait preuve tous les membres de la communauté internationale, à propos de cette question extrêmement grave du Kossovo. Les choses commencent à bouger, mais le problème reste grave. Il est très important que les négociations deviennent substantielles et conduisent à une solution qui ne peut être que celle d'une autonomie réelle.
Nous avons également parlé de tous les autres problèmes de la région, parce qu'il n'y a pas de raison que les discussions franco-bulgares soient cantonnées à ces deux ou trois sujets. Elles doivent être plus vastes./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 octobre 2001)