Texte intégral
Merci mon cher Ernst,
Et permets moi d'abord de dire à quel point je suis heureux de me retrouver à Vienne avec une autre casquette que j'arborais il y a quelques mois quand je suis venu ici à Vienne pour développer encore davantage les relations entre nos deux pays.
Nous avons eu l'occasion de nous rencontrer il y a quelques mois lorsque la France présidait, lorsque je présidais, la conférence sur les routes de la drogue.
Et aujourd'hui c'est bien la lutte contre l'ensemble de ces grands fléaux - le terrorisme, la drogue, ou encore toutes les filières d'immigration clandestine - qui nous mobilise. Le cadre de notre coopération a été clairement et bien posé au mois d'octobre dernier à travers la déclaration conjointe entre nos deux pays. Et par ma visite aujourd'hui et notre rencontre, nous voulons, c'est vrai, ensemble, marquer très concrètement, notre volonté de travailler ensemble sur l'ensemble de ces grandes questions.
Un groupe de travail de hauts fonctionnaires commun est prévu et nous venons ensemble de décider de l'activer au cours des toutes prochaines semaines avant la fin du mois d'avril, tu viens de le dire, et cette réunion aura lieu à Paris et je m'en réjouis car il s'agit bien de rentrer dans les travaux pratiques.
Il s'agit bien sûr d'aborder l'ensemble des domaines de préoccupation commune avec en particulier un élément qui, à l'heure de l'élargissement est bien sûr au cur du centre des préoccupations qui est celui de la protection des frontières.
Nous évoquions cette question tout à l'heure, c'est un sujet de grande préoccupation pour l'ensemble de nos compatriotes. Ce problème du passage des frontières dans le cadre des accords de Schengen qui crée une responsabilité particulière pour les pays qui sont évidemment en première ligne.
Cette préoccupation que nous partageons ensemble, elle doit être aussi partagée par l'ensemble des nouveaux pays qui vont rentrer dans l'Union européenne, l'ensemble des dix pays qui vont rentrer dans l'Union européenne et le délai d'adaptation qui a été prévu par les textes doit faire en sorte, doit permettre justement à ces pays d'adapter leur propre législation, leurs propres pratiques pour assurer et garantir cette protection des frontières.
C'est un travail difficile, c'est un travail important. J'évoquais la situation au point de passage frontalier de Nickelsdorf où il y a jusqu'à 500 bus par jour qui passent, c'est donc un travail très important et nous voulons travailler dans un esprit de coopération commun et donc dans le cadre des échanges qui sont prévus entre nous, faire en sorte justement que ce travail puisse être fait dans les meilleures conditions.
De ce point de vue, je veux me réjouir de cette initiative de réunir les pays du groupe du G5 et les pays du groupe de Salzbourg. Je crois que c'est une formidable initiative parce qu'elle marque justement notre volonté d'élargir notre partenariat à l'ensemble des pays pour traiter des dossiers qui aujourd'hui sont des dossiers d'intérêt général, d'intérêt commun et qui impliquent notre mobilisation.
Je me réjouis donc que la qualité de cette coopération entre l'Autriche et la France puisse être mise au service de notre ambition commune vis-à-vis de l'ensemble de l'Europe.
(Source http://www.interieur.gouv.fr, le 20 avril 2004)
Et permets moi d'abord de dire à quel point je suis heureux de me retrouver à Vienne avec une autre casquette que j'arborais il y a quelques mois quand je suis venu ici à Vienne pour développer encore davantage les relations entre nos deux pays.
Nous avons eu l'occasion de nous rencontrer il y a quelques mois lorsque la France présidait, lorsque je présidais, la conférence sur les routes de la drogue.
Et aujourd'hui c'est bien la lutte contre l'ensemble de ces grands fléaux - le terrorisme, la drogue, ou encore toutes les filières d'immigration clandestine - qui nous mobilise. Le cadre de notre coopération a été clairement et bien posé au mois d'octobre dernier à travers la déclaration conjointe entre nos deux pays. Et par ma visite aujourd'hui et notre rencontre, nous voulons, c'est vrai, ensemble, marquer très concrètement, notre volonté de travailler ensemble sur l'ensemble de ces grandes questions.
Un groupe de travail de hauts fonctionnaires commun est prévu et nous venons ensemble de décider de l'activer au cours des toutes prochaines semaines avant la fin du mois d'avril, tu viens de le dire, et cette réunion aura lieu à Paris et je m'en réjouis car il s'agit bien de rentrer dans les travaux pratiques.
Il s'agit bien sûr d'aborder l'ensemble des domaines de préoccupation commune avec en particulier un élément qui, à l'heure de l'élargissement est bien sûr au cur du centre des préoccupations qui est celui de la protection des frontières.
Nous évoquions cette question tout à l'heure, c'est un sujet de grande préoccupation pour l'ensemble de nos compatriotes. Ce problème du passage des frontières dans le cadre des accords de Schengen qui crée une responsabilité particulière pour les pays qui sont évidemment en première ligne.
Cette préoccupation que nous partageons ensemble, elle doit être aussi partagée par l'ensemble des nouveaux pays qui vont rentrer dans l'Union européenne, l'ensemble des dix pays qui vont rentrer dans l'Union européenne et le délai d'adaptation qui a été prévu par les textes doit faire en sorte, doit permettre justement à ces pays d'adapter leur propre législation, leurs propres pratiques pour assurer et garantir cette protection des frontières.
C'est un travail difficile, c'est un travail important. J'évoquais la situation au point de passage frontalier de Nickelsdorf où il y a jusqu'à 500 bus par jour qui passent, c'est donc un travail très important et nous voulons travailler dans un esprit de coopération commun et donc dans le cadre des échanges qui sont prévus entre nous, faire en sorte justement que ce travail puisse être fait dans les meilleures conditions.
De ce point de vue, je veux me réjouir de cette initiative de réunir les pays du groupe du G5 et les pays du groupe de Salzbourg. Je crois que c'est une formidable initiative parce qu'elle marque justement notre volonté d'élargir notre partenariat à l'ensemble des pays pour traiter des dossiers qui aujourd'hui sont des dossiers d'intérêt général, d'intérêt commun et qui impliquent notre mobilisation.
Je me réjouis donc que la qualité de cette coopération entre l'Autriche et la France puisse être mise au service de notre ambition commune vis-à-vis de l'ensemble de l'Europe.
(Source http://www.interieur.gouv.fr, le 20 avril 2004)