Texte intégral
Madame,
C'est un grand honneur et une grande joie d'accueillir Votre Majesté à l'Hôtel de Matignon. Je sais que j'exprime le sentiment du peuple français tout entier en vous souhaitant ici, à Vous même et à Son Altesse Royale le Duc d'Édimbourg, une très chaleureuse et amicale bienvenue.
Il existe peu de nations dont les identités se soient autant nourries l'une de l'autre que les nôtres. Nos vocabulaires, nos philosophies politiques, l'histoire de nos peuples sont intimement mêlés. L'un sans l'autre, ni la France ni le Royaume-Uni ne seraient ce qu'ils sont.
Donner à ces aléas de l'histoire et de la géographie une signification politique aura été le grand mérite, voici exactement un siècle, des concepteurs de l'Entente cordiale et notamment du Roi Édouard VII. Leur vision prémonitoire d'une " Entente permanente " entre nos deux pays s'est vérifiée au cours du temps et des épreuves.
Aujourd'hui, nos sociétés, nos jeunes, nos artistes, nos chefs d'entreprises, nos élus, font vivre au quotidien cette Entente fondamentale entre nos deux pays.
Et j'ai la conviction, Madame, et je la sais partagé par Vous, que le meilleur hommage que nous pouvons rendre à l'histoire de nos Nations est de préparer ensemble leur avenir.
Je souhaiterais également souligner ici le rôle des collectivités territoriales britanniques et françaises, dont certains de leurs représentants sont présents parmi nous, et qui ont grandement contribué au resserrement des liens entre nos deux nations.
Forte de plus d'un millier de jumelages, la coopération décentralisée constitue aujourd'hui un élément moteur de nos échanges.
Enfin, c'est dans la certitude que les nouvelles générations porteront ensemble, longtemps encore, notre Entente, que je lève mon verre en l'honneur de Votre Majesté et de Son Altesse Royale le Duc d'Édimbourg.
Vive l'Entente Cordiale !
Vive le Royaume-Uni !
Vive la France !
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 7 avril 2004)
C'est un grand honneur et une grande joie d'accueillir Votre Majesté à l'Hôtel de Matignon. Je sais que j'exprime le sentiment du peuple français tout entier en vous souhaitant ici, à Vous même et à Son Altesse Royale le Duc d'Édimbourg, une très chaleureuse et amicale bienvenue.
Il existe peu de nations dont les identités se soient autant nourries l'une de l'autre que les nôtres. Nos vocabulaires, nos philosophies politiques, l'histoire de nos peuples sont intimement mêlés. L'un sans l'autre, ni la France ni le Royaume-Uni ne seraient ce qu'ils sont.
Donner à ces aléas de l'histoire et de la géographie une signification politique aura été le grand mérite, voici exactement un siècle, des concepteurs de l'Entente cordiale et notamment du Roi Édouard VII. Leur vision prémonitoire d'une " Entente permanente " entre nos deux pays s'est vérifiée au cours du temps et des épreuves.
Aujourd'hui, nos sociétés, nos jeunes, nos artistes, nos chefs d'entreprises, nos élus, font vivre au quotidien cette Entente fondamentale entre nos deux pays.
Et j'ai la conviction, Madame, et je la sais partagé par Vous, que le meilleur hommage que nous pouvons rendre à l'histoire de nos Nations est de préparer ensemble leur avenir.
Je souhaiterais également souligner ici le rôle des collectivités territoriales britanniques et françaises, dont certains de leurs représentants sont présents parmi nous, et qui ont grandement contribué au resserrement des liens entre nos deux nations.
Forte de plus d'un millier de jumelages, la coopération décentralisée constitue aujourd'hui un élément moteur de nos échanges.
Enfin, c'est dans la certitude que les nouvelles générations porteront ensemble, longtemps encore, notre Entente, que je lève mon verre en l'honneur de Votre Majesté et de Son Altesse Royale le Duc d'Édimbourg.
Vive l'Entente Cordiale !
Vive le Royaume-Uni !
Vive la France !
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 7 avril 2004)